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4,18

sur 431 notes
Lorsque j'ai reçu ce roman et que j'ai vu qu'il y avait 830 pages, j'ai eu un peu peur alors j'ai lu les 60 premières pages et j'ai redéposé le livre car cela ne m'emballait pas plus que ça, je vous préviens les premières pages sont carrément indigestes. Déjà sont mentionnés dans ces premières pages les noms des 42 participants, des noms et prénoms japonais et là wouhhh on se dit mais comment visualiser ces personnages???? Comment s'imprégner de cette histoire? comment????

Bref je me suis forcée et à partir de là je n'ai plus lâcher mon livre une minute : en cuisinant, tard le soir, sur ma pause midi au boulot et là moi qui m'était donné 10 jours pour le lire, en 3 jours il était bouclé et sincèrement j'en redemande.

L'histoire est atroce, je vous préviens: Chaque année une classe de 3e est choisie au sort pour participer à une mission étrange : La Battle Royal : Leur mission : S'entre-tuer jusqu'à ce qu'il n'en reste qu'un. Cela ne vous dit rien? Si vous je vous dis Hunger Games??? Bon je ferai le rapport entre les deux plus loin dans ma chronique.

Revenons à l'histoire. La Battle Royal commence, tous lâchés dans une île ils n'ont qu'une mission s'entre tuer. Sous le commandement très précis d'un satyre qui leur annonce très souvent les “morts”, qui leur dit dans quel secteur ils ne peuvent pas aller sous peine de se faire exploser, etc….Mais personne n'a réellement envie de tuer ses camarades de classe et pourtant….pourtant c'est ce qui se passe.Ils combattent à mort, du haut de leur 15 ans : par peur, par conviction, par défense…Bref les combats sont atroces et j'ai suivi les aventures de ces “enfants” comme si je les connaissais… On passe très vite de 42 à 20 donc les personnages sont plus simplement reconnaissables.

J'oubliais de mentionner que lorsque j'ai pris gout au livre, j'ai regardé toutes les vidéos sur youtube qui auraient pu m'aider à visualiser les personnages et cela ne m'a donné qu'encore plus l'envie de lire et lire et encore lire. En effet, je suis ravie de n'avoir pas vu le film avant car j'ai pu apprécier toutes les “tensions” du livre et sans me douter une seule seconde de la suite… J'ai aimé découvrir la destinée de chacun des personnages.

J'ai pris 3 personnages à coeur, je les ai suivi comme si j'étais avec eux, je les ai aimé et ils m'ont touchée et émue…Je les adore, un trio qui m'a donné d'énormes émotions. Un gros gros coup de coeur pour Kawada qui fut mon personnage favori, tant par son savoir vivre, son histoire passée, sa morale, son courage et son dévouement.

Le style de l'auteur est absolument parfait : pas une seconde je n'ai voulu faire une pause, il nous tient en haleine, après chaque chapitre, ma seule envie était de continuer encore et encore mais attention aux âmes sensibles, certaines scènes sont assez atroces et dures.;.Il faut s'accrocher, et on se demande comment on peut en arriver là, comment on peut enfoncer une faucille dans le crâne de sa meilleure amie ou mitrailler son amoureux.

Alors on se dit qu'à la fin il n'en restera qu'un et puis bon voilà mais les choses- sans spoiler bien entendu- ne se terminent pas comme prévu donc je vous promets une fin inattendue….Bravo encore à l'auteur….

Je tiens à rajouter que nous vivons ici dans un pays ou tout est interdit et ou il faut suivre des règles de conduite très strictes. le Rock”n”Roll par exemple est interdit. Je suis par contre étonnée que dans un pays aussi surveillé nous rencontrons des adolescentes de 14 ans qui ne sont plus vierges depuis de nombreuses années, qui font de la prostitution ou qui prennent des drogues plus illégales les unes que les autres. le pouvoir mis en place est tellement restrictif qu'on ne s'étonne plus de voir autant de débauche.

