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4,28

sur 3143 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Disparitions d'enfants, troubles du sommeil, amnésie, psychiatrie, jeu de piste...
Sujets rebattus dans le registre thriller depuis quelques années, mais indéniablement ultra-efficaces s'ils sont bien traités et si l'auteur arrive encore à faire du neuf avec du vieux.

Alors, bien traités, ici ?
••• OUI, pour le côté page-turner grâce :
-> aux cliffhangers en fin de chapitre
-> à tous les rebondissements
-> à la confusion entre rêve et réalité (l'auteur n'en abuse pas et reste honnête dans sa manière de présenter les choses)
-> aux aller-retours dans le temps clairement signalés (mais c'est un peu casse-tête)
••• NON parce que Thilliez 'oublie' ici de nous servir la dose de vulgarisation scientifique que j'ai tant aimée dans certains de ses ouvrages dont 'Gataca' et 'Le Syndrome E', et qui me font applaudir comme Meeva : 'Vas-y Francky, c'est bon !!!'

Faire du neuf avec du vieux ? A coup d'invraisemblances dans l'intrigue, le mobile et les comportements (argh, une narcoleptique qui prend le volant pour des centaines de km), oui, c'est possible. Mais c'est trop facile et ça peut agacer. Je me suis retrouvée vers la fin à me demander si c'était complètement con ou carrément grotesque, s'il fallait en rire. La surenchère est d'autant plus cocasse que Thilliez se moque à deux reprises dans ce roman de polars qui manquent totalement de crédibilité.

Captivant - la preuve, je l'ai fini à 3h30 cette nuit, les neurones de plus en plus englués, reboostés de temps en temps par de la brioche aux pépites (il lui manque 5 cm ce matin), et au réveil, là, le dénouement reste très imprécis dans ma mémoire, d'autant qu'on n'a pas toutes les clefs .
Captivant, mais souvent du grand n'importe quoi, des tortures psychologiques insoutenables sur enfants, et un rebondissement qu'on voit arriver gros comme une petite maison dans une prairie (Ingalls a déforesté pour construire sa cabane).

- mon avis : 3,5 (4,5 pour le plaisir de lecture, souvent 2 parce qu'il faut pas déconner et prendre le lecteur pour un abruti, et Fantômette, ses jeux de piste, son talent pour se jeter dans la gueule du loup et s'en sortir, j'ai passé l'âge)

PS : on trouve de plus en plus de clins d'oeil aux blogueurs dans les polars, ça laisse craindre du copinage et donc des critiques pas forcément très objectives - bon à savoir pour relativiser certaines super notes et critiques dithyrambiques...
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Je ne vous l'ai jamais dit mais je souffre, comme la psycho criminologue du roman, de narcolepsie; comme elle je m'endors souvent en plein milieu d'un livre et vit la suite du roman en ne sachant pas si je dors ou si je suis en éveil. Un jour, par exemple je me suis retrouvé du coté de chez Swann en train de prendre en levrette Mme de Merteuil, une autre fois je volais un chandelier à un vieil évêque et, même dernièrement, je me vois traité les français de "sans dents"( cela m'a d'ailleurs e Gayet) . Mais à l'inverse de notre psy , ce n'est pas une douleur auto-affligé qui me permet de distinguer le rêve et la réalité mais la lecture d'un bon thriller. Et, lorsque je dois honorer madame toute la nuit , rien de tel qu'un bon Franck Thilliez!

Un nommé Freddy, qui bien sûr comme Peugeot, sort ses griffes, kidnappe des mômes tous les trois mois ( comme le tiers prévisionnel) et ensuite érige un épouvantail revêtu des vêtements du gosse ( si j'ai bien compris le but est que l'épouvantail ne prenne pas froid): la gendarmerie de Lille et notre psy mènent l'enquête.
Mais la simple traque d'un détraqué ne saurait suffire à notre maître es thriller, il nous rajoute une bonne couche ( Pampers si vous voulez) de suspens et de rebondissements supplémentaires. En effet, le père de la psy, la psy, et la fille de la psy ( vous suivez?) sont en route pour passer un weekend cool à Center park quand le père rate un virage: deux meurent et un s'en sort sans une égratignure: devinez qui? La psy bien sur. Mais, à cause de sa narcolepsie, sa cataplexie, son amnésie, elle se souvient que nenni.
Pour encore plus nous prendre la tête, l'auteur alterne les chapitres qui se passent avant et aprés l'accident tout en mélangeant les périodes de rêves et de réalité.
Mais, comme il ne doit pas trop nous larguer, il nous concocte une petite frise chronologique à chaque tête de chapitre.
Enfin, il oublie volontairement un chapitre que l'on trouvera sur internet moyennent un code que l'on doit découvrir dans un autre chapitre

