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J'avais bien apprécié le premier volume de cette série. Ici, donc, changement de dessinateur avec maintenant Olivier Vatine, et Lewis Trondheim est seul au scénario. Un histoire de Nazi dans le futur très lointain, des nazi qui n'ont pas une connaissance de l'histoire très pointue : “Le nazisme c'est pour tout le monde, c'est une philosophie d'élégance et de bonheur.” “Nous avons des conseils beauté, minceur, cuisine”. Trondheim se lâche, c'est délirant, drôle, d'un humour noir assez glaçant, le graphisme est élégant, plus “ligne claire” que le premier volume, c'est rempli d'inventions, de décors fous, d'être étranges, j'ai aimé aussi ce point de vue avec le héros qui se laisse embarquer dans le mauvais camp. Pétillant, drôle, je crois que je suis déjà accroc à la série, je continue sur ma lancée.
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Selfie avec tonton Hitler.

Á bord du gigantesque vaisseau intergalactique, une petite exposition "nazi c'est fashion" est organisée.
Il faut dire que l'idéologie a quelque peu muté, ils ont pas l'air bien méchants, ces geeks de la swastika.
Moonkicker, agente un poil susceptible et débridée, est quand même appelée pour surveiller la petite fête.

Et là, hasard de l'espace, tout ce petit monde tombe sur une improbable relique : la tête d'Hitler, congelée à l'époque par von Braun.
Et là encore, idée de génie, il vont faire revivre ce cerveau fétiche... dont toutes les lumineuses petites cellules grises n'ont pas pris une ride depuis 1945...

On reconnaît bien dans cet opus, l'esprit tordu de Trondheim.
Un rien l'amuse, surtout si c'est un tantinet sacrilège. Toujours en gardant un esprit bon enfant, donc çà passe.

Ce scénario m'a un peu plus électrisé que le premier opus, par contre j'ai aussi été un chouïa déçu par la patte de Vatine, moins poussée que d'habitude.
Correct, mais ces deux auteurs ont fait tellement mieux...
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8 albums pour justifier un « reboot » à bord d'un immense vaisseau, l'Infinity 8, dont le capitaine, une puissante créature extraterrestre, peut « rebooter » jusqu'à 8 fois pour éviter des situations désagréables tournant au chaos.

Nous suivons l'incroyable agent de sécurité, Stella Moonkicker, sexy en diable, qui doit veiller à la tranquillité des centaines de milliers de passagers voyageant à bord de l'Infinity 8. Cette jeune fille est pour le moins très indépendante et n'a guère envie d'écouter le robot qui l'accompagne qui est la raison-même.

Stella sympathise très vite avec les nazis qui sont à son bord et qui n'ont aucune idée de qui étaient vraiment les nazis et Hitler. En clair, ce sont des gens charmants qui proposent de jolis mugs, des porte-clefs exclusifs, le gâteau de l'amitié, des conseils beauté-minceur, etc.
Soudain, l'Infinity 8 est bloqué dans son voyage vers Andromède par un obstacle imprévu : un amoncellement de tombes, mausolées, cimetières…


Critique :

Je n'ai été séduit ni par le dessin, ni par le scénario. L'humour se veut absurde. Il l'est ! Mais je ne l'ai pas trouvé drôle. le dessin me paraît d'un autre âge.
Je n'en dirai pas plus car je n'aime pas démolir un livre. J'ai longtemps hésité à en faire la critique pour cette raison, mais après tout, si je ne place sur BABELIO ce que j'ai aimé, je tronque la vérité.
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Et voici donc la deuxième aventure à bord du vaisseau YSS 'Infinity'. Cette fois-ci Lewis Trondhein scénarise et Olivier Vatine dessine et co-scénarise. J'aime beaucoup son dessin, très coloré, naïf, je le trouve assez décalé de l'univers SF de la série et dans le même temps, totalement raccord. Traits clairs qui tranchent avec le dessin beaucoup plus chargé de Romance et macchabées. L'héroïne, Stella Moonricker est effectivement incontrôlable, franche et directe. La voici plongée dans une histoire de renaissance du nazisme -si tant est qu'il fût mort-, qui se déroule dans l'espace. le scénario est fin et l'on comprend très vite les mécanismes de la théorie nazie et des théories raciales en général. L'avantage, c'est que ce bouquin est à mettre en toutes les mains et qu'il pourra parler aux plus jeunes d'entre nous qui peuvent être assez peu au fait des atrocités de la guerre 39/45. Les jeunes que j'accueille, ado et pré-ado avaient tendance à minimiser l'horreur de la solution finale, des camps de concentration, non pas par négationnisme, mais par méconnaissance. Cette discussion assez récente m'a franchement affolé sur ce que retiennent nos jeunes des programmes scolaires voire des programmes eux-mêmes.

