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Citations sur La Mort d'Ivan Illitch - Maître et serviteur - Trois mo.. (60)

Les premiers rayons du soleil, perçant la nuée transparente, éclatèrent dans le firmament et se répandirent sur la terre et sur le ciel. Des ondes de brouillard remplirent les vallons, des étincelles de rosée s'allumèrent sur la verdure, les fins nuages d'une blancheur translucide se dispersèrent en toute hâte sur le ciel bleuissant.
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Tout était recouvert d'une couche mate et froide de rosée encore en formation, non touchée par le soleil. Le côté du levant s'éclaircissait imperceptiblement, renvoyant sa faible luminosité sur la voûte du ciel, voilée de légers nuages. Pas un brin d'herbe ne bougeait sur le sol, pas une feuille sur la plus haute cime d'un arbre. Seuls, de temps à autre, des bruits d'ailes perceptibles dans l'épaisseur d'un feuillage ou des frôlements sur la terre herbue venaient troubler le silence de la forêt.
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L'histoire d'Ivan Illitch est simple, banale et la plus affreuse qui soit.
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Tous les entraînements de l'enfance et de la jeunesse passèrent sans le marquer beaucoup; il s'adonna à la sensualité, à la vanité, puis, vers la fin de ses études, au libéralisme, mais le tout dans certaines limites que lui traçait infailliblement son instinct naturel.
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Tolstoï n'est évidemment pas seulement l'écrivain de Guerre et Paix et d'Anna Karénine, ses deux pavés de référence, qu'il peinait d'ailleurs, semble t-il, à terminer. On peut aisément commencer par ses nouvelles et récits, comme la Mort d'Ivan Illitch. Personnellement, j'ai même écouté le livre audio en même temps que j'ai lu le livre papier, ma lecture personnelle comme une résonance, et un approfondissement. Certains passages sont inoubliables, la fin, l'agonie, la perception de l'agonie, la délivrance, marquent à jamais je pense. Et les perpétuelles simagrées de la cohorte familiale qui l'entoure nous interroge parfois sur notre entourage propre.
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"Reine des cieux, grand saint Nicolas, modèle d'abstinence", dit-il se rappelant les offices de la veille, et l'icône dont la face sombre ressortait dans l'or du revêtement, et les cierges qu'il vendait pour être allumés devant cette icône, qu'on lui rapportait tout de suite après et qu'il remettait dans leur caisse à peine entamés. Et il se mit à prier ce même saint Nicolas le thaumaturge pour qu'il le sauve, lui promit une messe et des cierges. Mais il se rendit compte aussitôt, clairement et sans le moindre doute, que cette face de saint, le revêtement, les cierges, le prêtre, les offices - que tout cela était très important et nécessaire là-bas, à l'église, mais qu'ici, ces choses là ne pouvaient rien pour lui ; qu'entre ces cierges, ces offices religieux et la situation désespérée où il se trouvait actuellement, il n'y avait et ne pouvait avoir aucun lien.
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- Comme dit le proverbe, on a trois conseillers à la maison, dit le jeune gars en poussant d'un bras vigoureux sous l'auvent le traîneau qui était resté dehors.
- Comment ça des conseillers ? dit Nikita.
- C'est écrit dans Poulson : quand un voleur s'approche d'une maison en tapinois, le chien aboie, ce qui veut dure : ne baye pas aux corneilles, fais attention. Le coq chante, ce qui veut dire : lève-toi. Le chat fait sa toilette, ce qui veut dire : un hôte arrive, prépare-toi à bien le recevoir, expliqua le gars en souriant.
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Et si vraiment ma vie, ma vie consciente ne fut pas ce qu’elle aurait du être.
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"Le rein, l'appendice, songea-t-il, Non, il ne s'agit pas de cela, mais de la vie...et de la mort. Oui, je vivais, et ma vie s'en va; elle s'en va,et je ne puis la retenir. Oui, pourquoi me mentir à moi-même? N'est-il pas évident, pour tout le monde et pour moi, que je meurs, et que ce n'est plus qu'une question de semaines, de jours...à l'instant même peut-être? C'était la lumière avant, maintenant ce sont les ténèbres. J'étais ici; et maintenant où vais-je? Où?"
Le froid le saisit, sa respiration s'arrêta. Il n'entendit plus que les battements de son coeur.
"Moi, je ne serais plus, mais qu'y aura-t-il alors? Il n'y aura rien. Mais où serai-je donc, quand je ne serai plus? Est-ce vraiment la mort? Non, je ne veux pas."
Il se redressa, voulut allumer sa bougie, tâtonna d'une main tremblante, renversa à terre le bougeoir et retomba sur ses orillers. "*pourquoi? Tout est égal", songeait-il, les yeux grands ouverts dans l'obscurité. "La mort. Oui, c'est la mort. Et eux tous, ils ne le savent pas, ils ne veulent pas le savoir. Ils jouent (il entendait à travers la porte des éclats de voix et des chants). Ca leur est égal, mais ils mourront aussi. Imbéciles! Je pars le premier, et ensuite ce sera leur tour. Ils y passeront aussi. Mais ils se réjouissent maintenant, stupides animaux!" La rage l'etoufsait. Un poids immense l'écrasait. "Il n'est pas possible que tous soient destinés à connaître cette terreur atroce!" Il se leva.
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