Comme j'en ai eu marre de me faire balader par l'auteur pendant 600 pages j'ai décidé de lui en coller une ( d'énigme): j'ai donné un titre au chapitre manquant. Lequel? Je vous donne un indice: L 44.3333 L' 1.2167

Thriller que l'on arrive pas à lâcher mais beaucoup trop invraisemblable et surtout beaucoup trop kitsch pour moi. Mais peut être qu'après une bonne nuit de sommeil j'aurais changé d'avis.
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Bon comment dire, je tire mon chapeau à l'auteur pour cette construction incroyable du roman, de l'intrigue etc...
Par contre, Monsieur Thilliez, merci de vérifier votre géographie avant d'écrire noir sur blanc des choses erronées, et non Rethel n'est pas une petite ville de la Marne et pas tout tout près de Reims. Rethel est bien une petite ville tout est relatif mais dans les Ardennes, ne vous en déplaise, Capitale du boudin blanc. Quand on lit des grosses gourdes pareilles, le livre devient vite moins crédible. J'étais sur le point de refermer le livre !

Le gros point noir pour moi : beaucoup trop long, on tourne en rond, on fait du surplace, c'est décourageant.

Le gros point positif : j'ai appris beaucoup de chose sur le sommeil, il faudra bien sûr confirmation, au vu de ce que j'ai dit au début de cet avis.

L'intrigue est excellente mais parfois indigeste car ça traîne en longueur.

Je n'en dirais pas plus, assez de critiques qui m'ont précédée, j'ai lu ce livre dans le cadre d'une challenge, pas sûr que je l'aurai lu autrement. Au final, c'est quand même une belle découverte dans le genre mais pas vraiment ma tasse de thé.
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Je ne sais pas si je deviens de plus en plus exigeante niveau lecture mais cet opus de Franck Thilliez n'a pas été à la hauteur des précédents pour moi.

La note de 3/5 est tout de même justifiée car cela se lit très rapidement et les pages se tournent toute seule mais le sujet du livre est beaucoup moins intéressant que dans Angor ou Pandemia par exemple.

Il est question ici de narcolepsie avec le personnage d'Abigaël, cette psychologue réputée qui aide sur des enquêtes policières et en effet narcoleptique depuis son enfance. Nous la suivons sur une période donnée du 6 décembre 2014 date de l'accident au 25 Juin 2015 date "du lavoir en flammes".

J'ai trouvé le récit de Franck Thilliez confus et brouillon car les événements qui nous sont narrés sont dans cet espace temps mais pas dans l'ordre chronologique.

Abigaël étant narcoleptique nous ne savons jamais vraiment si elle rêve à des situations ou si celles-ci se produisent réellement.

L'enquête avec les enfants tarde à vraiment être résolu et j'ai trouvé la fin vraiment décevante.

En espérant que le nouveau Sharko sera meilleur.
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Abigaël… Encore un personnage de Thilliez qui pourrait aller porter plainte, vu comment son père littéraire l'a affligée de problèmes de santé : narcolepsie et cataplexie, sans oublier que lorsqu'elle rêve, elle a l'impression que c'est la réalité.

Bon, moi aussi, lorsque je rêve, je pense que c'est réel, même si j'arrive à l'école en pyjama et en charentaises, juchée sur un vélo à trois roues. Alors que je ne vais plus à l'école depuis longtemps (ils m'ont donné mon diplôme), que je ne porte pas de pyjama, ni de charentaises et que je ne fais plus de tricycle. Pour moi, c'est réaliste.

Oui, mais moi, une fois réveillée, je sais que j'ai rêvé, Abigaël non ! Elle ne sait plus où est la réalité et où est le rêve ! La merde, tout de même, lorsqu'on est psychologue et que l'on aide les policiers dans des affaires sordides d'enlèvements d'enfants.

Hé oui, pas de petit assassin pépère avec monsieur Thilliez ! Que des grandes pointures du crime, du vice, du glauque, de l'horreur, de ceux qui se creusent la tête pour mettre en scène leurs saloperies et donner des cauchemars aux parentes des disparus et aux lecteurs.

