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4,18

sur 431 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ce livre avait atterri dans ma wishlist à la fin de ma lecture des "Hunger Games", quand je me suis rendue compte qu'un certain nombre d'avis disait que ces derniers n'étaient qu'une pâle copie de "Battle Royale". Il a rejoint ma PAL peu de temps après (grâce à la box à laquelle j'étais abonnée à l'époque) et y est resté très longtemps, j'ai même honte de dire que je l'avais complètement oublié... C'est le tirage au sort qui a sorti son numéro ce mois-ci (le 28 sur 617, c'est vous dire s'il attend depuis un moment...).
Alors effectivement, il y a de nombreux points communs. le "jeu" est le même, si ce n'est que l'un se déroule dans le futur aux États-Unis et l'autre en 1997 au Japon. Mais les "Hunger Games" sont plutôt gentillets par rapport à "Battle Royale". Ce dernier est trash, violent, sanglant. Les scènes de tuerie sont décrites dans le moindre détail et par moment, il faut avoir le coeur (et l'estomac) bien accroché.
Et pourtant, j'ai adoré ! Ce n'était pas gagné au début, il y a 42 élèves, avec des prénoms/noms qui se ressemblent tous les uns les autres. Ça n'a finalement pas été compliqué, l'auteur fait de temps en temps des rappels, qui m'a aidé à me remémorer les événements les concernant. Alors même s'il a fallu que je lève le nez de ma lecture de temps en temps sur certains passages plutôt gores, je l'ai dévoré car impossible à lâcher.
J'ai beaucoup aimé le dénouement, empli de surprises, de rebondissements, avec un retournement de situation que je n'attendais pas.
Au final, je ne crois pas qu'il soit judicieux de le comparer avec les "Hunger Games". Même s'ils se ressemblent beaucoup sur certains points, ils ne visent pas du tout le même public.
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Vous aimez l'hémoglobine ? La violence ? Les meurtres en série ? Les descriptions très réalistes sur les différentes manières efficaces d'envoyer quelqu'un ad patrem ? Ce livre est pour vous !

Mais vous pouvez également le lire pour d'autres raisons, qui à mon avis seront d'autant plus intéressantes... En effet, si Battle Royale est un livre extrèmment violent, il n'en n'est pas moins un livre passionnant.

Extrait de L'Encyclopédie de la Grande Asie
Programme [program] n.m. :
[...]
4. Depuis 1947, simulation de combat exécutée à des fins de défense nationale par les forces terrestres d'intervention rapide de notre Nation. (Nom officiel : « Expérimentation militaire du Programme 68 ».) Chaque année, cinquante classes de troisième choisies au hasard parmi l'ensemble des collèges du pays y participent. le déroulement de l'expérience est très simple en lui-même : laisser se battre entre eux les élèves d'une classe jusqu'à ce qu'il ne reste qu'un seul survivant, l'objectif étant de recueillir diverses données statistiques sur le temps mis par le champion à exterminer le reste de la classe ; le Programme constitue à ce titre un élément essentiel de notre souveraineté nationale et de la politique de défense de notre pays. le survivant de chaque classe (appelé le/la champion/ne) gagne le droit de vivre aux frais de l'État jusqu'à sa mort, ainsi qu'un autographe authentique de la main de Sa Grandeur le Reichsführer en personne. le 317e Reichsführer prononça le fameux "discours d'avril" pour condamner les agitations fomentées par de dangereux extrémistes qui tentèrent d'empêcher la mise en place du Programme lors de ses premières éditions.

Nous voici donc sur une île gardée par les forces de l'ordre d'un Japon futuriste, régime totalitaire dirigé par le Reichführer. 40 élèves d'une classe de 3ème, sequestrés alors qu'ils pensaient partir pour un banal voyage de classe, vont devoir s'affronter à mort pendant 3 jours, afin qu'il ne reste à la fin du délai imparti qu'un ou une seule gagnante. A chacun, on donne un sac à dos contenant un peu d'eau, un peu de pain, une carte de l'ïle et une arme (qui peut être aussi bien un fusil mittrailleur, une machette, un couteau de chasse, un gilet pare-balles qu'un GPS ou un bête fil...). Les élèves sont envoyés un par un en dehors de "l'école", le bâtiment où logent l'ordonateur du jeu et ses sbires qui veilleront à ce qu'aucun ne triche ni ne puisse s'enfuir. Chaque élève est doté d'un collier électronique permettant de le situer en permanence et risquant d'exploser s'il ne respecte pas les zones interdites, annoncées à intervalle de temps régulier par haut parleur.

