Citations sur Le syndrome [E] (164)
Les mômes existent pour nous rappeler que les priorités ne sont pas toujours celles qu'on croit. Même si c'est parfois difficile, ils remettent de l'ordre dans nos existences.
Les mômes existent pour nous rappeler que les priorités ne sont pas toujours celles qu'on croit. Même si c'est parfois difficile, ils remettent de l'ordre dans nos existences.
Deux séries de meurtres proches et lointaines à la fois. Dans le temps, et dans l'espace. Existait-il vraiment un lien ? Et s'il se plantait depuis le début ? Et si le hasard avait, finalement, son mot à dire dans cette histoire ? Seize ans... Seize longues années...
Pourtant, Sharko sentait une connexion impalpable, la même volonté diabolique d'atteindre et de récupérer deux des organes les plus précieux du corps humain : le cerveau et les yeux.
Le septième art est celui de la magie, de l'illusion, du trompe-l'œil...rien n'est réel.
Sharko ressentit le tout premier frisson de l'enquête, le plus excitant. Ici, ça puait la mort, l'essence des bulldozers, l'humidité, mais il se surprit à encore aimer ces odeurs nauséabondes. Il fut un temps où il se shootait à l'adrénaline et aux ténèbres.
C'était dans cette petite chambre coquette qu'ils avaient fait l'amour, la première fois. Une espèce de soire Meetic, livrée en kit. On se rencontre pour de faux, puis pour de vrai, on couche ensemble et après on voit.
" Si le syndrome E existe réellement, cela remet tellement de choses en cause. Sur la liberté de l'individu, sa capacité à décider, à être responsable de certains de ses actes. Je ne peux pas croire que tout ce qui nous régit soit purement chimique, électrique. Où est Dieu là dedans ? Les sensations, l'âme, n'ont rien d'artificiel. "
- Donc, la campagne de pub de Coca-Cola fait que les gens croient le préférer, alors qu'au fond, leur organisme préfère le Pepsi.
- Exactement. Nos scanners sont aujourd'hui assaillis par toutes les grandes firmes de publicité.
C'était dans cette petite chambre coquette qu'ils avaient fait l'amour, la première fois. Une espèce de soire Meetic, livrée en kit. On se rencontre pour de faux, puis pour de vrai, on couche ensemble et après on voit.
Dès la seconde où il posa le pied sur le sol égyptien, le flic sut qu'il allait détester ce pays. Comme convenu, Mickaël Lebrun l'attendait en bas de la passerelle. L'homme en imposait. Planté dans un pantalon beige clair et une chemisette style colonial, gueule carrée comme la base d'une pyramide, il détaillait méticuleusement le flux coloré qui s'éparpillait dans les méandres de l'aéroport.