AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,99

sur 238 notes
5
29 avis
4
24 avis
3
10 avis
2
3 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Voici un roman difficile , dramatique , du moins dans les premières pages : sur le deuil, le pardon, la foi et la rédemption
.
Ou la rencontre de trois âmes blessées :
Isaac traverse seul la disparition de son fils Daniel, assassiné par son meilleur ami Jonah.
Celui - ci se suicide et le monde de Lorrie , sa mère s'effondre aussi.
Elle deviendra l'ennemie d'Isaac, il n'y a aucune explication à ce drame, Isaac et Lorrie s'éviteront telles des ombres séparées par leurs douloureuses, incommensurable pertes .

Lorrie , Femme forte et courageuse avait déjà dû faire face au suicide de son mari.
Aide - soignante , elle reprendra des études d'infirmière afin d'assurer l'avenir de sa fille de treize ans , Nell.

Jusqu'à l'apparition soudaine d'une sans abri, Evangeline, enceinte , lâchement abandonnée par sa mère.

Son jean était couvert de boue , se cheveux roux pendaient jusqu'au milieu de son dos , collés en paquets et sales , son visage , couvert de crasse était lisse et parsemé de taches de rousseur : Isaac la recueille , accompagnée par Lorrie.

Evangeline devient un rai de lumière dans leur vie : bientôt ils apprendront que la jeune fille avait croisé les deux garçons la semaine du meurtre , quelques jours avant leur mort.

Comment Lorrie , Evangeline et Isaac réussiront à vaincre leurs peurs, confronteront leurs souvenirs douloureux, apprendront à se connaître, à se faire confiance , parieront sur l'avenir ? .

Sans oublier la présence du chien Rufus, attachant , aux sens très aiguisés.N'en disons pas plus….

Tous les événements se reconstituent peu à peu , trop longuement à mon goût , cent pages de moins auraient suffi même si les caractères et manières d'agir de chaque personne sont très finement analysés et décrits .
C'est un premier roman fin , à suspense , psychologique et métaphysique, attachant , profondément humain , explorant chaque facette de soi, les profondeurs de l'âme humaine, interrogeant avec une infinie générosité sur ce qu'est une famille et les liens familiaux.

Construit sur la résilience , le pardon, la reconstruction de soi, la foi, intimiste et universel , au ton grave , optimiste malgré tout .

Il montre combien la vie peut être imparfaite , dure , mais que la lumière se trouve au bout du chemin .
Étonnant premier roman à la jolie première de couverture !
Commenter  J’apprécie          400
Ce qui vient après la mort, c'est le deuil, mais avant de le commencer, il y a souvent des tas de questions que l'on se pose et dont personne n'a les réponses, ce qui vous plombe de l'intérieur.

Dans ce cas-ci, c'est Isaac, un père qui a perdu son fils Daniel, tué par Jonah, son meilleur ami, sans que l'on sache pourquoi, puisque quelques jours après le meurtre, ce dernier se donne la mort. La mère du meurtrier, Lorrie est la voisine d'Isaac…

Qu'est-ce qui peut venir après un tel drame ? C'est peut-être d'Evangeline, une jeune fille paumée qui a croisé la route des deux garçons, que les réponses viendront.

Si ce roman était Corse, je le qualifierais de polyphonique, mais c'est un roman, il sera donc choral puisque les différents points de vue des personnages principaux viendront nous éclairer, petit à petit, sur le drame et son origine.

Ce qui construira peu à peu les personnages principaux, nous les montrant sous d'autres éclairages, nous donnant des personnages finement décrits.

Hélas, il m'a parfois plusieurs lignes avant de comprendre quel personnage avait pris la parole, ce qui m'a déstabilisé durant plusieurs chapitres, ne sachant jamais trop qui parlait avant d'avoir confirmation d'une identité.

Si le style d'écriture est simple, sans être simpliste, j'ai trouvé, pour ma part, que le récit général était assez lourd. Oui, le processus de deuil est long et lent, je le sais pertinemment bien, mais dans le cas du roman, avec 100 pages de moins, on aurait obtenu une histoire plus ramassée, plus fluide et bien plus intéressante.

Gallmeister est une maison d'édition que j'adore, j'ai rarement des déceptions littéraires avec elle, et pourtant, de temps en temps, ça arrive. Comme si j'étais restée en surface, sans jamais vraiment entrer dans ce récit.

