Voilà un livre qui se lit vite et qui est bien écrit.
Nous voilà dans le Luberon avec Georges, un policier qui va se retrouver au milieu des chasseurs et des anti chasse.
Trois meurtres, rien de moins et une disparition au menu de notre enquêteur.
Des morts violentes qui semblent être une vengeance; mais de qui et pourquoi?
C'est ce que nous allons découvrir au fil de l'enquête.
Je ne suis pas franchement attirée par le milieu de la chasse, mais j'avoue avoir passé un très bon moment avec tout ce petit monde aux idées bien arrêtées, d'un côté comme de l'autre.
Un agréable moment de lecture que je recommande et un auteur que je vais suivre.
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Un policier se retrouve dans le Lubéron après quelques années à Marseille changement de climat : plus de kalachnikov mais des fusils de chasse.
Un livre qui part sur de bonne base les chasseurs contre les sangliers et les promeneurs.
Une première partie prenante des meurtres chez les chasseurs avec du suspens
Mais l'histoire se tarie assez rapidement quelques rencontres amoureuses pour gagner quelques chapitre et il faut de suite conclure on a le coupable un peu tôt.
Bref un petit livre court pour un trajet de train qui ne restera pas en mémoire (mais non pas le trajet : le livre )
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Une très belle entame pour cette série "spin-off " des sexagénaires énervés. Nous avions déjà fait connaissance avec Georges, le fils d'Hélios et voici que celui-ci mène l'enquête.
Outre un style toujours alerte, les pointes d'humour sont encore plus nombreuses et le ton un tantinet sarcastique à l'encontre des chasseurs permet de bien cerner une problématique connue dans notre coin de Provence : le rapport des chasseurs aux personnes non-chasseuses et vice-versa.
Un très bon moment, j'en redemande !
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– Tu serais étonné du nombre de gens qui meurent chaque année à cause du mauvais réglage de leur poêle ou de leur chauffage au gaz, mais là, c’est pas pareil…
– Pourquoi, tonton ?
José eut un tendre sourire pour la jolie femme enfant qui lui faisait face.
– Parce que quelqu’un a bouché volontairement le conduit de cheminée !
C’était une grande première et convier un flic en activité à une de leurs petites sauteries n’avait pas été sans poser un problème de conscience au maître des lieux. Il avait tergiversé un moment, en débattant d’abord avec lui-même puis avec Elvire et enfin avec José. C’est ce dernier qui avait achevé de le convaincre. Après tout, Georges faisait des efforts pour se rapprocher de son père et puis, tout flic qu’il était, il n’avait jamais cherché à remuer le passé. D’ailleurs, tous se doutaient qu’il avait fait de discrètes recherches, mais préférait fermer les yeux sur des faits qui de toute façon étaient maintenant prescrits.
Il vivotait avec sa petite retraite qui lui permettait tout juste de mettre du gas-oil dans son antique quatre-quatre, de manger et de payer quelques factures. Encore heureux qu’il n’ait pas de loyer, parce que dans ce coin de nantis, il n’en aurait jamais eu les moyens.
Certes, la vie ici n’avait rien à voir avec celle de la cité phocéenne. Les jours succédaient aux nuits, rythmés par quelques cambriolages, des véhicules volés et incendiés et des querelles de voisinage. Exit la folie marseillaise. Il avait commencé par déprimer, d’autant qu’ici les zincs n’étaient que des bars qui baissaient le rideau à minuit. Pas question de partir bourré à trois heures du mat’ avec une « hôtesse » aux yeux charbonneux. Ici, on buvait, on payait et on s’en allait.
L’hiver allait arriver, elle risquait de déprimer toute seule dans sa maison trop grande… Un flic, même avec des zones d’ombres, ça rassure !