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3,91

sur 399 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
j'espère voire le film :)
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7 jours enfermés avec sa famille ... C'est ce que vit Judd après la mort de son père. Jonathan Trooper nous livre ici un récit d'une acidité sentimentale. On se reconnait dans ces relations boiteuses et cet amour qui s'exprime là où on l'attend le moins.
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Toujours saisissante subtilité de Tchékhov...

Un tout petit livre hors commerce offert par les éditions des Syrtes à l'occasion de leurs dix ans, qui comprend deux brefs mais forts textes d'Anton Tchékhov :

- "Psychopathes", une saynète dans laquelle une conversation de type "café du commerce" entre Sémione Alexéitch Nianine, "conseiller titulaire au tribunal de commerce d'un trou de province", et son fils Gricha, "lieutenant à la retraite, personnage incolore qui vit aux dépens de papa-maman", dérive en quelques pages pour aboutir à la reconstruction tragi-comique d'un crime faisant les titres des journaux du moment, où la "rumeur" et la "logique" improvisées sous les yeux du lecteur font du conseiller Nianine... le coupable !

- "Règles du jeu à l'usage des écrivains novices", ou 18 conseils impératifs de Tchékhov, dont le ton est donné dès l'avertissement : "À peine né, un bébé doit être soigneusement baigné, puis, l'ayant laissé se remettre de ses premières impressions, fouetté à bras raccourcis aux mots de "N'écris pas ! N'écris pas ! Ne te fais pas écrivain !" Si toutefois, après cette peine corporelle, ledit bébé manifeste un penchant pour les lettres, il faut essayer la gentillesse. Si celle-ci demeure inopérante, renoncez au bébé, faites-en votre deuil. La démangeaison de l'écrivain est incurable."
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On peut dire que la vie n'a pas vraiment souri à Judd Foxmann ces derniers temps. Il vient de découvrir que sa femme le trompe, et il a perdu son boulot ... parce que l'amant de sa femme n'est autre que son propre patron. Et voilà qu'en venant enterrer son père, il découvre que la dernière volonté de ce dernier était que sa femme et ses 4 enfants observent le rituel de la Shiv'ah en son honneur ... ce qui signifie qu'ils vont devoir cohabiter dans un espace restreint pendant 7 longues journées, eux pour qui un repas de famille se termine rarement sans que l'un des membres au moins de la famille ne parte en claquant la porte ! Ces 7 jours de Shiv'ah vont mettre à rude épreuve les nerfs déjà éprouvés de Judd, mais vont également lui permettre de régler certains comptes avec son enfance, sa famille et sa conscience ...

Famille, je vous hais ! Voici l'un des credo possibles de ce roman déjanté, mais pas le seul ! La cohabitation houleuse des membres de cette famille haute en couleurs a de quoi réjouir les amateurs de huis-clos familiaux, et les relations familiales ne sont pas les seules à en prendre pour leur grade ! Faux-semblant, hypocrisie, non-dits et secrets de polichinelle ... un joyeux méli-mélo dans lequel il est difficile de ne pas retrouver nos propres travers et nos propres schémas ! Et malgré la causticité du propos, on sent quand même poindre une bonne dose de tendresse envers tous ces personnages loufoques, irresponsables ou manipulateurs, et c'est donc avec un sourire complice que l'on referme cette tranche de vie ... enfin, si l'on peut dire ça vu les circonstances !!
Lien : http://www.ludinthemist.com/..
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J'ai eut énormément de mal à entrer dans le livre. C'est ce qui m'a le plus déçu. Rien ne m'accrochais, il a était très pénible à commencer.
Puis, avec soulagement on est enfin happé par ce roman ! On suit les fragments de vie des personnages, on les apprend, les découvre, au même rythme que les autres.

C'est un roman super, il faut aimer les histoires de vies, les chamboulements. Une fois qu'on aime ce style en voici un très réussi du genre ! Je le conseille aux amateurs, on se laisse vraiment filer au rythme des pages !
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Judd Foxman n'a rien pour lui, il est cocu (sa femme a une liaison avec son patron), sans emploi (ben oui, son patron a une aventure avec sa femme, il a donc démissionné), seul (il a évidemment fallu qu'il s'installe ailleurs), ...
Et pour couronner le tout, son père vient de mourir en laissant comme dernière volonté à sa famille de célébrer la shiv'ah (période de deuil durant 7 jours).
Voilà donc Judd forcé de cohabiter avec sa mère, sa soeur et ses deux frères pendant toute une semaine!

