Judd Foxman n'a rien pour lui, il est cocu (sa femme a une liaison avec son patron), sans emploi (ben oui, son patron a une aventure avec sa femme, il a donc démissionné), seul (il a évidemment fallu qu'il s'installe ailleurs), ...
Et pour couronner le tout, son père vient de mourir en laissant comme dernière volonté à sa famille de célébrer la shiv'ah (période de deuil durant 7 jours).
Voilà donc Judd forcé de cohabiter avec sa mère, sa soeur et ses deux frères pendant toute une semaine!
Cette situation engendrera pas mal d'engueulades, d'explosions de non-dits, de discussions, de moments plutôt drôles et émouvants.
La plume de
Jonathan Tropper est toujours aussi ironique et pince sans rire (j'avais déjà apprécié "
le livre de joe") et l'air de rien,
Tropper parle de beaucoups de sujets qui font mal: le deuil, les relations parents-enfants et fraternels, l'homosexualité, la fidélité, la rancoeur,...
Et cela avec un humour qui nous empêche de déprimer et de trouver le contenu trop lourd.
Les relations familiales sont au centre de ce roman et je n'ai pas pu m'empêcher de penser à ma famille et à ses dysfonctionnements. Même si nous ne vivons pas la même chose que Judd, nos familles aussi nous en font voir de toutes les couleurs et l'idée de rester une semaine non stop avec eux, en terrifierait plus d'un :p
Pas de coup de coeur mais un bon moment passé au milieu de cette débâcle familiale.