Venons en à Hunger Games, si on se fie au résumé on pourrait trouver une comparaison étonnante entre les deux romans et sincèrement moi qui ai eu un coup de coeur pour The Hunger Games, je dois bien avouer que c'est de la “gnognote” à coté de Battle Royal. Certes le concept est le même mais ici l'auteur nous pousse à réfléchir à pourquoi les élèves s'entre-tuent, pourquoi ils agissent de telles ou telles facons, c'est beaucoup plus profond qu'un simple roman divertissant. de plus B.R. nous livre des détails sanglants qui n'existent pas dans H.G. Bref si j'avais lu B.R. avant H.G. ma chronique aurait été bien différente et le livre m'aurait paru complètement “vide” et dénué de sens…

Maintenant il faut bien faire une distinction entre les deux genres : H.G est un roman jeunesse alors qu'ici nous sommes dans un style horreur/drame et les morales pour chacun des livres sont absolument différentes. . Alors bien entendu les lectures doivent être vues de manière indépendante.
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Ce bouquin est terrifiant. Si, si, terrifiant, je vous jure ! Et je mâche mes mots. Ce passage de quinze pages – quinze ! – presque uniquement en langage sms, je crois que je ne m'en remettrai jamais. Au bout de quelques paragraphes, j'avais déjà des éblouissements et les oreilles qui sifflaient. Mais j'ai serré les dents et je suis allée jusqu'au bout. Je n'ai presque rien compris mais passons. Et une fois l'épreuve terminée, je me suis dit pourquoi ne pas terminer le bouquin ? Sauf que l'auteur en a remis une couche quelques centaines de pages plus tard et j'ai failli tout abandonner. Les éviscérations, les énucléations, les décapitations, ça peut passer, mais le langage sms… Là, on atteint mes limites de tolérance.

Et sinon, parce que j'ai conscience de m'égarer un peu, de quoi ça parle ? Parce qu'il doit bien avoir un attrait, ce bouquin, pour remporter autant de succès et ce n'est certainement pas le style. Eh bien, le scénario de base ne manque pas d'un certain intérêt, dans le genre un brin racoleur. En bref, dans un futur dystopique, le Japon organise des « Battles Royales » : une classe de lycéen tirée au hasard est isolée chaque année sur une île déserte et aimablement invitée à s'entretuer. le dernier en vie sera déclaré vainqueur et, insigne honneur, gagnera un autographe du grand leader. Si au bout de trois jours, le massacre n'est pas terminé, la totalité des joueurs seront exécutés. C'est net, c'est clair, c'est sans ambiguïté. J'aime bien les règles qui vont droit au but. Si l'on n'a pas peur de la violence gratuite, ce scénario peut poser des questions intéressantes : comment un individu lambda se comportera-t-il face à une mort imminente ? A quelle extrémité sera-t-il capable d'aller pour échapper à son sort ? Saura-t-il encore faire confiance ?

Questions intéressantes… Enfin, qui devraient être intéressantes. Et elles le seraient surement si l'auteur avaient apporté ne-serait-ce qu'un minimum de soin à la psychologie de ses personnages. Hélas, il se contente d'égrainer les clichés, tous personnages étant si stéréotypés qu'il est impossible de leur porter le moindre intérêt. Les gentils sont très gentils, les méchants de vrais psychopathes (d'ailleurs c'est dingue le nombre de malades mentaux ou de génies que l'on rencontre dans cette petite classe), le héros est un rebelle qui joue de la guitare, éclate tout le monde au sport et plaît à toutes les filles. Les histoires d'amour, trop nombreuses, sont abominablement fleurs bleues. le contraste entre la naïveté de l'écriture et la violence des tueries pourrait être assez amusant, si l'auteur avait eu le bon goût de parsemer son récit d'un peu de second degré, mais tout ceci se prend terriblement au sérieux. Oh et le seul homosexuel du groupe est un pervers psychotique et efféminé, obsédé par son apparence physique.

Des bons points ? A part l'abominable passage en sms, je ne me suis pas trop ennuyée, et ai même tiré un plaisir un peu pervers à la mort particulièrement spectaculaire de certains de ces petits cons. N'empêche, 800 pages en telle compagnie, c'est un peu long… J'aurais pu m'en passer.
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On est en pleine uchronie (une autre "version" de notre monde), ce qui de fait justifie pleinement le label SF. La République de Grande Asie est en fait le Japon, devenu un régime totalitaire d'inspiration fasciste régi d'une main de fer par le Reichsführer (si j'ai bien tout compris ça a dû se produire dans les années 20). En passant j'adore les noms données aux deux Corée : la Semi République de Corée pour le Sud et la République Impopulaire et Dictatoriale de Corée pour le Nord.

