Quatre lettres de ruptures.
Pourquoi j'ai peu aimé :
- l'écriture d'abord, surtout : tant de mots répétés (façon fleur bleue ?), cette répétition n'apportant à mes oreilles aucune musicalité supplémentaire ;
- une certaine recherche d'innocence à mes yeux fallacieuse : dans cette relation Européen-Marocain, chacun y trouve son compte, chacun est libre d'y mettre ce qu'il souhaite, chacun est manipulateur de l'autre et hypocrite ; l'auteur n'a sûrement pas oublié la dialectique du maître et de l'esclave : chacun est tour à tour et en même temps dominant et dominé. Ce que l'auteur semble reconnaître dans la première lettre ; mais c'est l'inverse qui paraît dans l'ultime, sur laquelle s'achève le roman et que gardera en tête le lecteur.
Non, le responsable n'est pas l'Autre.
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