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EAN : 9782203020993
232 pages
Casterman (11/06/2009)
3.97/5   414 notes
Résumé :
Kyôto, 1966. Le jeune Hamaguchi travaille chez un fabriquant de textile. Mais lassé de ne pouvoir y assouvir sa passion pour le dessin, il démissionne et part pour Tôkyô. Il y découvre, en même temps qu'un studio de mangas qui lui donne sa chance, la vie nocturne et les milieux artistiques de la capitale. Mais le travail d'assistant mangaka est éreintant et Hamaguchi comprend vite qu'on y trouve difficilement le temps et l'énergie pour se consacrer à des oeuvres per... >Voir plus
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"Jiro Taniguchi, l'homme qui rêve!"
L'auteur était l'invité d'honneur au festival international de la BD d'Angoulême en 2015.
Il eut le Prix du manga Shōgakukan en 1992, puis beaucoup d'autres ensuite...


"J'attache de l'importance à l'expression des balancements, des incertitudes que les gens vivent au quotidien, des sentiments profonds dans leurs relations envers les autres." Déclare l'auteur...

Il est un des rares auteurs de manga à dessiner les animaux. Il s'est inspiré, dans ce manga, de ses débuts de mangaka, à 19 ans...


C'est dans le parc du zoo de Tokyo, que Hamaguchi emmène Mariko.
- C'est la première fois que je me promène seule, avec un garçon. Dis, tu as une copine? Demande Mariko, une jolie fille de 18 ans, malade depuis l'enfance, et sous soins à l'hôpital.
Hamaguchi est gêné...


C'est Mariko qui va pousser Hamaguchi à persévérer dans un manga qu'il est en train de créer, alors qu'il est assistant mangaka.

- Tu dois faire intervenir les animaux. Ils pourraient parler et deviendraient les amis de Takeshi( le héros).
Un oiseau, ce ne serait pas bien?


Dans le manga, Takeshi sauve, en rêve, son amie.
- C'est bizarre, on dirait que la petite fille, c'est moi. Fait Mariko.
- Mais alors, celui qui la sauve, c'est moi? Takeshi! Répond Hamaguchi.


Les deux jeunes gens se mirent à attendre les occasions de se revoir, avec impatience. Jusqu'au dernier rendez vous, quand Mariko se jeta dans les bras de Hamaguchi, en murmurant:
-Je t'aime


"Dans mes bras, j'ai senti son corps encore plus frêle que je ne l'aurais cru. Une telle fragilité me rendit presque triste."


Mariko avait quitté Tokyo, sans prévenir. Elle était répartie à l'hopital de Sendaï, son état empirait, elle avait maigri et refusait de revoir Hamaguchi...