La longue intro qui présente certains des élèves, encore ignorants de leur triste sort, peut être décourageante au vu des nombreux noms japonais mais d'un autre côté elle s'impose car c'est la dernière fois que Shûya porte un regard d'ado sur le monde qui l'entoure. Pour le lecteur occidental il peut paraître difficile de ne pas s'emmêler les pinceaux entre tous les personnages mais au final il n'en est rien, on identifie vite les personnages principaux et les relations qui lient les uns aux autres. Une fois passée l'intro on est plongé au coeur de l'action, le rythme imposé par l'auteur nous scotche irrémédiablement à son intrigue pleine de surprises, d'autant que ce rythme ne faiblira jamais… Par contre c'est à réserver à un public averti, c'est violent et gore, pas gratuitement, c'est juste imposé par la nature même de l'intrigue.

Qui plus est le style de l'auteur rend la lecture aisée, on avale les 864 pages (en version poche) sans s'en rendre compte. Les chapitres sont courts, percutants, et tous s'achèvent par le sinistre décompte des survivants, [Reste : n]. Si l'essentiel du bouquin se concentre sur le groupe de Shûya, les autres personnages ne sont pas pour autant oublié, certains développent leur propre stratégie de survie (soit en s'engageant pleinement dans le jeu, soit en cherchant à éviter l'affrontement). D'ailleurs ce n'est pas Shûya qui a la plus forte personnalité dans le récit, deux noms s'imposent : Kawada et Kiriyama (mais je vous en dirai pas plus).
Lien : http://amnezik666.wordpress...
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Mon dieu quel livre. Édité en 1999 sous le même titre que celui de la version française. Ce livre est un condensé d'émotion. La grande Asie est un peu se qu'aurait pu être le Japon au lendemain de la seconde guerre mondiale s'il n'y avait pas eu les tragédies que nous connaissions tous. Elle est dirigé par un dictature imposant une rigueur. Un programme fut élaboré et chaque année, les élèves d'une même classe de 3ème doivent combattre à mort. Seul le dernier survivant est désigné vainqueur, tous les autres doivent mourir. Pour cela aucune règle, tous les coups sont permis seules quelques zones sont interdites et, bien sûr aucun ne peut échapper au contrôle de ce jeu.
Cette année, des élèves de 3ème croient participer a un voyage scolaire pourtant, malgré eux, ils seront les acteurs d'un jeu stupide. Tout au long de ces 800 et quelques pages, on y découvre des alliances, des individus, des personnalités différentes, le tout agrémenté de flash-back. On s'attache quelque fois aux élèves, on en méprise d'autre. Ce livre est une parfaite réussite.
Je pense que je m'attaquerai dès que possible à Battle Royale 2, l'autre roman écrit par Koushun Takami. Je félicite cet auteur pour le travail fournit et les recherches qu'il a pu entreprendre. Enfin, si vous n'avez pas vu le film, puisque de ce livre, un film a vu le jour, je conseille vivement de le lire.
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La folie Hunger Games de l'année dernière, qui a suivi la sortie du film, a poussé nombre de lecteurs (dont moi) à lire les livres de Suzanne Collins. Nombreux sont ceux qui les ont comparés au grand classique japonais du genre, Battle Royale. Il était donc impossible que je ne le lise pas. Faire un comparatif des deux oeuvres n'est pas le sujet ici, et je ne m'y étendrai pas, mais il est tout de même impossible de lire celui-ci sans penser à Hunger Games, qui m'avait tant marquée l'année dernière...

L'intrigue de Battle Royale prend place dans un Japon un peu particulier, centre de la République de la Grande Asie, sous un régime national-socialiste dirigé par un Reichsführer. On comprend déjà que ce régime a beaucoup en commun avec le nazisme, et le traducteur lui-même le mentionne en note de bas de page. Dans le but d'effectuer des recherches statistiques pour les forces d'intervention rapides du pays, le Programme a été créé. Chaque année, 50 classes de 3e sont sélectionnées, envoyées chacune dans un coin prédéfini et secret, avec un seul but : s'entre-tuer. le Programme est connu de tous, les informations télévisées donnant les dernières statistiques de la "saison", par exemple le nombre de tués par armes à feu ou par arme blanche... Tout le monde est donc au courant, mais toute révolte étant impossible sous peine de mort sans préavis, chacun vit dans la résignation. Les enfant en apprennent l'existence à l'école, mais n'osent pas ou ne veulent pas croire que ça peut leur arriver un jour. Jusqu'au jour où...

Nous suivons ici Shûya, élève de 3e qui prend place dans un bus avec sa classe, pour le voyage de fin d'année. Mais cette année, ils ont été sélectionnés pour le Programme. Les élèves sont endormis par un gaz soporifique puis emmenés sur une île, qui sera leur "terrain de jeu". 42 élèves, 21 garçons et 21 filles, vont tout faire pour survivre face à ceux qu'ils considéraient comme leurs amis... En qui Shûya peut-il avoir confiance ? Connait-il réellement ces personnes qu'il côtoie depuis des années ? Comment chacun réagira-t-il face à la peur ? A la folie ?