Il est donc bon que par différents moyens, ils prennent conscience de ce que furent la guerre et la shoah et qu'ils aient à l'esprit qu'il faut être vigilant et ne rien laisser passer sous peine d'un retour à des théories raciales, des théories de supériorité d'une couleur sur une autre, ... Les langues se délient et pas pour le meilleur, les insultes et injures racistes, antisémites, homophobes, sexistes, ... se multiplient sous le couvert de l'anonymat d'Internet. Ça fait peur, raison de plus pour ne rien laisser passer et pour informer. Cette BD en plus d'être un très bon moment de lecture aidera à la réflexion et à la discussion. Vivement le tome 3 !
Lien : http://www.lyvres.fr/
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Tome osé avec des blagues sur les nazis et les juifs !
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Tome osé sur le nazisme.
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http://dcafeine.blogspot.be/2017/06/infinity-8-t1-et-t2-trondheim-et-des.html

Dans le tréfonds d'une galaxy lointaine navigue le vaisseau de classe-A : l'Infinity-8. Sa destination ? la Galaxy d'Andromède. Sa cargaison ? pas moins de 900.000 passagers de toutes races parti faire bronzette les doigts de pieds bien écartés s.v.p.

C'est a son bord qu'officie la jeune et jolie Yoko Keren, agent de police qui porte fièrement le lycra comme une seconde peau et qui est en charge de faire respecter l'ordre d'une poigne de fer ... mais à sa manière; D'autant plus qu'elle à sur ces fesses le lubrique le lieutenant Reffo et le capitaine du vaisseau à la forme tentaculaire et qui a l'habilitée de pouvoir rebooter jusqu'à 8x un moments afin de faire une boucle dans le temps et d'éviter certains désagrément :)

Mais une situation d'urgence vient de survenir : le vaisseau vient de faire un arrêt inattendu suite à l'encontre d'un amas d'artefact d'origine inconnue façon gros dépotoir, surtout qu'il est rempli de vestige symbolisant la mort sous toute ces formes; que ce soit des morceaux de villes, des débris , ou autres.

L'agent Keren va devoir investiguer et s'assurer qu'aucun danger n'y est caché ... mais c'est sans compter certains passagers Kornalien, qui non content d'être de sacré nécrophage, sentent cette bonne odeur de mort les appeler.

Sexy, fun , décomplexé, ... voilà un sympathique Space Opera qui aura le mérite de vous mettre l'eau à la bouche avec ce premier épisode d'un cycle comportant pas moins de 8 numéros; Proposé aux éditions "Rue de Sèvres" , ce projet à pour origine le duo Olivier Vatine et Lewis Trondheim.

Alors je freine un peu tout de suite avant de continuer cette critique, mais celle-ci ne porte que sur les deux premiers cycles, je n'ai point eu entre mes fraîches mimines les deux derniers épisodes;

Alors, c'est bien ?

Chaque cycles ou épisodes de cette série est l'opportunité de vivre une nouvelle aventure mais sous un tout autre angle car un simple élément, l'effet papillon, va donner une toute nouvelle direction. La preuve en est le deuxième épisode ou l'agent doit mené l'enquête mais elle est surtout en train de tombé sous le charme de se jeune mouvement qui à le vent en poupe et portant fièrement la croix gammée.

Encadré par une charte graphique crée par deux main gantés (et clouté), j'ai nommé Olivier Vatine et Lew Trondheim, chaque récit est tenue par un graphiste différent offrant au lecteur l'avantage de retrouver facilement notre équilibre et nous offrir une cohérence et continuité entre chaque cycle temporels (oui je sais une continuité quand on parle de reboot ça fait très euclidien).

Scénaristique-ment les deux premières histoires sont très originales et complètement différentes. Des dialogue qui mon mouche à chaque crochet de page (mouche ... crochet ... non ?) et le graphisme, étant confié à un auteur de talent différent, est simple et sans chichi (c'est pas du Goya non plus hein) vous fera une lie qui donnera un moment d'évasion à nos chères esprits; d'autant que les dialogues sont amusants, frivole et même parfois sérieux.

L'on passe donc un très bon moment de lecture; à cela vous rajoutez une jolie couverture et je pense que cette série aura du succès si elle est diffusée correctement chez tous nos libraires.