Une fois de plus, l'auteur est arrivé à construire un véritable page-turner, avec des chapitres se finissant sur des cliffhangers et dont l'ordre n'est pas chronologique. Pas de stress, il y a une ligne du temps au-dessus qui vous indiquera à quel moment nous nous trouvons (on joue sur une ligne du temps de 7 mois).

Attention, vu qu'Abigaël ne sait plus où est la réalité, ni quand elle rêve, vous risquez quelques surprises. Faudrait juste pas en abuser…

Si le scénario est addictif et que les mystères semblent insolubles, les problèmes sont venus d'ailleurs : Abigaël, justement ! Difficile de la trouver sympathique, difficile d'entrer en phase avec elle, car j'avais l'impression qu'elle manquait de réalisme, de profondeur, bref, qu'elle était fausse. Sa maladie la handicape lorsque l'auteur en a besoin et lui fout une paix royale si cela n'est pas nécessaire. Un peu facile.

Abigaël est intelligente et pourtant, elle n'a pas vu ce qui m'a crevé les yeux (trois choses importantes qui m'ont sauté aux yeux). En même temps, si elle les avait remarqués plus tôt, le cours du récit en eut été changé. de toute façon, une fois que j'avais éliminé l'impossible, ce qui me restait, aussi improbable que ça, était la vérité et bingo !

Un autre écueil, ce furent les explications finales, qui m'ont semblé être un peu limite, trop vite expliquées, trop vite expédiées et ensuite, on n'en parle plus. Et cette arme sortie dans la panique, ce tir, cela m'a paru être le truc en trop, celui qui fout en l'air tout le scénario.

Puis le final, qui se termine abruptement, comme ça, pouf. le deus ex machina qui vient au secours de l'héroïne qui se trouve dans une situation inextricable ? C'est moyen. Les ficelles étaient plus grosses dans ce roman et je les ai aperçues un peu trop facilement.

Anybref, je ne dis pas que ce thriller est mauvais, juste que je l'ai moins apprécié que d'autres du même auteur, qu'il ne m'a pas emporté comme les autres et que la séduction habituelle n'a pas eu tout à fait lieu. Il est addictif, je l'ai dévoré sur deux jours, mais la vague ne m'a pas emportée comme je le pensais.

Pas grave, il me reste encore quelques romans de l'auteur à découvrir et pour vibrer, comme j'ai l'habitude avec lui.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Ce qui est sûr, c'est qu'avec ce roman-policier, Franck Thilliez nous emmène dans le monde des rêves, ou devrais-je dire, plutôt des cauchemars. On oscille, de chapitre en chapitre, entre rêves cauchemardesques empreints de réalité et LA réalité. Comment s'y retrouver ?

Abigaël souffre de narcolepsie. Elle peut s'endormir n'importe où et n'importe comment. le sommeil la prend même en plein travail. Elle conduit de moins en moins de peur de créer des accidents.

Pourtant, c'est une fine psychologue qui travaille sur les affaires criminelles. Et l'enquête sur laquelle elle travaille va l'emmener très loin. Va-t-elle arriver à démêler le vrai du faux au cours de cette enquête où elle tient une part importante ? D'autant plus que les médicaments qu'elle prend lui fait perdre des parts entières de mémoire.

Franck Thilliez a mélangé les chapitres. Des indices en début de chapitre indiquent au lecteur la période à laquelle il se trouve.

Un peu long à mon goût. Par moment, j'ai eu l'impression de tourner en rond et je ne suis pas entrée entièrement dans l'histoire. Pas mal de clichés également et histoire assez invraisemblable pour moi. En fait, j'avais l'impression de me retrouver dans « Esprit Criminel ». Peut-être est-ce le but recherché ? Ce n'est pas que je n'aime pas, mais trop c'est trop.
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Tout d'abord je tiens à dire que je lis beaucoup de livres de Franck Thilliez car j'aime sa plume et les histoires se passent dans le Nord, la région où je suis née. Rêver parle d'une psy narcoleptique Abigaël qui enquête sur des enlèvements d'enfants ainsi que sur l'accident de voiture qu'elle a eu avec son père et sa fille, qui y ont laissé leur vie. C'est un livre qu'il faut lire d'une traite car entre les chapitres qui se situent dans le passé, le présent et le futur, plus les rêves d'Abigaël qui nous perdent entre la réalité et l'onirisme.
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Dur d'être une psychologue de renom spécialiste en affaires criminelles et narcoleptique. Une envie irrépressible de dormir qui vous saisit sans crier gare, au beau milieu d'une réunion de flics déterminés à débusquer un kidnappeur d'enfants jouant avec leurs nerfs depuis des mois, et hop, vous perdez toute crédibilité. Faut dire que c'est sacrément emmerdant tout de même.