Tous sont affolés, aucun ne veut mourir... Et voilà que se déchaîne la violence, mais aussi tous les sentiments, exacerbés par la peur. En effet, chacun des élèves va réagir différemment. Certains vont tenter de se regrouper pour survivre, d'autres vont choisir de décimer à tour de bras tous ceux qu'ils croiseront. Les amitiés se nouent, et surtout se dénouent à une vitesse vertigineuse, car comment, dans ce contexte apocalyptique, faire confiance à ses camarades, comment savoir si l'amitié tissée au fil des ans, tiendra face à ce challenge : être le seul survivant.

Les jeunes gens et jeunes filles vont devoir aller chercher des forces, physiques et mentales, au plus profond d'eux-mêmes et chacun le fera à sa façon... Les souvenirs d'enfance affluent, les angoisses aussi, les regrets de tout ce qu'ils n'ont pas eu le temps de vivre, ou au contraire d'évènements qui leur sont arrivés. Les protagonistes sont décrits avec justesse, même s'ils sont parfois un peu caricaturaux : rebelle, gentil un peu niais, fille timide, bricoleur de génie, solitaire, manipulatrice... Tous les tréfonds de l'âme humaine ressortent au grand jour, soulevés par la maîtresse de ce jeu sordide : la peur. Ces adolescents, même en sitation extrême, éprouvent néanmoins également les sentiments liés à leur âge, et les plus dangereux ne sont pas forcément ceux que l'on imagine...

Cette manipulation psychologique à grande échelle est totalement prenante. On ne peut lâcher le roman tant on veut savoir, enfin, qui va réussir à se sortir de cette situation, qui va être le plus malin, ou le plus cruel pour supplanter ses camarades. S'il est un peu difficile au début de suivre tous les personnages, dont les noms japonais sont un peu compliqués à mémoriser malgré la liste fournie au début du roman, on prend néanmoins partie pour eux, on les aime, on les plaint, on les observe de loin, en comptant à chaque chapitre le nombre de survivants...

Plus qu'un récit d'une bataille sanglante, ce roman traite de la peur, et de ce que cette peur de mourir ou de souffrir peut entrainer comme comportements, et comme conséquences. On y voit également une critique acerbe des régimes totalitaires : le système ultra rigide qui dirige ce pays ne va-t-il pas, un jour, imploser ? La soumission des masses à l'autorité prendra-t-elle fin, grâce au courage de certains qui refusent de se faire dicter leur conduite ? Car pour survivre dans une dictature, et dans ce jeu en particulier, il est impératif d'abdiquer tous ses principes : seul le plus fort vaincra et tous les moyens sont bons pour aboutir au terme du jeu et ne pas se faire tuer. Donc, chacun, à un moment ou un autre, devra tuer pour défendre sa propre vie... L'amour, l'amitié, la confiance ne sont plus que des concepts abstraits qui entravent leur jugement et risquent de leur coûter la vie. Les souvenirs de ces adolescents, leurs histoires d'amour ou leurs aventures, leurs pensées sont décrits au fil du récit et leur redonnent, fort heureusement sinon ce livre serait abominable à lire, l'humanité que ce Programme veut leur enlever. La nature profonde de chacun est mise à jour à cause de cette terreur qui les tenaille, c'est terrible et on ne peut pas s'arrêter de lire tant qu'on ne sait pas quel est le vainqueur, qui, de ces 40 innocents (mais certains le sont au départ bien moins que d'autres), sera le combattant ultime...

Alors, oui, la violence est omniprésente tout au long de ce roman, mais les descriptions de ses mécanismes sont si intéressants que ce livre est au final totalement passionnant.

"Comment peut-on tuer ses camarades de classe ? Certes, cette règle leur avait été imposée, mais Yumiko n'arrivait pas à croire qu'il existait quelqu'un capable de jouer le jeu. Et pourtant...
Oui, et pourtant... Si elle se retrouvait face à quelqu'un qui en voulait à sa vie, elle pouvait s'imaginer passer à l'acte, elle aussi. Et si elle en était capable, tout le monde le pouvait, non ?"