Les deux premiers épisodes sont disponibles façon cartonnée , genre bd classique ou également en format comics très très sympathique.

Sauront-ils s'échapper de ce mystérieux amas d'artefacts morbide ? Huit aventures, Huit possibilités ... à vous de choisir la votre
Lien : http://dcafeine.blogspot.be/..
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« Reboot à bord de l'Infinity 8 ! La première mission ayant tourné court suite à l'attaque d'une espèce nécrophage, le Capitaine, capable d'explorer plusieurs futurs alternatifs, lance une nouvelle trame temporelle et active un nouvel agent. L'incontrôlable Stella Moonkicker ne disposera à son tour que de 8 heures pour explorer la nécropole et en découvrir l'origine » (quatrième de couverture).

Nouveau regard sur les difficultés du vaisseau de croisière, on repart au début de la première fenêtre de 8 heures mais cette fois, on la passe en compagnie d'un autre flic, une autre femme au caractère bien trempé, aux formes généreuses, à la répartie redoutable, bourrée de mauvaise foi, adorant le sarcasme et… les selfies. Ultra-connectée aux réseaux, elle mène de front sa mission tout en soignant son image auprès de ses followers.

Lewis Trondheim se charge du filage narratif et on retrouve le ton alerte et bourré d'humour dont on avait déjà bénéficié dans le premier tome. Cette fois pourtant, on navigue au milieu d'une autre ambiance graphique ; les formes sont plus nettes, un rendu très travaillé que ce soit au niveau du dessin ou de la couleur. Olivier Vatine (« Aquablue », « Carmen McCallum »…) s'éclate et maîtrise parfaitement l'évolution de ce genre de personnage au tempérament très prononcé (j'y faisais référence plus haut mais on l'a déjà vu faire évoluer Carmen, mais aussi Cixi dans « Lanfeust » ou Atalante dans la série éponyme). le côté très punchy colle parfaitement à l'ambiance et au rythme percutant de l'album. Aucun risque de s'ennuyer ici et, cerise sur le gâteau, on en profite pour donner un bon coup de pied aux fesses d'Hitler revenu d'entre les morts.

Une nouvelle série qui démarre tambours battants et si elle me fait sortir de ma zone de confort côté lecture, ça m'étonnerait que je manque les prochains tomes !
Lien : https://chezmo.wordpress.com..
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Le concept d'Infinity 8 est basé sur un principe prometteur. Un vaisseau-monde se retrouve bloqué à proximité d'une nécropole spatiale. C'est alors que les problèmes surgissent. A chaque album, grâce uax capacités d'une entité extraterrestre, les autorités ont l'opportunité d'explorer les 8 prochaines heures avant de décider, ou non, d'un "reboot" qui permet de revenir 8 heures en arrière et d'adapter les mesures pour tenter de suavegarder le vaisseau et pouvoir reprendre la route. Chaque tome sera donc indépendent et pourra se lire sans ordre particulier, à l'exception du tome 1 qui expose le concept, et probablement du tome 8 qui apportera sans doute une conclusion.
Le champ des possibles est donc très larges.
Mais le resultat n'est jamais à la hauteur. le premier tome imaginait des nécrophages qui se lançaient dans une frénésie orgiaque. le deuxième tome met en scène des nazis de l'espace tout excités de retrouver la tête cryogénisée d'Hitler. Ce dernier revient à la vie et est bien décider à recréer le 3ème Reich dans l'espace.
Des nazis dans l'espace, une idée con dans la lignée de la série Z, qui semble inspirer les auteurs pour Infinity 8.
Mais la série Z sans recul et sans relief, c'est juste sans intérêt. J'attendais de la folie, de la parodie, du mauvais goût. de mauvais goût, aucune trace, ce qui finit par donner un mauvais goût à l'ensemble, paradoxalement. Parce que tout est d'un premier degré plat. parce que l'ensemble donne l'impression d'être inspiré de la culture pulp tout en s'enfermùant dans le carcan de la bande dessinée franco-belge: grand format, luxueux, cher... alors que ce genre de produit auraiot dû jouer à fond sur la format. C'est comme si SAS était édité à la Pleïade. Une incongruité de plus.
Un concept prometteur, un casting alléchant, mais un résultat sans intérêt.
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Recommandé par la Salle 101, ce second tome m'a paru moins bon.Il est vrai que j'adhère moins au dessin de Vatine.Il est vrai également que l'héroïne est moins charismatique que la précédente.Il est vrai enfin que les nazis, je commence à en avoir mas claque comme ressort ironique.
9782743642006"
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