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3,59

sur 461 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Bon c'est un livre qui m'a été offert à Noël. Ça se lit vite très trop ? Un mec et sa nana artiste évidement partent à Tokyo pour une expo et là c'est le drame le monsieur il aime plus la dame, alors ils sont tristes, bon ok je caricature, mais je suis pas amateur des grands blabla larmoyants, les dialogues sont pas terribles, les descriptions du Japon sont froides comme un sushi, pourtant de temps en temps il y avait un petit côté Djian dans ces errances mais qui retombe vite.

L'espèce d'analyse de texte à la fin m'a achevé par sa platitude et son inutilité. Si vous êtes un, une ado c'est pour vous, si vous venez de vous faire larguer, c'est pour vous, si vous êtes beau riche intelligent en bonne santé entouré d'amour, passez votre chemin.

Je vois sur le bouquin que Toussaint est l'auteur de la photo de la couverture de son livre, c'est cool elle est raccord avec son histoire, c'est flou.
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Ce roman de Jean-Philippe Toussaint est écrit à la première personne. le narrateur y raconte sa relation avec Marie, son épouse, alors qu'ils sont au Japon pour des raisons professionnelles. On perçoit poindre la rupture du couple dans cette chambre d'hôtel.

➡️ Dès les premières pages, j'ai senti et aimé la tension décrite, l'ambiance nocturne ainsi que la précision des descriptions. L'auteur raconte parfaitement les malaises, l'embarras.
Toutefois, cela n'a pas suffi à me faire aimer ce livre : rapidement, le personnage féminin m'a exaspérée et j'ai fini par m'ennuyer et me lasser d'eux et de leur histoire. Malgré les 146 pages, le tout m'a paru très long.

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Extrait de la quatrième de couverture :
C'est l'histoire d'une rupture amoureuse, une nuit, à Tokyo. C'est la nuit où nous avons fait l'amour ensemble pour la dernière fois. Mais combien de fois avons-nous fait l'amour ensemble pour la dernière fois ? Je ne sais pas, souvent.

Au début de ma lecture, je me suis demandée à quoi jouait ce couple et surtout le narrateur. Il m'est apparu désorienté, en prise à des pulsions mêlant amour, regrets, amertume. J'ai suivi le fil de ses pensées et de ses actes passés au microscope. Noyée dans les descriptions, j'ai eu l'impression d'assister à un naufrage de ces quelques jours passés à Tokyo. Faire l'amour, aimer, vouloir se détacher de l'être aimé, trouver des réponses dans la fuite à travers la ville…

Seule Marie m'a touchée, elle qui semble vouloir s'accrocher à cet à cet amour.

Le livre comporte un « décryptage », sa place dans la carrière de l'auteur, le tout rédigé par Laurent Demoulin. Malgré toutes ces explications qui mettent ce livre sur un piédestal, mon avis est mitigé…

L'écriture de Jean-Philippe Toussaint m'a déstabilisée. Lire à nouveau cet auteur ? je ne sais pas..

Lien : http://fibromaman.blogspot.c..
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Jean-Philippe Toussaint, né en 1957 à Bruxelles, est un écrivain et réalisateur belge de langue française. Diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris (1978) et titulaire d'un DEA d'histoire contemporaine, c'est en 1985 qu'il publie son premier roman (La Salle de bain) qui obtient un certain succès. Faire l'amour (2002) est le premier des quatre volets du « cycle de Marie » avec Fuir (2005) La Vérité sur Marie (2009) et Nue (2013).
Tokyo. Un couple, le narrateur dont on ne saura jamais le nom, et Marie sont logés dans un bel hôtel de la capitale japonaise. Elle, styliste et plasticienne est venue avec ses oeuvres pour préparer une exposition et lui, l'accompagne. Ils sont ensemble depuis sept ans, chiffre fatidique par excellence, car le couple vacille et va exploser.
Le début du roman m'a immédiatement fait penser au film Lost In Translation de Sofia Coppola (2003) avec Bill Murray et Scarlett Johansson, par le lieu, un hôtel à Tokyo et la tonalité doucement sensuelle, à ce détail près que dans le film ce couple se forme alors qu'ici il se défait. Mais revenons-en au roman et allons directement au but : j'ai beaucoup aimé le charme fou de l'écriture de Jean-Philippe Toussaint qui m'a tenu jusqu'à la fin, par contre l'histoire… Pffff !
Soyons juste néanmoins, il y a beaucoup de bonnes choses : la tonalité générale du récit, je l'ai déjà dit ; les descriptions précises et ce je ne sais quoi qui nous ramène aux caractéristiques de la littérature japonaise qui donne du sens aux choses, à la météo, au toucher… le couple, à priori il semble que ce soit plutôt lui qui veuille la quitter (« elle se tourna vers moi et me dit avec difficulté, d'une voix quelque peu étranglée, qu'elle était d'accord pour qu'on se sépare ») mais rien n'est simple, genre je t'aime moi non plus, car « Nous nous aimions, mais nous ne nous supportions plus ». Tout ceci et différentes scènes du roman m'ont vraiment séduit. Mais.
Mais c'est quoi cette invraisemblable situation où le narrateur est venu de Paris avec un flacon d'acide chlorhydrique qu'il trimballe pour on ne sait quel funeste projet qui ne peut pas coller avec la psychologie des personnages ? Et cette déambulation de nuit dans un Tokyo sous la neige, tous deux à peine vêtus d'un t-shirt et de savates en toile, n'importe quoi ! Enfin, la séquence finale où je n'ai rien compris.
Donc, beaucoup de belles choses mais les moins bonnes sont tellement épouvantables qu'elles pourrissent ce beau fruit.
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Les derniers moment d'un couple en pleine rupture lors d'une escapade à Tokyo. C'était prévu et pourtant...
Entre le dépaysement et les lumières de la ville qui veillent sur leurs insomnies, cette tentative de "belle fin" ne peut lutter contre le déchirement et l'étonnement que suscite cet amer délitement du couple.
Entre colère, angoisse de la solitude, l'insupportable présence de l'autre et les moments anodins qui virent à l'affrontement, le narrateur raconte et se souvient non sans un certain mal-être.

