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sur 901 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Aaatchoum ! J'ai pris en grippe ce bouquin très rapidement. Trop de répétitions, répétitions qui reviennent comme de lancinants refrains. Aaatchoum, atchoum, atchi : non, c'est une allergie. Allons bon ! A coup sûr cela doit venir des petits papotages, des descriptions ménagères, des digressions sans queue ni tête, de quelque niaiserie, de vérités toutes faites ou de lieux communs. Allez retrouver le coupable dans tout cela. En parlant des communs, j'ai justement un besoin pressant. Si, siii, viiite !!!!

(Ah ! Cela fait drôlement du bien. Maintenant que Maslow est satisfait cela va déjà mieux. Maslow : la pyramide des besoins ? Toujours satisfaire en priorité les besoins physiologiques. Tellement vrai que je lisais dans un autre livre très sérieux, ou le journal (?) qu'un homme était décédé parce qu'il n'avait pas osé quitter une réunion pour faire un petit pipi et sa vessie avait éclaté. Comme quoi Maslow, hein ! Et puis c'était dans un livre très sérieux, le journal c'est pour lire aux toilettes, d'où la confusion. Bon après m'être ébahi, une fois encore !, sur l'harmonie créée par ... le papier WC dont les gracieux dessins d'éléphants roses s'accordent parfaitement avec la couleur des murs de la salle de bains, je peux mettre entre parenthèses cette digression. Et revenir au bouquin. Quoique ceci était juste un exemple de ce à quoi je suis allergique.) Donc ...

Ce matin un lapin. Mélange de Chantal Goya pour le thème et de Katerine Pancol pour le style petits potins voilà deux associations qui se sont imposées à moi. Et par osmose avec l'irritante manie de la narratrice d'affubler les gens de surnoms qu'elle trouve géniaux et dont elle nous explique en détail l'importance du pourquoi et du comment de renommer Grand Pied son voisin parce qu'il (allez je vous laisse deviner), la narratrice est soudain devenue dans mon esprit Mme Bonne Conscience et l'auteure Mme Papote. N'importe des hommes tombent comme des mouches, leurs morts sont étranges, suspectes, y a t il un rapport avec une vengeance des animaux comme le prétend Mme Bonne Conscience ? Si elle n'a rien d'autre à se mettre sous la dent, la police a bien du pain sur la planche. Dans ce coin perdu de Pologne à la frontière tchèque on s'attendrait à voir apparaître un loup garou dans un tempête de neige, mais non ce sont des biches sans fusils qui, ici, remplacent le lapin de la chanson.

Soulignons un bel éclair de lucidité :
"- Si l'envie me venait de consigner mes souvenirs, qu'est-ce que je devrais faire ?
- Il faut s'assoir à une table et s'obliger à écrire. Cela ne vient pas tout seul. Evitez à tout prix de vous censurer. Ecrivez tout ce qui vous passe par la tête.
Drôle de conseil. Je n'avais aucune envie d'écrire tout et n'importe quoi. Je n'aimerais écrire que ce qui est bon et utile." p.171

Pourtant il y a dans tout cela du bon comme la défense d'une vie en symbiose avec la nature (écologie & astrologie) et même du très très bon comme le développement autour du Constructivisme ! Oui c'est très fort cette reconstruction du réel par le récit que nous fait Mme Bonne Conscience. J'ai bien compris la logique des redites et répétitions tout au long de l'histoire, cela fait totalement sens avec la reconstruction d'une nouvelle réalité mentale. Mais Mme Papote ignore que pour un lecteur lent et allergique aux descriptions de détails anodins, c'est très pénible. D'ailleurs ça me reprend : Aaaaatchoum !

Pour vous surprendre j'ai bien aimé cette fin qui tombe un peu comme un cheveu dans la soupe de moutarde avec il fallait s'y attendre la recette complète. Bourratif mais bien quand même, et puis... Maslow! ^^

En résumé, ce n'est pas parce que j'ai malheureusement le rhume des foins que je vais commencer à décourager les personnes que j'aime d'aller faire de belles balades au printemps à travers champs et forêts. Et ce n'est pas parce que je lis lentement, suis sujet à l'aphantasia et peu réceptif aux descriptions photographiques que je vais décourager quiconque d'aucune manière de lire ce roman au demeurant bien écrit et bien construit. Mais vous comprendrez que ce sera mon dernier Olga Tokarczuk comme certains écureils que j'ai trouvés très casses-noisettes et qui m'ont par moments ennuyés les lundi ou les autres jours furent mon premier et dernier Pancol.

