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EAN : 9782361390112
78 pages
Le Mot et le reste (06/06/2019)
3.89/5   9 notes
Résumé :
Ironiquement intitulé Le paradis à reconquérir, ce texte est une recension du livre de John A Etzler The Paradise within the Reach of all Men dans laquelle Thoreau critique l’utopie technique de l’auteur en y déplorant l’extravagance et l’antihumanisme. Selon Etzler, les machines dompteront bientôt les forces de la nature pour rendre possible le bonheur de tous ; or, rien n’est plus éloigné de l’idéal de vie naturelle du jeune Thoreau. Cet article anticipateur au to... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Un discours qui sonne comme une évidence aujourd'hui (pour peu qu'on s'intéresse un minimum à la nature), mais qu'il est intéressant d'imaginer dans le contexte de l'époque.
Le discours en soi est bien écrit, c'est vivant et ça rend parfaitement compréhensible à n'importe quel public le "mystère" de comment poussent et vivent les forêts.
Les commentaires ajoutés en début et fin d'ouvrage renseignent bien sur la vie de Thoreau. En revanche, j'ai regretté qu'ils ne soient pas plus poussés sur le contexte de l'époque : considérations de l'agriculture dans les courants politiques, état des connaissances dans les domaines scientifiques liés à la botanique, tendances économiques (industrialisation, gestion des espaces naturels, ...). Un approfondissement de ces thèmes aurait nettement accru la portée de l'ouvrage, en permettant notamment des parallèles avec les négociations actuelles autour du climat.
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Henry David Thoreau a énoncé le discours que l'on découvre dans ce livre lors d'une conférence, en 1860. Dans ce discours on découvre tout le talent d'observateur de cet amoureux de la nature. Grâce au temps qu'il a passé à arpenter la nature, il a pu observer, comprendre, analyser et tirer des conclusions sur la manière dont une forêt se régénère. Dans un siècle ou la religion a une place prépondérante, il réussit à démontrer qu'il n'y a nulle opération divine à la pousse de nouvelles essences d'arbres suite à la coupe d'autres essences. Mais que la nature, grâce aux vents et animaux, se débrouille seule pour disséminer les graines qui permettront aux futurs arbres de germer. Il n'est pas seulement talentueux pour observer la nature et en tirer des conclusions car son discours est clair et net, avec une argumentation qui ne laisse pas de place à la contradiction. Il faut s'imaginer qu'en ce 19 ème siècle ses propos ont dû heurter beaucoup de monde.
L'introduction et le chapitre traitant d'Henry David Thoreau sont un plus pour réussir à comprendre et cerner un peu plus la personnalité de cet homme atypique en son temps. Michel Granger nous dresse un portrait de cet homme, de ses idées, de ses valeurs et de ce qui l'a poussé à passer plus de temps dans la nature qu'avec ses semblables.
C'est un livre court, qui se lit rapidement et qu'il faut avoir lu, pour les amoureux de la nature et du nature writing !
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Reçu dans le cadre de la dernière Masse critique, je remercie Babelio et la maison d'édition le mot et le reste pour cet envoi. Je connaissais Thoreau pour Walden dont j'ai souvent entendu parlé mais jamais lu. Etant une grande lectrice du mouvement Nature writing, ses écrits m'intéressent tout particulièrement. Dans cet ouvrage, on peut découvrir une conférence que Thoreau prononça à propos de la succession des arbres en forêt donnée en 1860, pour des fermiers ; à la fois scientifique (mais très accessible) et très engagé, son écrit permet non seulement de se rendre compte des avancées (et des méconnaissances) de l'époque, mais aussi de la pensée même de Thoreau, très engagée et encore d'actualité aujourd'hui (je dirais même nécessaire à redécouvrir, pour sa résonance écologique). L'introduction et la postface de Michel Granger sont éclairants sur la personnalité de Thoreau, à la fois pessimiste, idéaliste, profond amoureux de la nature et fervent opposant à l'état. Un ouvrage éclairant.
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Henry David Thoreau, ce nom me fascine depuis longtemps. J'ai son journal dans ma pal. Et j'ai très envie de découvrir son fameux Walden, rédigé à partir de sa retraite dans une cabane qu'il a construite près du lac Walden. Henry David Thoreau, c'est cet homme amoureux de la nature, qui rejette le conformisme de la civilisation ; à la fois homme de science et littéraire, il est considéré comme étant à l'origine du nature writing.

Ce petit ouvrage est constitué autour du texte d'une conférence que Thoreau a tenue devant la société d'agriculture du Middlesex à Concord, en 1860 – deux ans avant sa mort, à quarante cinq ans. Il s'adresse donc à des fermiers, des agriculteurs. Il y démontre le lien entre le déplacement des graines par divers agents de la Nature – écureuils, oiseaux et autres petites bestioles – et le renouvellement des arbres en forêts. Il prouve ainsi qu'il s'agit d'un phénomène naturel alors que certains abusent encore des théories créationnistes. Un texte fort et engagé qui résonne encore aujourd'hui et demeure actuel ; Thoreau apparaît comme un précurseur en matière d'écologie. L'introduction et la postface permettent d'éclairer la pensée du naturaliste et apportent des éléments de réflexion supplémentaires.

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Un discours fort instructif sur l'écologie du XIXeme, sur l'engagement de Thoreau dans cette voie, et sur l'importance de suivre la nature pour en tirer les meilleurs bénéfices.
Le dossier qui accompagne le texte dans l'édition du mot et le reste est bien conçu et défini le contexte en éclairant le lecteur sur la vie de l'auteur.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Il ne reste plus alors qu'à montrer comment cette graine est transportée du lieu où elle pousse à l'endroit où elle s'enracinera. Cela se fait essentiellement par l'entremise du vent, de l'eau et des animaux. Les semences plus légères, telles que celles des pins ou des érables, sont transportées surtout par le vent et l'eau ; les plus lourdes, telles que les glands et les noix, par des animaux.
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