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Fruits Basket - Perfect Edition tome 1 sur 12
EAN : 9782413000778
400 pages
Delcourt (15/11/2017)
4.34/5   91 notes
Résumé :
Tohru, orpheline de seize ans, a décidé d'être totalement indépendante. Elle installe une grande tente au milieu d'un terrain en friche. Malheureusement, le terrain appartient aux Sôma, une famille maudite, dont les membres se transforment en l'un des douze animaux du zodiaque chinois à chaque fois qu'ils sont trop fatigués ou approchés de près par une personne du sexe opposé ! Tohru est la première à percer leur secret...
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Fruits Basket est un manga de Natsuki Takayama, appartenant au genre du shojo (mon premier shojo pour ma part), c'est une série terminé en 23 tomes (12 pour cette édition) publiée à partir de 1999 au Japon et qui se trouve être un classique du genre. Mais de quoi parle cette série ?

Tohru, orpheline de seize ans, a décidé d'être totalement indépendante. Elle installe une grande tente au milieu d'un terrain en friche. Malheureusement, le terrain appartient aux Sôma, une famille maudite, dont les membres se transforment en l'un des douze animaux du zodiaque chinois à chaque fois qu'ils sont trop fatigués ou approchés de près par une personne du sexe opposé ! Tohru est la première à percer leur secret…

Comme on peut le voir avec ce résumé, ce manga mêle un côté tranche de vie avec des éléments fantastiques (la « malédiction » de la famille Sôma), le tout dans une intrigue centrée sur les émotions des personnages et leurs relations. de ce point de vue, j'avoue que ça m'a fait un peu penser à Twilight, mais je suppose que c'est un style que l'on retrouve dans énormément de fictions, aussi bien en manga qu'ailleurs. Mais là où ce pitch pas forcément le plus original du monde devient intéressant, c'est dans le développement qui est fait des personnages et leur caractérisation, et dès ce premier tome, j'ai été séduit.

En effet, la première force pour moi de ce tome est que de nombreux personnages se trouvent développés et dévoilent déjà une forte personnalité ainsi que des histoires souvent touchantes. Je vais avoir la possibilité au fil de mes billets de revenir sur chacun d'entre eux (et sur ceux que l'on n'a pas encore rencontrés), mais le réseau qui se met en place autour de Tohru est vraiment agréable à suivre. Et puisque je viens d'évoquer l'héroïne, prenons un instant pour parler d'elle plus en détails car elle est quand même l'élément principal du manga.

Tohru est un personnage très intéressant. Elle est orpheline et est forcée de vivre sous une tente au début du manga car son grand-père fait des travaux dans sa maison, la rendant inhabitable (oui, sympa le grand-père). Et malgré cette situation qui ferait s'écrouler n'importe qui, elle reste positive et se dit au contraire que c'est l'occasion pour elle de gagner en autonomie. En plus de ceci, elle travaille afin de pouvoir continuer à payer ses frais de scolarité. Et malgré toutes ces difficultés, elle conserve le sourire et reste bienveillante en toutes circonstances. Cet aspect de sa personnalité peut perturber au premier abord mais il m'a séduit car il met en avant une capacité de résilience dingue chez la jeune fille qui, selon moi, force l'admiration. Ainsi, elle s'impose d'emblée comme un personnage acteur de sa vie qui ne se laisse pas abattre et mine de rien, elle s'impose de ce point de vue comme un modèle de comportement aussi fort que les héros de shonen que j'admire pour leur volonté à toute épreuve. La seule différence est que sa force et sa volonté à elle ne se traduit pas dans des combats mais dans des gestes quotidiens.

