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EAN : 9782866422646
192 pages
Cahiers du cinéma (10/02/2001)
5/5   4 notes
Résumé :
Paris, 1942. Marion Steiner dirige le théâtre Montmartre et s'efforce de monter une nouvelle pièce selon les indications laissées par son mari, Lucas. Juif, il se cache dans la cave du théâtre alors que tout le monde pense qu'il a réussi à quitter la zone occupée. L'arrivée du comédien Bernard Granger dans la troupe fait naître le trouble chez Marion. Dans ce scénario, Truffaut s'interroge : comment continuer à vivre "normalement" en ces temps d'occupation ? Chaque ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Lorsqu'un livre est terminé, je me pose toujours cette question : cette lecture mérite-t-elle de rester dans ma bibliothèque ou est-elle de passage, vite lue, vite oubliée ? Un livre doit me faire réfléchir, rire, pleurer, etc.

Ce chef-d'oeuvre du cinéma est un plaisir à lire. On se replonge dans l'histoire avec encore plus d'attention à l'écriture des dialogues.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Helena : Ne comprenez-vous pas combien c'est terrible de ne pas savoir qui j'étais, ce que je faisais, et plus encore de vivre dans l'angoisse que cela se produise à nouveau. Parfois, j'avais l'impression de ne pas exister réellement.
Carl : Mais lorsque je suis venu vous dire tout simplement "Helena je vous aime", pourquoi avez-vous refusé de m'écouter ?
Helena : Mais je n'avais pas le droit d'aimer, comprenez-vous cela ? Je n'avais pas le droit d'aimer, ni d'être aimée.
Carl : Et maintenant ?
Helena : Maintenant je viens à l'amour Carl, et j'ai mal. Est-ce que l'amour fait mal ?
Carl : Oui l'amour fait mal. Comme les grands oiseaux rapaces, il plane au-dessus de nous, il s'immobilise et nous menace. Mais cette menace peut être aussi une promesse de bonheur. Tu es belle Helena, si belle que te regarder est une souffrance.
Helena : Hier vous disiez que c'était une joie.
Carl : C'est une joie et une souffrance.
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Bernard a rejoint Raymond dans les coulisses, il lui reste quelques secondes avant d'entrer en scène.
- Raymond (à voix basse) : Ca va ?
Bernard prend l'air accablé et de la main indique que son coeur bat la chamade.
Raymond (à voix basse) : Tu sais ce que disais le patron ? "Le théâtre mon petit, c'est comme les chiottes et comme le cimetière : quand il faut y aller, faut y aller."
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Tu crois que je te fais passer devant moi par politesse ? Eh bien pas du tout : c'est pour regarder tes jambes.
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Ecoute Jean-Loup, tu es un poète, je ne t'oblige pas à entendre parler d'argent.
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[...] " ma mère ne supportait pas le bruit, enfin je devrais dire, pour être plus précis, qu'elle ne me supportait pas. En tout cas, je devais me faire oublier et rester sur une chaise à lire, je n'avais pas le droit de jouer ni de faire du bruit, il fallait que je fasse oublier que j'existais." Dans "Les 400 coups", film largement autobiographique, Antoine Doinel allume une bougie et met le feu à un rideau en consacrant un autel à un auteur qu'il admire, qui est cet écrivain ?

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