En lecture du moins, car il est bien possible qu'en film mon ressenti soit tout différent. C'est si bizarre les allergies et elles nous privent de bien des plaisirs dont d'autres se délecteront avec raison.
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Challenge plumes féminines 2021 – n°10

Roman découvert l'an dernier après un furetage en librairie. Il devait être lu pour le challenge plumes féminines de l'an dernier mais un autre est passé avant lui. Il m'aura fallu l'aide d'une pioche pour le ressortir de ma pal. Je remercie Myriam pour son choix de Mars. le résumé ainsi que sa couverture épurée m'ont intrigué sur son contenu. Cette auteure et son style seront une totale découverte.

J'aime bien le personnage principal, Janina, avec son humour pince-sans-rire. Par contre, bien que le dépaysement soit assuré, l'histoire est un peu longue à se lancer malgré une mort récente dans ce village désolé. Janina nous décrit donc beaucoup de choses en long, en large et en travers. Même si elle m'amuse, il me tarde que ça se lance enfin pour comprendre les critiques élogieuses de ce roman. Il m'aura fallu toute ma patience et ma ténacité pour arriver au bout de ce début plus que long pour un petit roman de cette taille (278p). Malgré cela, j'avais déjà commencé à sauter quelques passages rébarbatifs sur l'astrologie car Mme Janina en est férue, mais pas moi d'autant plus que j'attendais que l'intrigue policière se lance enfin. Mais quand on croit que c'est le cas, le soufflet retombe bien vite et Janina continue à soliloquer sur tout et n'importe quoi. Qu'est-ce que c'est long et ennuyeux ?... Janina m'amuse mais l'histoire de moins en moins… 4 jours pour lire 120p, c'est trop long à mon goût, surtout quand je vois la hauteur de ma pal… En plus, il faut attendre 122p pour connaître son métier… En relisant le résumé, je me dis qu'il est plus que faussé par rapport à l'histoire réelle, il y est plus question d'astrologie que d'enquêtes policières. Et plus ça va et moins je trouve l'envie de continuer ma lecture… J'ai fini par l'abandonner à la moitié car je ne trouvais plus aucun attrait à cette lecture. Même s'il est court, je ne me vois pas continuer à sauter des passages pour atteindre enfin l'enquête policière. C'est long, lent et ça n'a rien à voir avec un roman policier. Au vu du résumé, c'est ce que ça laissait supposer…

Comme vous l'aurez compris, ce roman a été une grosse déception malgré que l'auteure soit prix Nobel de Littérature. Je lui préfère donc la créatrice de Nils Holgersson. Mon attention et mon intérêt ont fini par se perdre dans les méandres de l'astrologie. C'est dépaysant mais c'est tout. Je vous conseille néanmoins de le découvrir pour vous en faire votre propre avis surtout si vous aimez prendre votre temps en lecture. Pour ma part, je ne pense pas à lire d'autres de cette auteure.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Voilà une lecture qui me laisse une impression très mitigée...J'étais pourtant impatiente de lire ce livre choisi dans le cadre de la masse critique...un auteur à découvrir, une polonaise et qui plus est notre équivalent du prix Goncourt, un policier...Bref de quoi m'emballer! et bien que dire? le suspens n'est vraiment pas le fil conducteur de ce livre...on suit plutôt la narratrice dans son environnement, une narratrice excentrique passionnée par l'astrologie et la nature...Fine observatrice, au caractère trempé, aux avis tranchés on aurait pu s'attacher à elle, mais non...j'ai eu du mal à entrer dans cette lecture. J'avais l'impression de suivre l'héroïne dans ses promenades, de m'enfoncer dans la neige et d'avoir le souffle court. L'écriture est dense et recherchée, les phrases sont parfois trop longues...je me suis un peu épuisée à rechercher le suspens, l'action, le fil conducteur, un intérêt à cette lecture. Même si on ne peut nier qu'Olga Tokarczuk sait manier la plume, qu'elle sait retranscrire les atmosphères et dépeindre les personnages avec une justesse remarquable, je regrette la lenteur du rythme de l'histoire, ses disgressions jusqu'à nous perdre. Rien du suspens attendu d'un thriller classique. Au pays du froid tous les policiers n'ont pas la même qualité, je préfère de beaucoup le suspens à la suédoise.
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Je m'intéresse assez peu au monde des prix littéraires, qu'il s'agisse du Nobel, du Goncourt ou des autres, mais "Sur les ossements des morts'' de Olga Tokarczuk a su titiller ma curiosité. Et puis après tout, il s'agit tout de même d'un prix Nobel, je m'attendais donc à une lecture formidable ! Formidable en quoi, aucune idée ! J'avoue que je n'attendais rien de précis de ce livre, mais je me suis dit que pour mériter un prix si prestigieux, il était sans doute très bon.

Je commence donc ma lecture, et dès le début, j'apprécie. La plume est agréable, le personnage de Janina est haut en couleur, le mystère des morts s'installe. Mais rapidement, j'ai déchanté. J'ai deviné la fin très vite, ce qui m'a gâché une partie de ma lecture. L'autre a été gâchée par le côté trop militant et l'importance trop appuyée de l'astrologie. C'est d'ailleurs dommage parce qu'à plusieurs passages, j'ai vraiment eu l'impression de me balader avec Janina en forêt, j'ai aimé cette atmosphère très naturelle, j'ai aimé ce mélange de douceur et de rudesse au sein de la neige.

