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EAN : 9782868531704
Le Temps qu'il fait (19/05/1998)
4/5   1 notes
Résumé :
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Livre de hasard trouvé dans la boîte à livres,auteur inconnu de moi,que me réservez vous?
Ouvrir le livre,se demander avant d'y plonger comment sera la découverte,la rencontre, presque comme pour un premier rendez vous peut être amoureux ou fiasco complet.
Or, premier texte,style magique,je suis conquise haut la main,continuez,Jean Pierre,d'egrener les souvenirs,les rencontres,les descriptions simples d'êtres simples,et quelques textes sensuels et sensibles comme l'est le premier de ce livre,une dégustation de cerises aigres,un délice des sens.
C'est décousu comme des souvenirs qui nous reviennent en tête.
Mais c'est beau.
Et simple.
Ce soir,le livre refermé,je suis heureuse de vous avoir croisé quelques heures, monsieur Jean Pierre H .Tetart
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Quand Marcel s'attable, il occupe toute la cuisine. Il est à peine 6h, l'aube hésite. Marcel mastique et Pascal, les yeux flous de sommeil, contemple cette mastication. Il y a quelque chose de rassurant à contempler ainsi un homme qui se sustente lentement -mouvement mécanique des mâchoires- à 6h du matin il y a aussi quelque chose de répugnant qui se superpose à ce plaisir.
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Ce fut[ dans la nuit] du 14 au 15 août, alors que retentissaient au loin les échos de la fête paroissiale, que chez Rose et Victor, la grange brula, avec les dernières réserves de foin.
Le peuplier blanc voisin s'embrasa par sympathie. Les arbres sont des êtres compatissants. Ce que crurent les gens.. mais moi, je l'ai vu cet arbre dans les flammes, et je sais que ce ne fut pas un suicide . il brûla jusqu'au petit jour.
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Je partis seul passer quelques jours en Bretagne .
à l'époque, je venais de rencontrer une femme que j'ai longtemps aimée -vénérée serait plus juste -et, en me promenant sur les grèves, j'imaginais que la mer qui venait lécher mes pieds, c'était elle, l'aimée, qui s'étendait à mes côtés infiniment, que je pouvais pénétrer en elle et m'y perdre sans danger.
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C'était pas la peine de revenir sur l'île, mon gars, devant y a rien, et derrière c'est juste la mer toujours vide qui te court après pour te croquer le cul.
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Il se dit qu'elle est bien trop jeune pour lui .
odieuse comme l'absence d'un puits au milieu du désert.
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