Ce livre est horrible. le thème est horrible. Les scènes décrites sont horribles. le dégoût est présent du début à la fin et j'ai finalement pris le parti de me détacher de ce que je lisais pour m'en amuser, car comment faire autrement ? J'ai presque honte d'avoir tant aimé ce livre... Mais le fait est qu'il est génial, haletant, plein d'action, de suspense, d'émotions... et extrêmement bien écrit et rythmé juste comme il faut. Un ouvrage réellement addictif, qu'on ne peut pas refermer une fois ouvert. L'horreur qu'on éprouve est vite éclipsée par l'aventure passionnante de ces quelques ados un peu plus doués et débrouillards que les autres, qui cherchent par tous les moyens à se sauver eux-mêmes, à sauver leurs amis, à détruire ce qui fait ce Programme, et surtout, à garder, jusqu'à la fin, leur intégrité.

Aux amateurs du genre, je le conseille fortement. Aux âmes sensibles, pour votre bien, passez votre chemin.
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J'ai aimé « Hunger Games », j'ai adoré « Battle Royale ». Par bien des aspects, les deux romans se ressemblent, mais cette dystopie est tout simplement plus profonde, plus perverse, plus violente, plus sanglante.
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Elle nous emmène dans un monde uchronique où l'empire japonais a fait place à la République de Grande Asie. Cet empire, dirigé par un « ReichsFührer », a mis en place une politique totalitariste et isolationniste. Pour préserver ce régime de terreur et canaliser toutes les velléités de rébellion des citoyens, l'Etat a mis en place un programme d'expérimentation. Chaque année, une classe de 3ème est choisie pour s'entretuer jusqu'à ce qu'il n'en reste qu'un seul, l'objectif affiché étant de recueillir des données statistiques à but militaire sur le temps mis par le gagnant à exterminer toute sa classe !
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Pour la 12ème session, la classe de 3ème B du collège de Shiroiwa qui pensait partir en voyage scolaire se retrouve sur une île dont l'emplacement est tenu secret pour la durée de l'expérimentation. Pendant trois jours, quarante-deux adolescents de quinze ans vont se battre à mort avec des armes que l'on met à leur disposition. le survivant gagne le droit de vivre au frais de l'Etat jusqu'à sa mort.
Quels choix ont-ils ? Tuer ou être tué ? Trahir ou faire confiance ? Se révolter ou subir ?
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Après un premier chapitre un peu soporifique avec des noms japonais difficiles à retenir, l'intrigue devient vite prenante. J'ai eu très peur de me perdre dans tous ces noms, à devoir me faire une liste, mais non pas du tout. Les personnages sont bien décrits : ils ont une personnalité, un vécu ou des projets qui les différencient les uns des autres.
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Plusieurs éléments font la force de ce roman.
Contrairement à « Hunger Games » où Katniss Everdeen était l'héroïne, dans ce roman, nous suivons plusieurs élèves, et il est donc très difficile de savoir qui va gagner au final. le dénouement, riche en émotions, tient en haleine jusqu'au bout et le final est saisissant, inattendu.
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A cela s'ajoute l'immoralité de ces jeux car les candidats se connaissent, sont amis depuis l'enfance pour certains. Plusieurs stratégies se mettent en place, mais les candidats se rendent compte, très vite, voire trop tard, qu'ils ne peuvent pas se faire confiance. Les meilleurs amis deviennent le plus souvent des meurtriers. L'une d'entre elles dira : « Moi, je préfère être le bourreau que la victime, c'est tout. »
Le côté psychologique est beaucoup plus approfondi que dans « Hunger Games », montrant un large panel de caractères et de comportements différents. Chaque chapitre permet de faire connaissance avec un ou plusieurs collégiens, terrifiés ou terrifiants, crédules ou déterminés, manipulateurs ou sincères. On hait certains, on s'attache à d'autres, mais pas trop longtemps, car à la fin, il ne doit en rester qu'un seul !!
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Le dernier point que j'ai retenu est une critique assez acerbe de la société et de la politique du Japon avec l'idée d'une jeunesse sacrifiée.
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J'ai passé un très bon moment de lecture. La lecture est tellement addictive que les 800 pages du livre s'avalent en un rien de temps ! Un très bon roman qui séduira sans aucun doute les fans de la trilogie « Hunger Games ».
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Malgré ses plus de 800 pages c'est un livre qui se lit assez vite, l' écriture est simple, le fait que tous les adolescents se connaissent ajoutent une dimension psychologique très intéressante cependant ces analyses de comportement ont tendance à être utilisé et réutilisé sans grand changement par l'auteur.
Il y a peu de moment de répits pour le lecteur, il y a 42 élèves au début et presque 42 morts à la fin, chacun des décès faisant l' objet d' une description détaillée des circonstances dans lesquelles il se sont produits. Pour moi un peu long et inutile, tout comme d'ailleurs l' incroyable énumération de la collection d' arme à feu mis à leur disposition et de leurs caractéristiques.