Un peu comme Isaac, Evangeline et Lorie qui ont évolués sous mes yeux durant 576 pages, en surface, eux aussi, comme si leurs interactions étaient fausses, mal jouées. Comme si tout le récit tournait en rond, tel un chien après sa queue.

Voilà, c'est une lecture foirée dans les grandes lignes. Aucun des personnages n'est arrivé à me toucher, si ce n'est Jonah, l'assassin, justement. Et Rufus aussi, mais lui, c'est un chien.

Une fois de plus, je suis à contre-courant des autres critiques Babelio. C'est en modérant des citriques sur Livraddict que j'étais tombée sur la chroniques "coup de coeur" d'une blogueuse et que j'avais eu envie de le lire.

Tous les avis sont dans la littérature, ne tenez pas trop compte du mien, vous pourriez aimer ce roman, comme la majorité sur Babelio.

Pour moi, ce récit manquait d'émotions, de profondeur, de dynamisme et était un peu trop sirupeux à certains moments, même si ça fait du bien dans ce monde de brutes.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
Commenter  J’apprécie          180
Ce qui vient après, c'est une histoire de colère, de deuil, de rancune, de culpabilité et de terreur.
Ce qui vient après, cela peut être aussi le pardon, la résilience, la tendresse et l'amour à nouveau.
C'est ce que Joanne Tompkins a voulu exprimer dans ce roman, l'idée que la lumière peut revenir après la tempête.
Issaac et Lorrie viennent de perdre leurs fils adolescents. Alors qu'ils étaient amis depuis l'enfance, Jonah a tué Daniel puis s'est suicidé.
En même temps, une jeune fille rousse, abandonnée par sa mère apparaît dans cette bourgade de l'état de Washington. Elle est enceinte et a peut-être quelque chose à voir avec le drame.

L'histoire est émouvante et l'on s'attache très vite à la personnalité d'Evangeline ( le choix du prénom n'est pas anodin). Elle a la maturité de celles qui ont beaucoup souffert et cette force de vie qui font les personnages inoubliables.
Issaac est quaker et la religion occupe une place si importante dans sa vie.... Qu'elle devient lassante pour le lecteur.
Beaucoup de mysticisme et de religiosité viennent à gâcher le potentiel de ce roman, que l'on peut cependant terminer car la construction est habile.
Commenter  J’apprécie          130
Ce qui vient après signifie ici ce qui vient après le drame.

Imaginez, votre enfant unique, votre fils de 17 ans, beau, brillant, populaire, ayant l'avenir devant lui qui disparaît. C'est déjà dur.
Imaginez ensuite que son meilleur ami, le fils de vos voisins que vous aimez bien, se suicide, laissant une lettre expliquant que c'est lui qui a tué votre fils et indiquant où retrouver son corps.
Imaginez enfin une jeune fille de 16 ans, belle comme le soleil, qui fait irruption dans votre vie. J'oubliais, cette fille est enceinte. Peut-être de votre fils. Peut-être de son meurtrier.

Le résumé avait tout pour me plaire, et les premières pages, très bien écrites et suffisamment rythmées, lui ont donné encore davantage de crédit. Je peux dire que j'ai lu ce roman très rapidement dans sa première partie, happée par l'intrigue et le procédé narratif choisi par l'auteure. Mais, ensuite, cela s'est gâté car je trouvais que ça tournait en rond.

Le roman aborde des thèmes très intéressants comme le deuil, le pardon, la résilience, et bien d'autres encore, mais sans jamais vraiment décoller. le lecteur reste au sol, attendant que cela passe au final. Il y a bien quelques éléments intéressants à quelques endroits mais qui retombent rapidement car l'auteure n'en fait finalement rien.

Ce roman fait plus de 500 pages et pourtant je peux affirmer que, selon moi, il manque de densité. Les personnages sont complexes, certes, mais ne sont pas brossés comme ils devraient l'être, ce qui fait que je n'ai pas réussi à m'y attacher, à aucun d'eux, si ce n'est le chien, peut-être. Je ressors déçue de ce roman dont j'attendais beaucoup. J'ai l'impression d'être restée en surface, sur le bas-côté, et c'est quelque chose que je n'aime pas du tout.

Un autre bémol est la place de la religion (les Quakers ici) très (trop?) présente dans cette histoire. C'est un thème récurrent dans la littérature américaine, au sens états-unienne, mais je trouve ici que ça n'apporte pas grand chose sauf remplir des pages. J'aurais pu comprendre si le héros du roman, après le drame qu'il a vécu, se réfugiait dans la prière et la religion pour trouver un sens à la mort de son fils, ou du réconfort dans sa communauté, mais ce n'est même pas le cas ici.