Hamaguchi demanda qu'on remette son manga, à Mariko et depuis, il regardait les étoiles dans le firmament.
- Mariko a-t-elle eu mon manga? L'a-t-elle lu?
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De décembre 1966 à novembre 1968, nous suivons l'itinéraire du jeune Hamaguchi, jeune apprenti dans une usine de textile.
Son rêve: il commence à l'effleurer en intégrant l'équipe d'un célèbre mangaka. Mais le parcours créatif du jeune homme de dix-huit ans est bien compliqué: on lui fait faire des crayonnés, puis des paysages: petite main servile. Il passe des nuits entières à l'atelier quand l'équipe est charrette et qu'il faut rendre les planches dans des délais plus que serrés.
Ce roman graphique en noir et blanc a l'élégance et le charme de nos albums de photos argentiques.
Créer n'est pas aisé, surtout quand notre vie professionnelle est chronophage et qu'au-delà de tout cela on se sent jeune et inexpérimenté.
Jirô Taniguchi dépeint bien le parcours du combattant du jeune apprenti mangaka, avec bienveillance et sensibilité.
Les rencontres formatrices sont au coeur du processus de création et cela aussi est parfaitement mis en exergue dans ce magnifique roman graphique.
Un zoo en hiver ne vous laissera pas de glace et je suis sûre qu'il réveillera plus d'un coeur en hibernation!
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Quelle relecture plaisir pour ce manga....
Pour info je ne lis quasi jamais de mangas alors que ma fille aînée et mon mari en sont férus (ma cadette est comme moi : vous croyez qu'il existe un gêne qui dit "aimera/ n'aimera pas les mangas" ? à croire....). En fait quand je dis "quasi jamais".... J'ai lu Gen d'Hiroshima, les 1ers tomes du Maître des Livres et Taniguchi.... Voilà j'ai fait le tour de ma culture en manga....
.
Mais alors Taniguchi j'adore ! Je me sens presque comme une fan de base ! Quel auteur exceptionnel ! Je ne remercierai jamais assez le festival de BD d'Angoulême qui en lui attribuant son prix pour "Quartier lointain" m'a donné envie d'essayer. Et depuis j'adore....
.
Pour celui-ci Taniguchi nous fait revivre ses années où il n'était qu'assistant d'un auteur de manga. On découvre la vie au quotidien de ces auteurs de séries à rallonge qui paraissent au Japon dans de multiples revues spécialisées (la pression de l'heure à rendre, la division du travail entre L Auteur et ses petites mains etc....).
Un régal qui nous fait découvrir l'envers du décor.
Et puis les premiers émois d'un héros d'à peine 19 ans.....
.
Une très jolie histoire, un très beau manga. Mais bon Taniguchi est un maître.... Je ne peux que vous conseiller ses oeuvres, celle-ci bien sûr, mais aussi Quartier lointain, le journal de mon père, L'orme du Caucase....
En plus ils se lisent dans le bon sens :-)
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Comment devenir mangaka au Japon ?
Ce métier particulièrement en vue au pays du soleil levant. Beaucoup en rêvent, mais beaucoup n'y arriveront pas : il y a fort peu d'élus.
Les débuts sont très difficiles, il est bien compliqué de se faire remarquer et avoir une première histoire publiée n'est pas chose aisée.
Aussi, en attendant une hypothétique réussite, nombre de jeunes dessinateurs triment au service d'un mangaka reconnu. Production intensive, dessins à effectuer au pas de charge, travail dans l'ombre, ingrat et sous pression, particulièrement dans les jours précédant les dates de remise.
Jirô Taniguchi nous montre, à travers son héros, Hamaguchi, l'envers du décor et le parcours semé d'embûches qui attend le débutant.
Hamaguchi est touchant de sincérité et d'innocence, de naïveté aussi. Jeune, il découvre non seulement le milieu de l'édition de mangas, mais aussi la vie... et bien sûr, l'amour.
Dans son histoire, Taniguchi nous offre une belle découverte de la vie nocturne à Tokyo et de ses milieux artistiques.

Amateurs de péripéties en tous genres, s'abstenir. Un zoo en hiver ne regorge pas d'actions ; c'est un manga fin et sensible, joliment mélancolique.
Un brin nostalgique, Jirô Taniguchi raconte ses débuts dans cet ouvrage en grande partie autobiographique.
J'ai retrouvé la qualité des dessins que j'avais tant appréciée dans le sommet des dieux, mais les décors changent radicalement : ici, point de montagnes, mais un paysage urbain. le héros a une figure douce et ses émotions s'y lisent parfaitement.
Une jolie lecture qui change de ce que je choisis habituellement.
Un grand merci à ma fille qui m'a offert ce zoo en plein hiver. Elle avait deviné que cela pourrait me plaire : elle connaît bien mes goûts ! ❤️
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Ma dernière découverte de l'auteur, peut-être pour un moment, car j'ai emprunté toutes les oeuvres de Jirô Taniguchi disponibles dans ma bibliothèque municipale… J'ai vraiment eu beaucoup de chance de finir par « Un zoo en hiver » que j'ai autant aimé que « Quartier lointain », même si c'est très différent.

Le titre m'a intriguée, mais il ne correspond qu'à l'élément déclencheur de l'histoire : Hamaguchi travaille chez un fabricant de textile à Kyôto dans les années 1960. le patron lui demande d'accompagner sa fille à différents endroits pour la surveiller, afin qu'elle ne retrouve pas son amant. Or, les retrouvailles, suivies de la fuite, auront lieu dans un zoo en hiver. La suspicion poussera alors Hamaguchi à partir vivre ses rêves : devenir assistant d'un mangaka de Tôkyô et développer en parallèle son propre projet.

C'est passionnant de découvrir l'atelier d'un mangaka qui fonctionne à travers une équipe. Il y a également l'ambiance du milieu artistique et un amour difficile qui nourrit la création.