Et c'est autour d'elle que les différents personnages se développent, en particulier la famille Sôma, chez qui elle finit par aller vivre après qu'ils aient appris qu'elle était sans domicile. Elle va rapidement apprendre leur secret, et alors qu'ils devraient effacer une partie de sa mémoire pour qu'elle l'oublie, ils lui permettent de la conserver à la condition qu'elle ne dévoile jamais la vérité. C'est ainsi que Tohru devient un élément essentiel de la vie de cette famille, s'acquittant des tâches ménagères et de la cuisine pour remercier ses hôtes. Ma femme m'a d'ailleurs dit que la cuisine était un élément récurrent du manga, ce qui me ravit étant donné que j'ai un certain goût pour cette activité (je suis d'ailleurs très tenté par le manga Food Wars, mais j'ai peur de devenir addict…). C'est ainsi du point de vue de Tohru qu'on découvre le caractère particulier de ce clan, une technique d'écriture classique consistant à faire découvrir l'univers de l'oeuvre par le biais d'un personnage qui y est extérieur à l'origine. Technique classique mais toujours aussi efficace dans ce cas de figure.

On arrive donc naturellement aux Sôma. Tohru vit avec Yuki qui fréquente le même lycée et se transforme en souris, Kyô (le chat), qui ne fait pas partie des douze animaux du zodiaque, et enfin, Shiguré (le chien), l'adulte de la maison. Dans ce premier volume, Shiguré est plus en retrait mais se distingue par son naturel enjoué et le fait qu'il soit un écrivain. Yuki et Kyô, au contraire, sont déjà très mis en avant car il existe une grosse rivalité entre les deux. C'est d'ailleurs un élément comique récurrent puisqu'ils se battent beaucoup et détruisent pas mal de mobilier. Leur différend vient du fait que selon la légende, c'est la souris qui a empêché au chat d'appartenir aux animaux du zodiaque chinois. de plus, les deux ont une façon de vivre leur malédiction totalement opposée ce qui fait qu'une forme d'incompréhension constante règne entre les deux, Yuki étant très ouvert alors que Kyô se renferme sur lui. Mais le contact avec Tohru va dès ce premier volume faire évoluer cette dynamique, Kyô décidant de fréquenter le même lycée et se rapprochant un peu de la jeune fille (et même de ses amies, à l'occasion d'une soirée chez les Sôma).

Ainsi, dès ce premier tome, les liens qui se créent entre les personnages sont au coeur de l'intrigue, et la qualité de l'écriture de chacun d'entre eux fait qu'on s'y attache très rapidement. Et tout ceci est sans parler d'autres membres du clan Sôma qu'on rencontre plus tardivement dans le tome dont je ne parle pas encore pour ne pas spoiler (sachez simplement qu'un certain Hatori fera la rencontre de Tohru et lui racontera un peu son histoire, qui est particulièrement touchante, surement un des moments les plus forts du tome à mes yeux). Je n'ai pas beaucoup parlé de ce qui se passe dans le tome d'ailleurs car je souhaitais me focaliser sur les relations entre les personnages qui sont selon moi la grande force de ce début de récit, mais il ne faut pas pour autant oublier le mystère qui entoure le clan Sôma qui donne envie d'en savoir davantage.

Pour terminer, un petit mot sur la partie graphique. J'aime beaucoup le trait de la mangaka, avec ses personnages aux gros yeux. J'ai l'impression que c'est un style habituel dans le shojo, mais je dis peut-être une bêtise n'en n'ayant jamais lu auparavant. Toujours est-il que les personnages ont de très bons designs et que la mise en scène est dynamique. J'ai juste eu à quelques occasions des soucis de compréhension en terme de scénographie, qui font que j'ai du revenir quelque cases en arrière, mais rien de franchement gênant, d'autant plus qu'on voit régulièrement des choses bien plus confuses en manga. Un style esthétique qui est donc à la hauteur de ce que j'attendais de la part d'une série si populaire, tout comme une qualité globale de haut niveau.