Lien : http://liliba.canalblog.com/..
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Cette lecture est une véritable tuerie ! (mauvais jeu de mots, je sais)
le fait est que j'ai passé un super moment de lecture. Suspense et émotions sont au rendez-vous, alliés avec un style d'écriture simple, mais original : que demander de plus ?

Il y a quelques points négatifs, mais dans l'ensemble, ce livre a tout ce qu'il faut pour être excellent.
D'abord l'histoire : 42 élèves sur une île pour s'entretuer. Forcément, le lecteur va frissonner, se demander à qui faire confiance, qui se cache derrière ces buissons, en même temps que les personnages.
On a une narration quasi-omnisciente, ce qui est très appréciable : on ne loupe aucune facette, on connaît les intentions des victimes et des meurtriers. le souci, c'est que l'auteur prend un malin plaisir à nous faire aimer les personnages juste avant leur mort, oups ! Il y a donc pas mal d'émotions. Mais cela nous amène à un petit point négatif. Si l'auteur a mis un point d'honneur pour nous montrer un large éventail de psychologies différentes, avec des réactions diverses et variées, il y a un élément largement central : l'amour. Sérieusement, dans une classe d'élèves de 15 ans, autant d'élèves amoureux (avec un grand A), ça fait beaucoup, surtout quand la moitié des amoureuses le sont du même garçon...
le roman atteint donc les deux extrêmes : un certain trash (tueries en série variées, notamment une personne qui se fait gentiment énucléer) et une petite sensiblerie (du genre : « "Je t'aime." Ce furent ses derniers mots. »). Ca ne m'a pas spécialement dérangée sur le coup, mais cela enlève un certain réalisme, alors que c'est justement ce réalisme le point fort du roman (par rapport à Hunger Games, en tout cas).
D'ailleurs, un autre élément négatif, c'est la présence, comme par hasard, d'un type qui ne ressent plus aucune émotion, qui devient un tueur sans pitié. C'est nul, parce que ça casse l'esprit « imprévisible » de chaque joueur et ça enlève du réalisme.

En tout cas, j'ai été accrochée tout au long de ma lecture, j'ai tremblé pour Shuiya et Noriko (et pour les autres que j'aimais bien : Takeko, Shinji, Kaweda…).
Et j'ai beaucoup aimé le ton pince-sans-rire de l'auteur, sa manière cynique de se moquer de certains personnages… Cela ajoute une légèreté bienvenue au livre.
Un sacré pavé, que je recommande aux lecteurs ayant le coeur bien accroché !
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C'est en 2022 que je me suis plongée pour la première fois dans ce roman, désormais classique de SF avant hunger game et les autres sagas qui ont suivi.
Je n'ai rien pu m'empêcher d'être étonnée quant au caractère actuel du livre! Si je ne savais pas qu'il avait été écrit en 1999 j'aurais très bien pu l'imaginer écrit ces cinq dernières années !
L'histoire est noire, bien ficelée, manie avec subtilité trahisons et espoirs, entraide et pétage de plomb.
Je dois quand même mettre un bémol, peut-être justement du fait de son écriture il y a 20 ans : les personnages féminins sont de deux types : soit la pauvre petite créature sans défense à protéger, soit la mante perverse sans scrupule sexualisée… Quel dommage!
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Les quarante-deux élèves d'une classe de 3e comme il y en a des centaines dans la République d'Asie pensaient partir tranquillement en vacances en car. Ils se réveillent pourtant au milieu de la nuit dans une classe inconnue. On leur annonce brutalement qu'ils ont été sélectionnés pour participer au programme Battle Royale : ils doivent tous s'entretuer ; le survivant gagne.

Ça ne vous rappelle rien ? Hunger games bien sûr. Je ne vais pas m'amuser à comparer les deux ouvrages, mais il est certain qu'après avoir lu Battle royal, écrit bien avant la trilogie américaine, je ne vais pas louer l'imagination de Suzanne Collins.

J'ai beaucoup apprécié ce roman. Il pose des questions universelles très intéressantes, présentes aussi dans Walking dead, et impossible d'y répondre sans y être confronté. Vais-je me battre ou déciderais-je de ne pas participer, comme l'a fait le jeune couple d'amoureux dès le début de l'histoire, en se jetant de la falaise. Comment mes camarades vont-ils se dévoiler ? Qui sera bourreau ? Qui sera victime ? La difficulté est d'autant plus exacerbée ici, que les protagonistes se connaissent. Ils ont passé des années ensemble. Certes, on ne connaît jamais véritablement les gens, mais c'est surtout la question de savoir jusqu'où chacun est prêt à aller pour garantir sa survie qui se pose.