Au final, je ressors donc avec une impression très mitigée. L'auteur a su poser une très belle ambiance, une forêt presque réelle, un personnage intéressant... dommage d'avoir oublié l'intrigue en cours de route pour servir quelque chose de prévisible et qui manque de nuance.
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Même si l'héroïne – une femme âgée originale, indépendante et déterminée - avait tout pour m'attirer,
même si j'adore les animaux,
même si les pays froids m'intéressent,
j'ai eu du mal à terminer ce roman moitié-fantastique moitié-militant…
Trop d'astrologie, trop de citations de Blake,
trop de surnoms, et trop de « maux » jamais clairement nommés,
Pas sûre de tenter un autre titre de l'auteure…
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Dépaysement assuré dans ce roman qui nous transporte dans la neige des Sudètes côté Polonais. J'ai beaucoup aimé les descriptions des lieux et de l'environnement, j'ai été transportée et j'ai trouvé ça beau et poétique. Là où j'ai eu plus de mal, c'est avec le personnage principal. Au début tout allait bien, puis Janina a commencé à m'agacer avec son astrologie poussée à l'extrême "qu'est-ce que je vais manger aujourd'hui ? Et si je faisais mon choix selon ce que pense mon voisin qui est Capricorne ascendant Lion" (je n'exagère presque pas). Ensuite je l'ai trouvé extrême également dans sa défense de la cause animal, c'est simple, elle la dessert plutôt qu'elle l'aide puisqu'elle se tourne en ridicule en déballant à tout le monde des théories abracadabrantesques, ce qui est vraiment dommage. L'ambiance autour des crimes est plutôt sombre, j'ai bien aimé mais malheureusement le résumé nous induit quand même en erreur puisque nous ne suivons aucune enquête policière. J'ai adoré les passages décrivant les animaux sauvages dans la forêt, j'ai eu l'impression de relire parfois l'excellent roman "Biche" de Mona Messine. Mais le reste, ni la fin ne m'ont réellement convaincus.Il y a énormément de longueurs surtout lorsqu'on n'est pas spécialement intéressé par l'astrologie. Bref une bonne découverte mais qui, pour les raisons citées précédemment ne marquera pas mon esprit.
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C'est à se demander sur quels critères se fonde le choix des jurés Nobel...
Arrivé à la moitié après avoir failli plusieurs fois arrêter, je ne peux que constater le presque néant de ce récit. Tokarczuk réalise la performance de gâcher une idée initiale pourtant excellente.
Mais qui donc a étiqueté "polar" cet amoncellement sans génie de considérations aussi égocentriques qu'oiseuses, lesquelles ne font ni une intrigue ni un roman ?

Je sais bien qu'un rythme haletant n'est pas non plus la condition sine qua non d'un bon livre (encore que pour un prétendu polar...), et il ne se passerait guère plus de choses dans un ouvrage de Julien Gracq. le malheur est que l'écriture de l'auteure est le plus souvent d'une platitude sans nom, et ce n'est probablement pas la traduction en Libretto qui l'y aide (visiblement "voire même" est devenue une expression correcte...).

Entre deux morts (meurtres ?), que se passe-t-il ? Rien ou presque. Un étudiant en licence de Lettres serait sermonné pour avoir osé délivrer un tel pensum. Et que de prétention à considérer un seul instant que des développements aussi délirants qu'envahissants sur l'astrologie puissent avoir une quelconque valeur littéraire ! Ou à affubler ses personnages de sobriquets tout aussi idiots. Les ossements de Tokarczuk m'ont à nouveau fait ressentir cette manière de nombrilisme, de vanité probablement inconsciente dans laquelle tombent certains auteurs reconnus qui s'imaginent que n'importe lequel de leurs états d'âme soit obligatoirement digne d'un quelconque intérêt.

J'ai vainement cherché l'intérêt de ce livre. C'est incompréhensible de voir encenser un tel "raté". Je suis vraiment très en colère contre les jurés du Nobel, contre Libretto une fois de plus très approximatif dans sa 4e de couverture, contre le critique autoproclamé de l'Express, et contre Olga... Cela fait beaucoup de monde !
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Je suis perplexe : je ne sais pas si j'ai aimé ou non. Ce qui m'a plu : le scénario est original, le personnage principal intéressant et même attachant, c'est un bon plaidoyer pour la cause animale. Ce que je n'ai pas aimé : trop lent, trop d'astrologie, je me suis même franchement ennuyée par moments. La quatrième de couverture ne m'avait pas du tout préparée à cette lecture.
Clairement, ce n'était pas ma tasse de thé …
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? pas lu plus de 50 pages
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