Cette situation engendrera pas mal d'engueulades, d'explosions de non-dits, de discussions, de moments plutôt drôles et émouvants.
La plume de Jonathan Tropper est toujours aussi ironique et pince sans rire (j'avais déjà apprécié "le livre de joe") et l'air de rien, Tropper parle de beaucoups de sujets qui font mal: le deuil, les relations parents-enfants et fraternels, l'homosexualité, la fidélité, la rancoeur,...
Et cela avec un humour qui nous empêche de déprimer et de trouver le contenu trop lourd.
Les relations familiales sont au centre de ce roman et je n'ai pas pu m'empêcher de penser à ma famille et à ses dysfonctionnements. Même si nous ne vivons pas la même chose que Judd, nos familles aussi nous en font voir de toutes les couleurs et l'idée de rester une semaine non stop avec eux, en terrifierait plus d'un :p
Pas de coup de coeur mais un bon moment passé au milieu de cette débâcle familiale.
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Comme toujours avec cet auteur, c'est drôle et triste à la fois, mais on se ent bien après avoir reposé le livre.
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Tres drole. de l humour et de la litterature americaine comme j aime. Mi figue mi raisin. Humour et nostalgie. On adore ce garcon et son infortune. Et son chagrin. On reconnait cette famille. Separes par la vie. Jaugeant les autres et les adultes qu ils sont devenus.
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Judd vient de perdre son père. Judd vient de perdre son boulot. Judd vient de voir son mariage se terminer quand il a surpris sa femme au lit avec son patron. Judd se retrouve seul, sans boulot et sans maison. Rien de pire ne peut lui arriver. Sauf que son père a demandé a ce que sa famille célèbre la Shiv'ah lors de son enterrement juif ce qui se traduit par un enfermement avec sa famille pendant une semaine. le problème c'est que la famille Foxman est une famille où l'harmonie n'existe pas et dans laquelle beaucoup de rancoeur s'est accumulée. Une vraie poudrière !



L'auteur reprend son thème de prédilection, la famille et nous décrit les relations difficiles que les membres entretiennent entre eux. Pour cela il plonge sa plume dans un humour acide et il nous raconte leurs démêlées anciennes et présentes. S'il n'utilisait que cet ironie et cet humour corrosif on risquerait de trouver cette histoire trop difficile a digérer, trop lourde. Mais le talent de cet auteur, au delà de nous faire rire avec des choses tristes, c'est de savoir doser ses effets et de venir nous cueillir avec de vrais moments d'émotions. Car avec lui, le rire n'a jamais été aussi près des larmes. Son autre grand talent est de créer des personnages qui malgré leurs nombreux défauts nous sont infiniment sympathiques et pour lesquels notre empathie ne se dément jamais tout le long du livre. Une famille de tarés aux réactions surprenantes dont on suit les péripéties avec un très grand plaisir.

Un auteur que j'affectionne et qui arrive a se renouveller sur son sujet fétiche (la famille).

Ma note 8/10 pour ce très grand moment passer avec cette famille vraiment pas comme les autres et pour cette capacité a parler de sujets graves (la mort, l'éducation, le sexe, les enfants, ...) avec humour mais aussi beaucoup de sensibilité.
Lien : http://desgoutsetdeslivres.o..
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Conseillé par une copine, ce roman m'a régalée. Son humour aurait pu être celui d'un auteur anglais. Venant de ma main, c'est un sacré compliment !

C'est drôlement méchant ou méchamment drôle, introspectif sans être ennuyeux, tout est bon dans ce roman qui sait vous surprendre et vous émouvoir au détour d'une page.

A part la fin peut-être. A mon goût, complétement loupée. Je déteste ce genre de fin. Je les trouve un peu facile. Comme le début d'ailleurs. Mais on ne va pas s'y arrêter, parce que le milieu, c'est de la bonne ouvrage.

IL paraît que les autres Jonathan Tropper sont de la même veine.

A suivre, donc.
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