Un bémol, tout de même, certainement uniquement relevé par les lecteurs européens : il y a beaucoup de personnages et les patronymes japonais n'étant pas évident à retenir, j'ai parfois eu certaines difficultés à me rappeler qui était qui.
Lien : http://leslecturesdecat.cana..
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Dans un futur proche, le Japon est devenu un empire fasciste. Il a notamment mis en application le Programme Battle Royale, seule forme de recrutement citoyen pour la défense nationale. Ce programme consiste à tirer au sort chaque année une classe de collégiens en 3e et à les emmener de force sur un territoire coupé du monde, souvent une île. Là, les collégiens sont invités à s'entre-tuer, un seul d'entre eux pouvant rester en vie. Cette année c'est la 3e B du collège municipal de Shiroiwa qui est sélectionnée. Pour ses 42 collégiens, une course contre la mort s'engage alors, durant laquelle chacun doit faire face à ses amis d'hier, et accepter sa nature profonde…
Battle Royale est un roman violent. Très violent. Il est parfaitement descriptif quant aux multiples meurtres qui parsèment son intrigue. Il est même assez froid dans ces descriptions, ce qui peut rappeler par moment les passages les plus extrêmes de L'échiquier du mal de Dan Simmons. Cette froideur est contrebalancée par une étude poussée de la psychologie de chacun des protagonistes. Car l'objet de Battle Royale est de montrer comment l'esprit humain, dans toute sa diversité, réagit face à une mort programmée, inéluctable et forcément violente.
Ces deux facettes du roman de Koushun TAKAMI le rendent terriblement poignant, d'autant que l'écriture de l'auteur est parfaitement réaliste. On pourra toutefois lui reprocher une certaine longueur puisque la vie de chaque collégien fait l'objet d'une analyse, de même que sa réaction face au Programme dans lequel il est impliqué. Les lecteurs les plus vieux regretteront aussi que seul le comportement d'adolescents de 15 ans soit décrit, leurs préoccupations pouvant leur paraître quelque peu naïves. L'adolescent, lui, devrait être séduit, ce qui explique probablement le grand succès de ce roman au Japon, ainsi que le succès international de son adaptation cinématographique, puis manga.
A noter qu'avec Battle Royale, Calmann-Lévy initie une nouvelle collection, Interstices, dédiée aux littératures de l'imaginaire difficilement classifiables. Après sa collection Fantasy de grande tenue, cet éditeur est décidément très dynamique et n'oublie pas que ces littératures peuvent aussi être synonymes d'originalité et de qualité.
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Un roman très psychologique, où l'horreur est omniprésente. J'ai aimé malgré pas mal de longueurs et un réel manque d'émotion.

L'auteure a parfaitement résumé les personnalités et réactions des gens, que l'on va rencontrer en cas de guerre ou de régime totalitaire, comme ici avec la Grande République d'Asie, un régime fasciste qui a créé « Le Programme ».
Une classe de collégiens est tirée au sort chaque année et kidnappée. Les élèves se réveillent alors sur une île et sont immédiatement mis face à la folie et l'horreur. On ne leur laisse aucun choix, juste une obligation, celle de tuer ou être tué, car il ne peut en rester qu'un...

Bien sûr, les déficients mentaux, sans émotivité, y trouveront leur compte et vont ainsi pouvoir assouvir en toute légalité leur besoin de tuer, torturer, se venger... Les failles de chacun se révèlent, et le vrai MOI de tous est mis à nu. Sur qui peut-on compter ? Y'a-t-il seulement quelqu'un ?

Mais, comme toujours, certains refuseront d'aller à l'encontre de leurs valeurs, leur morale et leurs qualités de coeur refusant de jouer le rôle de dirigeants malfaisants. Certains groupes réussiront à se former, mais la mort va s'abattre régulièrement, jusqu'à la fin, et nul ne sait qui réussira à se sortir de cet enfer... car il ne peut y avoir qu'un seul survivant...

Ce qui m'a par contre gênée durant la quasi totalité du récit, moins le dernier tiers, ce sont tout d'abord les longueurs et les blablas qui ont rendu souvent ma lecture laborieuse, mais aussi le manque d'émotion. Je ne sais pas si cela vient de la culture asiatique, mais j'ai trouvé tout ceci très froid, même lorsque les scènes devaient être poignantes... C'est vraiment dommage, j'aime être bouleversée et emportée dans mes lectures, là ça n'a pas vraiment été le cas...