En résumé, ce premier tome de Fruits Basket est exactement du niveau auquel je m'attendais de la part d'une série si culte. J'aime beaucoup découvrir des classiques ainsi que de genres que je ne connais pas, et je peux faire d'une pierre deux coups avec cette série. Vous l'aurez surement compris, mais ce premier tome m'a totalement cueilli grâce à Tohru qui m'a beaucoup parlé, mais également par toute la galerie de personnages gravitant autour d'elles dont les histoires m'intéressent beaucoup. de ce fait, j'ai particulièrement hâte de voir les développements à venir, d'autant plus que l'aura de la série me met totalement en confiance. Enfin, cette nouvelle édition que l'on doit à Delcourt est d'excellente qualité, avec une jaquette plus moderne du plus bel effet, et j'encourage donc celles et ceux qui comme moi ne l'avaient pas lu à l'époque à tenter l'aventure.
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Natsuki TAKAYA est une manga originaire du Japon, née en 1973 au sud de Tokyo. Son envie de dessiner des manga s'est manifestée dès l'école primaire, majoritairement grâce à sa grande soeur qui voulait elle-même devenir mangaka. La carrière de TAKAYA débute en 1991 dans le magazine Hana to yume avec Sickly Boy wa Hi ni Yowai. Après plusieurs histoire courtes, elle se lance sa première série longue avec Gen'ei Muso (Démons et Chimères – 1994) et Tsubasa wo motsu mono connu en France sous le titre de Ceux qui ont des ailles datant de 1995. Fruits Baskets, représentant son oeuvre majeure, débuta en 1998 pour se terminer en 2006, après 23 tomes. Face au succès retentissant du titre, une adaptation en animée vit le jour en 2001. La même année elle reçoit le prix Kõdansha dans la catégorie shojo, bien qu'il ne soit pas édité par cet éditeur. Par la suite, TAKAYA publie Twinkle Stars en 2008, et Liselotte et la forêt des sorcières (2011), séries disponibles chez Delcourt. En France, Fruits Baskets a été publiée en intégralités aux éditions Akata/Delcourt également, avant de se voir réédité en 2018 dans une “Perfect Edition” reprenant la version collector parue au Japon, en 12 volumes. En 2015 au Japon, l'auteure signe le retour de sa franchise avec la suite directe, Fruits Basket Another, actuellement en cours avec trois tomes de prévu au total. le premier tome de cette suite est également disponible en français depuis le 14 février dernier.

Véritable manga de référence pour les plus anciens lecteurs, au même titre que Dragon Ball ou Ranma 1/2, Fruits Baskets a su, à l'époque de sa publication, séduire les lecteurs aussi bien féminins que masculins. Pourtant avec une intrigue ancrée shojo cela n'était pas forcément gagnée. Mais c'était sans compter sur la sensibilité du titre et son atmosphère. L'histoire est celle de Tohru, orpheline de seize ans, qui décide d'être totalement indépendante. Armée de courage, notre Tohru décide d'installer sa tente sur un terrain en friche appartenant à la famille Sôma. Parmi ces derniers, il y a Yuki et Shiguré qui en constatant la présence de la jeune fille lui propose de l'héberger. Sauf que la famille est frappée par une malédiction voyant les membres se transforment en l'un des douze animaux du zodiaque chinois, dans des circonstances particulières…

Le synopsis écrit ci-dessus n'est qu'un très bref résumé du début de l'intrigue, qu'il est préférable de découvrir au fur et à mesure durant la lecture. En effet, cela serait regrettable de vous faire spoiler la richesse de ce titre et son univers en seulement quelques lignes. La grande force de Fruits Basket se trouve en grande partie dans ses protagonistes qui sont un savant mélange des adjectifs “mignons”, “courageux”, “attendrissant” et “drôles”.

Dès les premières pages, la narration agit comme un envoûtement magique sur le lecteur grâce au rythme de narration qui ne connaît pas de creux. le quotidien de la lycéenne, et des autres, se mélangeant avec habileté à la part de surnaturelle du récit. La mangaka s'amuse et met beaucoup de coeur dans ses personnages, tout en maîtrisant les codes du shôjo. L'humour est très présent sans tomber dans le pompeux. Au fil de la lecture, on ne peut s'empêcher de sourire et de tourner les pages avec envie.

Les personnages sont attachants, malgré le fait qu'au départ il est possible de ne pas tout de suite s'attacher à Tohru. Mais plus les dialogues, pensées et planches filent sous nos yeux, plus on se laisse porter par cette sensibilité propre au personnage. le côté comique entre les deux cousins, se chamaillant à chaque occasion n'est à aucun moment lourd, et représente un running gag convaincant. Les échanges entre les différents personnages sont tendres et pleins de moments fort en émotions. En effet, si ce shojo bénéficie de l'humour il n'oublie pas d'être plus sérieux et sombres aussi, ce qui apporte une très belle dimension au titre.