J'admire le fait que chaque livre de Jirô Taniguchi révèle une recherche nouvelle, pour toujours se réinventer, même s'il existe une constante dans l'exploration profonde des sentiments des personnages. Un très grand auteur !
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critiques presse (1)
Lecturejeune
17 février 2012
Lecture Jeune, n°131 - septembre 2009 - En 1966, Hamaguchi vit à Kyoto et travaille dans une usine de textile. Durant son temps libre, il se rend au zoo et dessine les animaux. Une vie terne et sans relief jusqu'au jour où un ami lui propose de devenir l'assistant d'un célèbre mangaka, Kondô, et de s'installer à Tokyo. Le jeune homme hésite peu de temps. Les débuts sont difficiles, le travail parfois ingrat, sans compter que les nuits de labeur ne manquent pas afin de publier les épisodes dans le célèbre magazine Shônen Holiday. Mais il est au plus près de sa passion, le manga ! En parallèle, il se lie d'amitié avec deux de ses collègues, Morikawi et Fujita, qui l'initient au monde de la nuit tokyoïte... Il ne reste plus à Hamaguchi qu'à sortir de l'ombre et c'est la rencontre avec une jeune femme fragile qui sera source d'inspiration.
Dans ce nouveau roman graphique de Taniguchi, ses adeptes seront certainement moins séduits par un scénario lisse et sans péripéties. Néanmoins, l'auteur nous fait découvrir son univers, celui du manga, sous un angle inédit. Le travail acharné, les assistants dans l'ombre du mentor, la difficulté d'accéder à la reconnaissance, etc. Enfin, on retrouve la poésie et la finesse de Taniguchi et son dessin au trait subtil. Anne Clerc
Lire la critique sur le site : Lecturejeune
Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Je lui dois beaucoup.
Elle m'a tellement appris.
Le plaisir qu'on peut prendre à dessiner. La joie qu'on peut avoir à créer une histoire.
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Peut-être que tu ne peux pas encore comprendre.
Pouvoir être avec la personne qu'on aime...
... ça suffit pour être heureux.
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LA FILLE : Viens, on va danser !
HAMAGUCHI : Hein ? Je sais pas.
LA FILLE : Mais si, viens !
(Sur la piste de danse)
LA FILLE : Allez, danse !

Elle m'a attiré sur la piste et, comme un ours, j'ai bougé en tentant de suivre la musique.
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J’exagère peut-être mais… je pense qu’un atelier est un lieu où on construit des rêves.
Il est habité par quelque chose de particulier.
On dit bien que dans les lieux où on crée il y a quelque chose d’indéfinissable qui attire les gens.
C’est pour ça que… toutes sortes de types bizarres s’y retrouvent.
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C'est comme ça...
... qu'on apprend à vivre en accord avec ses sentiments.
C'est ça le bonheur ?
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Vidéo de Jirô Taniguchi
Dans le 161e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente Storyville, l'école du plaisir que l'on doit au scénario de Lauriane Chapeau, au dessin de Loïc Verdier et qui est édité chez Glénat. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec : - La sortie du deuxième tome de Madeleine, résistante baptisé L'édredon rouge, titre que l'on doit au scénario conjoint de Jean-David Morvan et Madeleine Riffaud, au dessin de Dominique Bertail et c'est publié chez Dupuis dans la collection Aire libre - La sortie du premier tome sur deux de l'adaptation du roman d'Umberto Eco Le nom de la rose par Milo Manara, un titre édité chez Glénat - La sortie du troisième tome de La fortune des Winczlav, un titre baptisé Danitza 1965 que l'on doit au scénario de Jean Van Hamme, au dessin de Philippe Berthet et c'est édité chez Dupuis - La sortie de l'adaptation en bande dessinée du roman Indiana de George Sand, adaptation que l'on doit au duo Catel Muller et Claire Bouilhac ainsi qu'aux éditions Dargaud - La sortie de l'album Je suis au-delà de la mort ! Que l'on doit L'homme étoilé et aux éditions Le Lombard - La réédition de l'album Elle s'appelait Tomoji que l'on doit à Jirô Taniguchi et aux éditions Rue de Sèvres à l'occasion de leurs 10 ans
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