Walden ou La vie dans les bois

Je me suis forcée jusqu'à la page 120, car ce livre était dans ma liste depuis des années. Quelle déception. de vie dans la nature, dans ces 120 premières pages, il n'en est presque pas question. Ce n'est qu'un ramassis de vérités toutes faites et de jugements à l'emporte-pièces que son auteur nous assène et dont l'écriture, ou tout du moins la traduction française qui en est faite, est insipide au possible. Son sentiment de supériorité sur toute personne vivant ou pensant autrement que lui suinte de chaque page.
Je suis considérée par mes ami.e.s et ma famille comme une militante écologiste, et je ne vois rien dans ce récit pouvant alimenter convictions, ni actions. Un "Dans la forêt" de Jean Hegland, tout en étant beaucoup moins prétentieux, aura bien plus d'intérêt pour la réflexion et même l'action.
Vous pouvez passer votre chemin.

Ce livre est censé être un ouvrage philosophique.
Vous trouverez un peu de philosophie dedans.
On va dire 10 %.

10 % dans lesquels cet ouvrage fera le job qu' on attendait qu' il fasse au départ.

Dans cette petite portion du livre l' auteur nous donnera a réfléchir sur les progrès technologiques, notre rapport à la nature,a la société de consommation etc etc.

Pour rappel ou info Thoreau nous raconte les deux ans de sa vie qu' il a choisi de vivre dans une cabane en plein milieu de la forêt,a côté d' un étang.
Deux ans pour de déconnecter de la ville et trouver l' harmonie avec Dame Nature.

10 % de passages intéressants c' est très peu.
Surtout que les 90 % restants sont tout simplement insupportables.

C' est une suite indigeste de descriptions de l' étang,la nuit,le jour, sous la neige,les soirs de pleine lune .
Une logorrhée de méditations incompréhensibles et d' observations niaiseuses.
L' auteur nous raconte a quel point il est touché par la grâce dans ces moments de pureté absolue,quand la chouette hulule,le chien aboie ou la fourmi croonde.
Et puis les copains bûcherons qui passent boire le café, et que c'est ballot parce que le café beh y' en a pas!
Il y a aussi des combats de fourmis rouges et un écureuil dans un arbre !
Même le plus mou des plus mous épisodes de l' inspecteur Derrick est plus dynamique.

Inintéressant au possible et en plus dans un style d' une rare lourdeur.
La traduction je pense, j' ai du mal à imaginer que ce soit en raison de l' age du livre ( 19 eme siècle) quand je sais a quel point les oeuvres des philosophes grecs ont si bien traversé le temps et sont si aisées a lire.
J' avoue l' avoir terminé au forceps et en mode "lecture écrémage" tellement ce livre est un pavé d' ennui.

Clairement pas le livre que j' emporterais avec moi sur une île déserte ou dans une cabane au fond des bois.

En résumé un livre méga chiant à lire et très peu intéressant.

Son ton moralisateur a eu raison de ma patience. Sa façon de présenter les choses sans nuance parfois me rebute dès le début. J'ai persévéré...un peu, mais je n'y suis par parvenu. Une autre fois peut être.
Dictionnaire de citations toutes faites pour illustrer une argumentation dans une discussion de salon ou de café.

Attention, cette notation ne tient pas compte du récit de Walden mais de sa traduction qui respecte peu l'oeuvre originale rendant parfois la lecture difficile. Il est préférable de se tourner vers la traduction récente de Michel Granger "Walden" de l'éditeur "Mot et le reste".

Un livre que j'ai vraiment détesté, de la première à la dernière page ! J'ai cherché un livre « nature writing » pour le challenge multi défis de Babélio. Comme rien ne m'intéressait dans la liste proposée par le site, j'ai pris celui-ci, présenté comme étant à la base du livre sur la nature.

Thoreau décide en 1845 de vivre dans une cabane qu'il construit lui-même près de l'étang de Walden. Il y passe un peu plus de deux ans en menant une vie ascétique et auto-suffisante. Il refuse les contraintes de la société et notamment le travail, décrétant qu'en fait on perd sa vie à la gagner. Il se contente de ce que la nature lui donne pour se nourrir, il refuse, le thé, le café, le sucre et tout produit industriel. Il a peu de chose à faire pour survivre : s'occuper de ses haricots, ramasser du bois, pêcher etc. Il a donc beaucoup de temps pour explorer la nature et méditer sur le sens de la vie. Si les descriptions de la nature sont belles, il y a de nombreuses longueurs. Quant aux passages philosophiques, ils m'ont carrément donné de l'urticaire, très peu pour moi la théorie du bon sauvage.

Pour moi il ne s'agit pas d'un chef d'oeuvre de la littérature, mais de centaines de pages suintant l'ennui, un vraie corvée dont je suis contente d'être débarrassée. Je n'ai pas l'intention de m'étendre plus longtemps sur ce livre qui m'a déjà fait perdre assez de temps. Je l'aurais abandonné au bout de cinquante pages s'il n'était pas un item du challenge.
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