Abigaël est pourtant une excellente professionnelle, mis à part ce léger problème. Les pistes se multiplient pour savoir qui se cache derrière ce psychopathe et notre psy en dresse peu à peu un profil plus précis qui permettrait de sauver des vies innocentes. Jusqu'au drame. Son père et sa fille meurent dans un accident de voiture ; elle survit. Fin du voyage et descente aux enfers. Pour survivre et supporter tant bien que mal l'inacceptable, boire, se shooter aux médocs et de plus en plus fréquents, les crises, les absences, les trous noirs. Abigaël se noie et sombre dans une paranoïa qui lui fait perdre tous repères. Elle se meut en pantin manipulé par celui qu'elle croyait traquer. Qui croire ? Qui se joue d'elle ?


Le cauchemar ne fait que commencer et vous pouvez compter sur mister Thilliez pour vous titiller avec son art consommé du suspense. Rêver est un thriller d'une très grande noirceur, implacable. Pas question de gore ici ni de scènes insoutenables de cruauté mais plutôt de manipulation psychologique en bonne et due forme. Quand la frontière du rêve côtoie dangereusement les limbes de la réalité. Abigaël est une femme aux abois, au bord du précipice, que l'on a envie de protéger, instinctivement, tant elle fait peine à voir, fragile et traumatisée par une succession de drames qui l'accablent de jour en jour. A croire que Franck Thilliez peut pas la blairer son héroïne.


Dommage que les ficelles m'aient semblé trop grosses pour complètement adhérer à l'histoire. Je ne vais pas vous mentir, si le procédé stylistique est original et m'a accroché, les chapitres alternant sur un laps de temps de 6 mois, plongeant ainsi Abigaël dans un incessant va et vient qui l'a fait douter de tout (et nous par la même occasion), le dénouement m'a semblé tiré par les cheveux et cette fameuse vraisemblance à laquelle nous tenons tant, a foutu le camp.


Rêver ne sera pas le meilleur de Thilliez mais qu'à cela ne tienne, je compte bien m'en relire quelques uns d'ici la fin de l'année car je sais qu'il est capable de bien mieux (je me souviens de ses 2 premiers romans et j'en ai encore froid dans le dos)
Lien : http://www.livreetcompagnie...
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Je viens de terminer le dernier Thilliez...J'ai aimé et je n'ai pas aimé..
Tout d'abord pourquoi j'aime :
- bien sur la référence à la BD XIII (grande fan de cette BD depuis le tome 2 qui s'intitule "Là où va l'indien" comme quoi)
- le fameux chapitre 57 et son code secret pour y accéder (j'avoue, j'ai cherché dans le mail du décrypteur (Ghyslain) mais ce n'est pas là...) .Je ne donnerai pas la solution car elle est si simple et si évidente que quand vous saurez vous comprendrez.
Puis, pourquoi j'ai moins aimé :
- j'ai compris rapidement comment casser le code du message crypté du père d'Abi.
- je me doutais bien qu'il y avait un truc pas net avec la mort d'Yves et de Léa (et j'avais vu juste)
- les problèmes de mémoire déjà traités dans un autre roman
Toutefois, je reconnais que j'ai passé un agréable moment avec ce livre, c'est un Thilliez classique , rien de vraiment nouveau, une légère impression de déjà vu.
Pour les habitués de Thilliez, on trouve facilement les indices, les solutions, les trucs pas nets (on pressent le rebondissement) et du coup on perd en suspense, même si je n'ai pas trouvé l'identité de Freddy (je n'étais pas loin...).
J'ai préféré Deuils de miel , Train d'enfer pour Ange rouge et Vertige.
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Abigaël est psychologue, appui de la gendarmerie pour des cas difficiles.

Abigaël est narcoleptique. le sommeil la prend sans prévenir. Et lorsqu'elle dort, elle rêve. Et quand elle rêve, elle ne sait plus si elle dort ou si elle est au coeur de la réalité.

C'est au travers de la vie de cette femme que Franck Thilliez nous entraîne dans un thriller qui part dans tous les sens, jusqu'aux toutes dernières pages où on découvre comment rêve et réalité étaient imbriquée, entremêlés ...

Un roman déroutant

Un pur cru Thilliez ... :)
Lien : http://les.lectures.de.bill...
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