Si cet univers et ses personnages fonctionnent, on peut remercier le talent de narratrice de Natsuki TAKAYA qui laisse ce beau petit monde prendre vie sous ses doigts. Au fil des chapitres, ils se révèlent bien plus complexes que ce que à quoi on pouvait s'attendre. En incorporant la malédiction liée aux signes du zodiaque chinois, l'auteure apporte quelque chose qui encore à ce jour reste assez inédit, en tout cas à cette envergure. le caractère de chacun des membres de la famille Sôma est pris en considération pour être en accord total avec le signe. Par exemple, Yuki, du signe de la souris, est plus discret voire taciturne en comparaison à Shiguré sous le signe du chien, qui se montre plus jovial et joueur.

Dans le tome 2, l'univers posé par TAKAYA poursuit son développement et la mise en valeur de ses qualités. Afin d'y parvenir, nous avons le droit à l'introduction de nouveaux personnages en les autres membres de la famille Sôma. La jeune Tohru continue de faire connaissance avec eux tout en découvrant que les relations entre certains ne sont pas forcément des plus chaleureuses. le mystère autour des Douze se développe de façon équilibrée et prenante, sans oublier de laisser place aux émotions que chacun peut éprouver, sans tomber dans la guimauve bien niaise. de plus, Fruits Basket représente une belle fenêtre sur la culture Japonaise, où l'on en apprend beaucoup sur le fonctionnement d'un lycée, ses clubs annexes, etc… La nourriture n'est pas non plus un mets à négliger ici.

Le dessin de Natsuki TAKAYA est très typé shojo plus particulièrement celui des années 90, mais reste assez séduisant visuellement. de grands yeux expressifs, des visages pointus mais plein de charme, le trait de la mangaka va de pair avec son récit. En effet, il serait inimaginable de voir un Fruits Basket illustré autrement… Bien entendu certains auront du mal à se lancer dans ce titre en regardant simplement les pages, tant cela ne correspond plus vraiment au graphisme actuel des shojo. Pourtant, sachez que cela serait comme renier votre grand-mère simplement parce qu'elle est “démodée” et/ou “ridée”. de plus, cette sensation s'estompe allègrement au fil de la lecture.

Cette nouvelle édition de Delcourt-Tonkam offre un très bel écrin à cette oeuvre culte. Ici un tome correspond à deux tomes simples, ce qui reviendra à 12 tomes au total en “Perfect”. Les couvertures sont vraiment belles et pleines de fraîcheur. La typographie du titre a été retravaillé par l'équipe française, puisque dans la version d'origine la police utilisée est plus cadrée et basique. Les dialogues ont été annoncé comme remanié pour être plus fidèle à l'oeuvre, mais je ne peux pas vraiment me prononcer là-dessus puisque je me souviens pas de traduction de la version précédentes. le papier utilisé est également meilleur que celui de la première édition. Petit bonus, le premier tirage a été annoncé comme ayant un marque-page en cadeau. Personnellement, je ne l'ai pas eu donc je ne pourrais pas vous dire si cela est simplement dû à un oublie ou autre chose.

En conclusion,Fruits Basket n'est pas resté dans l'esprit des lecteurs de l'époque comme un manga de référence pour rien. le récit joue sur de multiples aspects de la vie quotidienne que n'importe qui peut connaître, tout en incorporant du surnaturel et des thèmes douloureux, comme le deuil. L'humour et la galerie de ces personnages haut en couleurs sont écrits pour nous faire ressentir des émotions, et croyez-moi il y en a. Alors que vous ayez connu ce titre ou non, et malgré les 16 ans de cette saga (parution française, 20 ans pour la japonaise!), sachez que Fruits Basket est une lecture abordable par n'importe quel lecteur voulant passer un magnifique moment de lecture.
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C'est en 2002 que le premier tome de Fruits basket débarque en France. Ce Shôjo comporte 23 tomes et 3 hors série. En 2018, Decourt/Tonkam rééditent le tout dans une « Perfect édition » des doubles volumes de meilleure qualité.