Un livre lu par curiosité, je souhaitais voir dans qu' elle mesure les Hunger Games pouvaient bien ressembler à ce livre.
Curiosité satisfaite, à vous de voir pour moi ce sont avant tous des livres construits, conçus et écrits pour être des succès commerciaux.
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Avant Hunger Games, il y avait Battle Royale, et finalement ce dernier est plus intéressant, car plus horrible, plus implacable et aussi plus jubilatoire car tellement inattendu.

Attention il faut s'accrocher dans ce survivor nippon, mais on se laisse prendre dans cette spirale infernale, car forcément, on veut savoir la fin...
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Battle Royal c'est le roman qui ressort sur le devant de la scène depuis le succès de Hunger Games. En effet, à la lecture de ce roman, l'inspiration est évidente et les liens sont légions. Ceci dit, ne connaissant pas le film adapté du roman, je l'ai lu sans idées préconçues et j'ai pu le savourer en toute objectivité.

L'histoire est bien donné dans la quatrième de couverture : dans un monde alternatif, un pays asiatique connu sous le nom de République de Grande Asie une classe de troisième est tirée au sort et les élèves doivent s'entretuer jusqu'à ce qu'il n'en reste qu'un debout. Évidemment, tout est prévu, si 24h s'écoulent sans morts, les responsables activent les explosifs contenus dans les colliers passés autour du cou de chacun des participants.

Bien écrit, ce roman n'en reste pas moins violent et souvent très dur. En effet, on suit les élèves tour à tour, revenant parfois plusieurs fois sur un élève ou sur un groupe, et on peut suivre à la fois ceux qui "jouent le jeu", ceux qui s'y refusent et qui en paieront le prix d'une manière ou d'une autre ou encore la folie de certains. Personnellement, ce sont moins les descriptions des morts qui m'ont fait mal au coeur, c'est plus la description du désespoir et de la folie qui s'emparent de certains d'entre eux.
C'est très bien raconté, et on "voit" les choses. On voit autant le sang gicler, qu'on imagine la pauvre jeune fille devenir folle et décrocher de la réalité. le fait de revenir sur certains groupes entretient le doute dans l'esprit du lecteur qui ne sait pas si ces élèves mourront ou pas.

J'avoue, déformation culturelle, au début du roman j'avais beaucoup de mal à faire la différence dans la quarantaine d'élèves aux noms semblables pour moi, européenne. Mais à force de passer de l'un à l'autre et d'avoir des extrait de leur passé, on finit par les connaître. La narration est très facile et agréable malgré l'horreur des faits qui sont racontés. Car il ne faut pas oublier quand même que ce qui est décrit est parfois dur, souvent sanglant et donc pour un public avertit qui n'aura pas de problème à lire ce genre de scène.

En tout cas, j'ai vraiment apprécié ma lecture et je suis contente de pouvoir dire que je l'ai lu. C'est un roman qui reste en mémoire et qui est presque un classique, surtout dans l'univers dystopique. Plus dur à lire que Hunger Games, pour un public plus mur, mais accessible aux jeunes adultes qui ne sont pas impressionnables, c'est un roman que je recommande.
Lien : http://nyx-shadow.blogspot.f..
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J'ai littéralement été scotchée par ce livre qui m'a angoissée du début à la fin. J'ai toujours apprécié ce genre de livre où seul le dernier debout survit mais là je crois que ce livre mérite la palme d'or du genre. J'ai pu lire hunger game et scream test qui sont du même acabit mais qui malheureusement n'arrive pas à la cheville de celui-ci. Il y a des rebondissements à chaque chapitre et la fin est tout simplement magistrale. Il s'agit également d'un livre psychologiquement dur puisque l'on oblige des adolescents à s'entre-tuer et on ne peut que se demander:
Et vous, seriez-vous prêt à assassiner de sang froid vos amis, vos collègues ou vos camarades de classe dans le seul but de survivre aux autres?
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