Je vous conseille malgré tout ce livre, surtout pour l'intrigue bien élaborée et le message qu'il véhicule. J'aimerais que de telles lectures évitent les horreurs du passé et du présent...
Lien : http://cocomilady2.revolublo..
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Ouf. Je suis sortie de cette lecture presque essoufflée tant il n'y a aucun temps mort. Quand j'ai dit que j'avais beaucoup aimé Hunger Games, plusieurs m'ont conseillé Battle Royale pour le côté « survival » et j'étais bien curieuse. Au final? C'est intense et intéressant, mais difficile.

En effet, le début est très ardu, le narrateur parlant des différents élèves dans l'autobus. Hors contexte et avec les noms japonais qui se ressemblent tous, il est très difficile de se rappeler de chacun ensuite. Je sentais bien que les caractéristiques données pouvaient être importantes pour la suite, mais je n'y comprenais rien. Cependant, à partir du moment où les élèves sortent du bâtiment principal sur l'île, c'est plus simple. En effet, le lecteur passe un moment avec chacun et plusieurs meurent vite, donc on cerne bien les personnages principaux et les liens qui les unissent aux autres.

Sur le fond, c'est une critique de la loi du plus fort et de la compétition intense du monde d'aujourd'hui, mais c'est surtout un récit brutal sur des adolescents sommés de s'entretuer. On sent bien leur révolte contre le gouvernement, mais c'est plus l'action du Programme qui est mise à l'avant-plan. le lecteur assiste ainsi à chacune des morts, mais connait aussi les rêves, les espoirs et les réactions de chacun de ces élèves, ce qui fait que le roman n'est pas simplement une suite de meurtres sordides, mais une véritable histoire.
Lien : http://sophielit.ca/critique..
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Dans un pays imaginaire asiatique, chaque année en mis en oeuvre le programme gouvernemental Battle Royale. Son principe : une classe de troisième est sélectionnée au hasard et envoyée sur une île coupée du monde. Là, chaque élève reçoit une arme et va devoir combattre jusqu'à ce qu'il ne reste qu'un seul survivant.

S'il a défrayé la chronique à sa sortie, et notamment du fait de son adaptation cinématographique, pour sa violence importante, « Battle Royale » n'en demeure pas moins un livre très intéressant à parcourir. le concept de départ est très original et le lecteur prend beaucoup de plaisir à suivre cette classe à travers ses (més)aventures. le fait que chacun dispose d'une arme différente, certaines étant très utiles (armes à feu, armes blanches, gilet pare-balle ou radar), mais d'autres beaucoup moins (fourchette, jeu de fléchettes, boomerang) et leur attribution au hasard permet de rééquilibrer les chances de victoire, pouvant composer les avantages ou faiblesses physiques des participants. Cela rend donc l'issue du programme, et donc du livre, totalement incertaine. La narration du livre est très dynamique, rythmée par les alternances de point de vue entre les différents et élèves. Elle permet ainsi au lecteur d'en apprendre plus sur leur passé, leurs motivations mais aussi leurs pensées e ressentis. Mais au-delà de la violence, le livre nus propose une réflexion sur survie dans les sociétés totalitaires. Pour s'en sortir il semble nécessaire de côté ses principes et d'oublier les notions de confiance, d'amitié et d'amour, qui paraissent totalement dépassés. Pour ne rien gâcher, le tout n'est pas dénué d'un peu d'humour (très) noir, comme pour faire passer la pilule de toutes ces morts.

Un roman très prenant qui mérite vraiment qu'on s'y attache et qu'on dépasse son image de livre ultra violent !
Lien : https://mangeurdelivres.word..
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J'avais vu le film du même nom dans lequel jouait le formidable Takeshi, et il m'avait littéralement transportée. Alors il était bien sûr obligatoire que je lise l'oeuvre à l'origine d'un tel film.
Koushun Takami a un réel talent pour nous pousser à tourner une page, puis la suivante, puis encore celle d'après... Afin de savoir ce qu'elles cachent ! Oui, Battle Royale est attractif, même addictif. Je n'ai accepté de poser ce livre qu'à un seul moment : quand j'ai terminé la dernière page.
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