Blue heaven, tome 3

Soyons clair, nonobstant le trait particulière ravageur de Tsutomu Takahashi, je pense que j'aurais crié au scandale quant à ce tome qui s'octroie de clore l'histoire de façon totalement ubuesque et brutale, et en prime de nous offrir une longue histoire indépendante qui n'a rien à voir et qui offre peu d'intérêt. Je suis déçue !

Depuis le début, je savais que Blue Heaven avait un côté "histoire défouloir" où la violence était crue et brutale, mais je m'attendais quand même à un final un peu plus travaillé, surtout après la montée en tension du tome précédent qui développait certains personnages. Ici, j'ai eu l'impression de quelque chose d'extrêmement précipité qui n'allait pas vraiment au bout des choses, même si l'auteur sauve les meubles.

J'ai aimé le côté pistolero du titre avec ses affrontements juste pour le fun d'être violent et de tout exploser. C'était outrancier et jouissif dans un certain sens. J'ai surtout adoré la façon dont l'auteur a rendu la peur occasionnée par ce genre de montée brutale de violence, mais ici tout est évacué bien trop rapide et facilement à l'image des passagers et de cette membre de l'équipage qui s'en sort. Les duels finaux sont violents mais assez légers dans leur mise en scène car bien trop rapide, les dialogues sont d'ailleurs quasiment absent. Alors oui, c'était juste pour montrer un épiphénomène mais j'en attendais quand même plus.

Quant à l'histoire qui boucle le tome, elle n'a rien à voir avec ce qu'on vient de lire jusqu'à présent et met en scène des personnages parfaitement détestables qui n'ont pour eux, sous la plume de l'auteur, que le charme des rebelles mauvais garçon et mauvaise fille. C'était totalement foutraque, sans grand intérêt, à part enchaîner les scènes violentes et outrancières sans le moindre sens ou but. Une fille demande à un type qui veut la pécho de tuer un mec pour elle, elle le piège, il s'en sort, ils partent sur les routes et jouent les petits malins. Bof.

Très déçue par ce tome qui n'a pas l'ampleur que j'attendais pour conclure une histoire de prise d'otages pourtant prenante sur ce bateau de croisière. S'ajoute à cela une histoire supplémentaire qui ne sert à rien. J'ai beau aimer le trait de l'auteur, je vais peut-être choisir plus judicieusement mes achats de ses oeuvres pour ne pas retomber dans le panneau.
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Cette trilogie se passe sur un bateau de luxe de croisière international. Au grès des flots et des festivités, celui-ci entre en contact avec les restes d'une embarcation où seuls deux survivants sont retrouvés, mal en point.
Ce huis-clos est étrange et démarre comme un polar autour de ces deux personnes rescapées (qui sont-elles ? que leur est-il arrivé ?) avant de glisser vers un récit où action et ultra violence se côtoient. Car la menace ne pèse pas que du côté des rescapés mais également chez une riche famille dégénérée habitée par l'ennui, le traumatisme et la violence qui saisit cette opportunité pour déglinguer un peu tout le monde. Les trois tomes se lisent plutôt bien même si on se demande, tout au long du récit, où celui-ci nous embarque.
A la fin, quelques nouvelles sans grand intérêt oscillant entre extrême beauté des personnages et ultra violence des propos.

La série démarre très bien.
Tome 3/3
Sombre, violente, intrigante, on est directement happé dans l'oeuvre, passager de ce bateau qui va nous faire vibrer.
Malheureusement, après un premier tome qui place les bases, l'auteur se perd dans son histoire et dans ses personnages par la suite.
Le tout devient trop facile, tiré par les cheveux et surtout proche du grotesque par la résolution.
J'aurais aimé qu'il reste dans le polar noir et non qu'il bascule dans un titre plus tourné action.

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Le manga commence très bien, j'aime beaucoup l'idée des rescapés qui finalement ne sont pas très clean. Mais j'ai quand même trouvé qu'il perdait de son réalisme au tome deux, le fils Junau qui s'ennuie et a envie de zigouiller du chinois pour le plaisir, ça passe bizarrement sur le coup... On s'y fait et cela ne m'a pas empêché de lire la série.
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