Le quatrième de couverture m'avait intrigué et j'avais moi aussi sélectionné ce roman dans la pré-sélection pour le prix. Un air de Lost In translation mais sur un fond de rupture.

Mon avis dans la suite
Lien : http://www.perdreuneplume.co..
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N°908– Mai 2015

FAIRE L'AMOUR. Jean-Philippe Toussaint – Les éditions de Minuit.

La première phrase ne peut passer inaperçue « J'avais fait remplir un flacon d'acide chlorhydrique, et je le gardais sur moi, avec l'idée de le jeter un jour à la gueule de quelqu'un… ou dans sa gueule à elle, dans son visage, en pleurs depuis quelques semaines ». le ton est donné, celui de la violence contenue, de l'envie de faire mal, pas vraiment en accord avec le titre. C'est en effet le récit d'un amour qui n'existe plus, qui a duré 7 ans, avec au début des choses que l'on dit qui ont déjà été dites par des milliards d'autres gens et pourtant, nous savons tous que faire rimer amour avec toujours, c'est pour les mauvais poètes et surtout cela n'a rien de vrai, sinon cela se saurait ! Alors quand on a pris conscience que cette union ou que cette aventure n'avait que trop duré et qu'on devait unilatéralement y mettre fin, les idées les plus folles nous traversent la tête et parfois s'y installent, ainsi cette bouteille d'acide. On est loin des serments du début et même il y a urgence !

Les voilà donc à Tokyo, elle pour présenter sa collection de robes dont on se demande si le défilé va finalement avoir lieu, et lui pour accompagner Marie. C'est sans doute la ville choisie pour cette rupture un peu comme si, si elle en se produisait pas dans un lieu extraordinaire, il lui eut manqué quelque chose pour être définitive.

Il y a certes des scènes chaudement érotiques ( ce qui donne sans doute son titre à ce roman?) qui ne m'ont pas laissé indifférent, Marie devant être une belle femme sensuelle, mais cela ne laissait pas vraiment présager la fin de cette liaison. J'avoue que j'ai un peu perdu le fil de cette histoire, entre un tremblement de terre et une escapade du narrateur à Kyoto chez son ami Bernard.

Je n'ai sans doute rien compris, mais il me semble que contrairement à ce qui était dit dans les premières pages, je n'ai pas vraiment eu l'impression qu'il voulait se débarrasser de Marie. Dès lors, je n'ai pas bien compris la présence du flacon d'acide qui ne le quitte pas. Il doit d'ailleurs y avoir une symbolique particulière dans le fait de vider le contenu de cette bouteille sur une fleur fragile après en avoir menacé un inconnu. Cela ouvre largement la porte à nombre d'interprétations mais j'avoue que j'y ai été très imperméable !

J'avais déjà lu des oeuvres de Jean-Philippe Toussaint (La Feuille Volante n º 405 et 879) Dans l'une d'elle (« La vérité sur Marie »), il était déjà question d'une Marie, comme ici. C'est sans doute la même puisqu'il semble qu'avec « Fuir » nous sommes en présence d'une trilogie. Elle doit sans doute incarner pour l'auteur l'éternel féminin ou est-elle la figure d'une femme qui sans cesse est destinée à lui échapper, entre amour et désamour entre volonté de faire durer une liaison qui, il le sait, part à vau-l'eau et va se terminer?

Le style est fluide et le roman se lit facilement même si l'histoire en m'a pas vraiment emballé , après tout lire la fin d'un amour, d'une rupture n'est pas enthousiasmant.

En tout cas je reste sur une impression bizarre, un peu la même à chaque fois que je lis un roman de Jean-Philippe Toussaint.

©Hervé GAUTIER – Mai 2015 - http://hervegautier.e-monsite.com
Lien : http://hervegautier.e-monsit..
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Je ne connaissais pas cet auteur et j'ai eu un peu de mal avec ce roman.
C'est la première fois qu'un livre de la box me semble long. J'ai trouvé l'histoire un peu romantique au sens littéraire du terme. le couple se détache peu à peu et on comprend très bien la psychologie de chacun mais tout tourne sur leurs émotions, il ne se passe pas grand chose.
Je n'ai ni ri ni pleuré, j'ai eu peu d'empathie avec les personnages.
Cependant, je suis bien consciente du travail littéraire du texte mais je n'ai pas été touchée.
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