A 16 ans, Tohru est orpheline et vit sous une tente. le terrain où elle s'est installée appartient à la famille Sôma. Particularité de cette famille, elle est maudite et chaque membre se transforme en l'un des 12 animaux du zodiaque chinois s'il se fait câliner par le sexe opposé. Tohru découvre leur secret. Elle va même habiter la famille Sôma.

Quelle lecture rafraîchissante! Mais pourquoi n'ai-je pas lu ce manga avant? J'ai tout simplement adoré. J'ai passé un excellent moment grâce à une histoire toute mignonne et émouvante et des personnages très attachants. le concept des personnes qui se transforment en animaux du zodiaque au contact du sexe opposé est une idée toute simple mais efficace. Cet élément apporte beaucoup d'humour au manga et surtout, les animaux que l'on découvre après la transformation des membres de la famille Sôma sont à croquer.

J'ai adoré ce manga parce qu'il nous offre aussi des personnages hauts en couleurs. Tohru, notre héroïne m'a beaucoup touchée. Elle n'a pas une vie facile mais elle garde toujours le sourire et elle est toujours positive. J'ai aimé sa manière de voir le monde, sa générosité et son grand coeur. Yuki Sôma est très discret et ne manque pas de charme. Kyo Sôma est son exact opposé, il ne tient pas en place et cherche tout le temps la bagarre. Shigure Sôma se place comme le chef de famille, il est à la fois sérieux et un peu déluré.

Fruits basket est un puits de pensées positives: il se dégage de ce récit une belle philosophie de vie. de plus, Natsuki Takaya maîtrise son texte et rend vite accro son lecteur. Un joli mélange entre moments « normaux » de la vie quotidienne, à la maison et au lycée et fantastiques, la recette marche à merveille. On peut retrouver dans ce manga des scènes pleines d'humour, comme on peut y retrouver des scènes pleines de tendresse ou de tristesse. Une chose est sûre, l'émotion est omniprésente à la lecture de cette histoire.

Vous l'avez compris, je suis tombée sous le charme de Fruits basket, son histoire et ses personnages. Humour, amour, amitié et une bonne dose de mystère pimentent notre lecture. Un festival d'émotions, de tendresse et fantastique. Une histoire bien écrite, des personnages à la psychologie bien travaillée et une belle leçon de vie. J'ai adoré!
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📖Tohru Honda est une jeune lycéenne qui n'a pas eu la vie facile. Après la mort de son père alors qu'elle était encore enfant, c'est sa mère qui disparaît quelques années plus tard dans un terrible accident. Confiée à son grand-père maternel, elle se voit contrainte de trouver une solution de logement : ce dernier doit faire des travaux dans la maison pour pouvoir accueillir sa famille. Elle décide alors d'acheter une tente et de vivre retirée dans la forêt. C'est en se baladant qu'elle découvre la maison des Soma : Yuki et Shigure. Alors que ceux-ci lui proposent de vivre avec eux, Tohru découvre qu'ils sont maudits : au contact du sexe opposé, ils se transforment en un animal du zodiaque asiatique…
***
🐭Tohru, malgré les malheurs qu'elle a rencontrés jusqu'ici, est une jeune fille positive et joyeuse. Très attachée à sa mère, elle essaye de la rendre fière. Et c'est en étant elle-même, avec sa gentillesse et sa douceur, qu'elle apporte un grand soutien aux garçons de la famille Soma
📜Je dois vous l'avouer: c'est en regardant l'anime du même nom que j'ai décidé de lire les originaux. Ce manga est une grosse claque : il m'a été impossible de retenir mes larmes face aux difficultés rencontrées par les personnages. C'est une belle ode à l'amour, à l'amitié et à l'écoute.
Un énorme coup de coeur 🖤
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J'ai enfin pris le temps et le loisir de lire la saga entière de Fruits Basket que je n'avais depuis le temps que vu en anime - ancienne version - (honte sur moi :p) Et ce qu'il en ressort, c'est que je me rends compte à quel point la première version anime avait bâclé les éléments et raccourci drastiquement les événements ce qui m'avait laissé un arrière goût de non fini. Ici, en lisant les mangas, j'ai peu prendre l'ampleur des situations mises et l'impact réel qu'elles ont sur les personnages. Et comment dire ? C'est bouleversant, profond et sublime. Suivre l'histoire de Tohru qui a subi tellement de choses mais qui reste égale à elle-même tout en acceptant autrui est simplement magnifique (et un peu nian nian) mais la trame principale sur l'histoire de la famille soma m'a fait oublié ce que je pourrais reprocher (et ce dont je reproche souvent à ce genre de personnage : leur naïveté) à Tohru. Malgré son statut de shojo (manga pour filles), l'amour que propose ce manga se décline en plusieurs types (l'amour d'une mère, d'un enfant, d'un ami etc.) qui rendent le récit d'une splendeur sentimentale éblouissante. J'ai aimé redécouvrir ces personnages dans leurs vrais rôles dans le manga (et je confirme que la réédition de l'anime faite cette année est une copie conforme à son support papier, ce qui fait plaisir à voir !)
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Citations et extraits (41) Voir plus Ajouter une citation
- Il faut accepter d'être blessé ou de blesser les autres parfois, pour apprendre comment fonctionnent les relations... Et aussi comment tu fonctionnes toi-même ! Sinon, tu ne pourras jamais devenir quelqu'un qui peut éprouver de la compassion et de la considération pour ses proches. Tu es peut-être ceinture noire en arts martiaux... Mais tu n'es encore qu'une ceinture blanche en relations humaines. Tu dois continuer tes austérités ici même... Et un jour... Tu pourras ressentir de la reconnaissance pour ceux qui te diront qu'ils t'aiment.
- Bah ! ... C'est pas demain la veille !
- Et si ça devait arriver ?