En fait, j'ai l'impression que j'étais en train de lire un "bon" roman, ou du moins un roman avec du potentiel, mais que je suis passée à côté de l'essentiel. Je ne sais, finalement, pas très bien expliquer mon ressenti.

En bref, une histoire forte mais avec des personnages fades et une intrigue faible, ce qui m'a en partie empêché d'adhérer à ma lecture. Je vous invite à vous faire votre propre avis.
Commenter  J’apprécie          80
Dans une petite ville de l'Etat de Washington, deux adolescents viennent de mourir. Jonah s'est suicidé en confessant avoir tué son ami Daniel, disparu depuis une semaine.
Ce qui vient après, c'est ce qui se passe pour Isaac, le père de Daniel, pour Lorrie, la mère de Jonah et pour Evangeline, jeune fille qui a croisé la route des deux jeunes hommes.
Enceinte, Evangeline vient trouver refuge chez Isaac, apportant un peu de lumière dans sa vie et dans celle de Lorrie, sa voisine. Lorsque les parents endeuillés apprennent que l'adolescente a fréquenté leurs fils, chacun espère secrètement que le bébé à venir est aussi celui de leur défunt fils…
Ce qui vient après, c'est le lent processus de deuil chez Isaac et Lorrie, alors qu'Evangeline s'apprête à donner la vie. Les points de vue d'Isaac et d'Evangeline alternent dans le roman pour décrire ce long chemin. Ponctuellement Jonah donne son éclairage des faits dans une confession post mortem.
Les personnages sont finement décrits : Isaac est un taiseux solitaire, dont la foi est ébranlée par le drame qu'il est en train de vivre. Isaac est Quaker et cherche un réconfort auprès des Amis de son église. Il cherche bien sûr à comprendre ce qui s'est passé et à mieux connaitre ce fils dont il s'était éloigné au fil des ans. Sa colère le conduit à fuir les tentatives de rapprochement de Lorrie. L'arrivée d'Evangeline dans sa vie est providentielle mais un peu précoce, Isaac n'étant pas encore prêt à ouvrir son coeur.
Evangeline, quant à elle, fuit un passé douloureux et peine à accorder sa confiance aux adultes qui l'entourent. Mais heureusement, chez Isaac, vit également Rufus : autrefois proche de Daniel, ce chien d'une grande intelligence adopte Evangeline, qui s'attache fortement à lui. Il assure le lien entre les vivants et les morts de la maison.
Habilement construit grâce aux différents points de vue qui viennent peu à peu éclairer le présent, Ce qui vient après est un beau roman qui aborde avec délicatesse les relations intra et extra-familiales, le poids du passé, la capacité de se reconstruire après la perte. C'est un roman profondément optimiste, où l'on découvre que sa famille, ça peut être aussi celle que l'on choisit.
Commenter  J’apprécie          70
C'est un rendez-vous manqué pour moi et j'en suis la premier attristée.

Le livre est bien construit, les pages se tournent facilement , le style est fluide. Il y a une alternance entre les différents points de vue des personnages et cela ajoute une dynamique.

C'est un livre qui parle de résilience, d'amour filial et familial, de pardon….. et beaucoup (trop) de religion (communauté Quacker). Je le savais avant de me procurer ce livre et je pensais que cela ne me gênerait pas; je me trompais.

J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire, pas que c'était « long » mais impossible de m'attacher aux personnages. Au final, j'ai tout de même réussi à m'attacher à Jonah et à Evangeline ainsi qu'à Rufus. Lorie aussi, un peu mais j'ai trouvé que son rôle arrivait fort tard dans le roman. Par contre, j'ai détesté Daniel et son père qui est un personnage complexe que je n'ai pas réussi à aimer.

J'ai trouvé aussi que les relations, les personnages restaient assez en « surface ».

Bref, cela n'a pas été pénible, c'était bien mais sans plus pour moi.
Commenter  J’apprécie          60
Une douleur qui étouffe, broie, torture constamment. Celle d'un père qui a perdu son fils, Daniel. Celle d'une mère qui a perdu son fils, Jonah.

Jonah a tué Daniel et s'est ensuite suicidé. Laissant les parents désemparés.

Evangeline est une ado de 16 ans, abandonnée par sa mère, sans grande estime pour elle-même, enceinte et probable cause du drame qui s'est joué entre Jonah et Daniel.