#Shigure&Kyô
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Je préfère cette école à l'école qu'Akito nous avait choisie. C'est ma manière à moi de me cacher de ce que je suis... en me mélangeant aux autres.
Je veux tout faire pour oublier cette malédiction qui nous maintient prisonniers et je ne te comprends pas, car toi, tu fais tout pour t'y enfermer !
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- Je ne peux pas... Moi. Je ne peux pas vivre avec les autres.
- Tu n'es pas le seul à être comme ça... Mais tu es impatient et impulsif... Réfléchis... Tu peux casser une table en deux avec un seul coup de poing. Pourquoi n'apprends-tu pas à arrêter ton poing une fraction de seconde avant ? Tout le monde peut apprendre à doser sa force... Tu as fait des austérités, tu t'es battu contre des ours des montagnes... Ce sont tes seules références. Pour vivre en harmonie avec les autres, il faut savoir se maitriser. Aujourd'hui, les austérités que tu vas devoir pratiquer ne seront plus dans la montagne, mais dans la ville, avec d'autres gens...

#Kyô&Shigure
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" Les désirs sont faciles à comprendre... Car tout le monde en a, depuis sa naissance ! Mais les valeurs que l'on peut développer sont différentes... Parfois, on peut prendre la gentillesse pour de l'hypocrisie ou même ne pas comprendre du tout. Peut-être mais moi... "
- On peut imaginer qu'elle peut prendre différentes formes... Et être parfois ronde, parfois triangulaire... C'est plutôt amusant... Yuki... Ta gentillesse, elle est comme une bougie ! Elle nous irradie de lumière. Et cette lumière me rend si heureuse que j'ai envie de sourire. C'est ça, la forme de ta gentillesse !
#Kyoko&Tohru
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" Pour finir, elle a contracté une maladie. "
- C'est dans une situation comme celle-là que ta capacité à effacer la mémoire devient utile. Il faut que tu effaces sa mémoire ! Cela ne t'a jamais posé de problème pour les autres ! Ce dont elle souffre, c'est de vos souvenirs communs ! C'est de son amour pour toi ! Est-ce que ce n'est pas ton rôle de la soulager ? Elle souhaite certainement être libérée. Elle veut... Oublier !
- Je crois... Qu'il aurait mieux valu que nous... Ne nous rencontrions jamais. Si nous ne nous étions pas rencontrés... ça aurait été mieux.

#Akito&Kana
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