La jeune fille est enceinte de Daniel ou de Jonah. Elle ne sait pas trop mais désemparée, elle décide de se réfugier chez Isaac, père de Daniel. Entre les deux coeurs fracassés, va se nouer une relation qui va permettre au père endeuillé de faire face au drame.

Me voilà en pleine infidélité à la littérature de l'Est avec ce roman américain et l'expérience fut globalement satisfaisante malgré des bémols.

Les pages de ce roman se tournent rapidement, avec l'envie d'en découvrir davantage sur le drame qui s'est noué entre Daniel et Jonah mais aussi sur la façon dont Evangeline va s'en sortir dans sa nouvelle vie.

Les personnages sont attachants et globalement nuancés avec leurs moments de lucidité mais aussi leurs égarements. Même si j'ai eu l'impression que l'autrice multipliait les silences et les révélations des personnages de façon un peu artificielle.

J'ai également été gênée par d'autres aspects du roman comme le coup du chien d'Isaac qui est, forcément, exceptionnel et sent des choses que les humains ne voient pas ou le récit de Jonah, qui finit sur une note plutôt optimiste et religieuse.

Une lecture agréable mais sans plus, et vous, qu'en avez-vous pensé ?
Commenter  J’apprécie          50
Ce roman commence de manière dramatique: Daniel est mort, assassiné par Jonah qui, ensuite, se suicide.
D'un côté la mère de Jonah, de l'autre le père de Daniel – chacun face à ses incompréhensions, ses douleurs et un deuil à faire – et, au milieu, Evangeline, cette fille sortie de nulle part qui sert de trait d'union entre ces deux êtres en souffrance.
JoAnne Tompkins réussit ici un roman sur le thème du deuil, du pardon et de la solitude, le narrateur changeant à chaque chapitre – ce qui crée une belle dynamique malgré certaines longueurs au cours de ces 569 pages.
Les personnages sont touchants, parfaitement décrits par l'auteur, chacun vivant ce drame commun de manière personnelle, avec ses propres questionnements et errances.
Un premier roman très bien construit et réussi.
Lien : https://letempslibredenath.w..
Commenter  J’apprécie          20

Ce qui vient après.
JoAnne TOMPKINS

Daniel et Jonah se connaissent depuis qu'ils sont tout petits.
Ce sont de très bons amis et leurs parents sont voisins.
D'ailleurs Isaac le père de Daniel considère Jonah comme son deuxième fils.
Puis brutalement, sans signes précurseurs, Jonah tue Daniel.
Puis il se suicide laissant leurs deux familles dans une incompréhension et une douleur terrible.
Isaac n'arrive plus à parler à Lorrie la maman de Jonah.
Un fossé silencieux s'étant creusé entre eux vivant chacun reclus chez lui.
Le jardin d'Isaac est grand et un jour son chien découvre au pied d'un arbre une jeune fille : Evangeline.
Elle a 16 ans, elle est enceinte et sans domicile.
Et autour d'elle Isaac et Lorrie vont former un cocon protecteur (qui les protégera eux aussi d'une façon).
Jusqu'à ce qu'Evangeline dise qu'elle connaissait Daniel et Jonah…

Un roman dont j'attendais énormément et qui n'a pas été à cette hauteur.
L'écriture est agréable, les descriptions des paysages brumeux de Port Furlong (état de Washington ) sont éblouissantes et tellement réalistes que l'on peut sentir l'humus, entendre craquer les feuilles mortes sous nos pas.
J'ai trouvé personnages assez vrais dans leurs chagrins et leurs tristesses respectives.
Les scènes avec le chien sont attendrissantes.
Mais l'histoire du père d'âge mûr vivant le deuil de son fils qui recueille chez lui une jeune fille enceinte je n'y crois pas. Je n'ai pas pu vraiment m'attacher à l'histoire à cause de ça.
C'est malgré tout une bonne histoire.


Commenter  J’apprécie          10
Une histoire plutôt bien construite, une ambiance sombre, dans un décor qu'on imagine quasi austère.
Le livre est peut être un peu long, certains personnages sont toutefois attachants. Pas une grande révélation mais une lecture facile et divertissante.
Commenter  J’apprécie          00

Lecteurs (631) Voir plus



Quiz Voir plus

Dead or Alive ?

Harlan Coben

Alive (vivant)
Dead (mort)

20 questions
1823 lecteurs ont répondu
Thèmes : auteur américain , littérature américaine , états-unisCréer un quiz sur ce livre

{* *}