AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,19

sur 251 notes
Un Jourdain Extraordinaire....
sous -titre que je vous ai inventé...
Alex aime les choses qui durent, il aime Trenet...
Michaël Uras aime faire vibrer les mots, il enchante notre petite musique intérieure.

Au fait je suis redevenu Novice,
certains y verront une sorte de Vice
Littérature Nordique j'étais amateur,
Addiction, bétise ou rancoeur
Réalité virtuelle, par oxys-Mort-Faux-Logique*,
Faut que j'entame un traitement Babeliothérapeutique....


Commenter  J’apprécie          784
J'aime offrir des livres, ils sont pour moi un excellent moyen pour exprimer ce que ma timidité, ma pudeur, ma maladresse m'empêchent souvent de dire avec des mots. Il y a toujours un ouvrage qui correspond à une situation, un ouvrage qui parlera, j'espère, à celui qui le reçoit et lui apportera ce dont il a besoin à un moment donné. J'appartiens à cette catégorie de gens un peu loufoques qui pensent que les livres ont une voix, qu'ils parlent. Je suis sensible à leurs mots, à leur message. Alors la bibliothérapie ? Pourquoi pas...

Alex est né au milieu des livres, il vit parmi eux, avec eux. Même son prénom n'est pas le fruit du hasard, Alexandre Dumas, ça vous dit quelque chose ? Merci maman... Merci cette femme froide et peu maternelle qui a fait des livres son quotidien, en oubliant une chose essentielle : la vie.

Malgré ce qu'il a vécu avec sa mère, Alex est convaincu qu'ils n'excluent pas de la vie, qu'ils peuvent guider le lecteur quand les doutes, les interrogations jalonnent ses pas. Ils ont un rôle à jouer, peuvent être une sorte de phare dans la nuit. le métier de bibliothérapeute s'est donc tout naturellement imposé à lui.

Le récit s'attarde sur sa relation avec ses clients, de leur rencontre à leurs lectures qui sont autant de pistes qui sauront dialoguer avec eux. Yann, l'ado brisé qu'un accident de voiture a privé de sa voix et qui vit reclus, surprotégé par sa mère, Anthony, la célébrité qui fixe les entretiens, Chapman qui a oublié comment vivre, pris dans la frénésie de son travail, tous sont autant de portraits différents qui croisent sa route. Et enfin, il y a, lui, Alex, qui vient d'être abandonné par Mélanie, la femme de sa vie. On découvre ses interrogations, ses doutes, ses difficultés, ses peurs et failles aussi. Parce qu'on ne peut se cacher éternellement derrière les livres, il faut parfois accepter de sauter à pieds joints dans la vie, même si l'atterrissage est incertain.

Le récit est ponctué d'allusions à des ouvrages intemporels qui apportent des réponses au détour d'une question, des fragments de textes s'y insèrent discrètement, comme une évidence. Les mots écrits par d'autres envahissent le récit d'Alex, et ce qui était valable pour le client le devient aussi pour lui, pour nous peut-être. le rythme est lent, trop lent parfois, mais j'ai vraiment passé un agréable moment de lecture. Les personnages sont assez surprenants dans leur construction qui se fait par petites touches et j'ai redécouvert certains classiques, ayant même très envie de sortir l'Attrape-coeurs de ma PAL. Un bémol toutefois, pourquoi ne plonger que dans les classiques ? La littérature est riche de tous les livres, et je crois que le bien-être peut venir parfois de genres plus décriés pour ne pas dire méprisés. Dommage qu'ils aient ainsi été oubliés...
Lien : http://lelivrevie.blogspot.f..
Commenter  J’apprécie          440
Déjà plus de deux semaines que j'ai débuté cette chronique...entre temps, j'ai passé commande et lu la très , très brève nouvelle du même écrivain , "Une librairie en milieu hostile"...

Ce livre sur la bibliothérapie sur lequel je me suis précipitée en septembre 2016... et je l'ai , cause de dispersions abusives, abandonné injustement !!....

J'en reprends la lecture et retrouve ce jeune "bibliothérapeute", Alexandre [ en écho à Alexandre DUMAS ] , mal dans sa peau...une mère peu aimante, mais fascinée par les mots, les livres et la culture , dans son ensemble...Peu étonnant que "Notre"Alexandre ait choisi de soigner par les livres !!! Parmi ces clients, différents personnages aux histoires personnelles quelque peu chaotiques...

La Bibliothérapie est à la mode depuis quelque temps... Pour ma part, avant même de connaître le mot... je m'intéressais aux bienfaits "curateurs" des livres et de la lecture... ainsi, je ne pouvais pas manquer ce einième opus sur le sujet !!

" le premier texte était essentiel, il permettait de voir à quel point les mots pouvaient pénétrer l'autre. Sa porosité à la littérature. Au départ, on est soit une éponge soit une pierre. le travail du bibliothérapeute est complexe quand il s'agit de transformer la pierre. Mais quel plaisir d'y parvenir ! " (p. 43)

A l'honneur le "Oblomov" d' Ivan Gontcharov, L'Odyssée d'Homère, "Thomas l'Imposteur" de Jean Cocteau, L'Attrape-coeurs de Salinger, le livre de ma mère d'Albert Cohen, Les Essais de Montaigne, Diderot, la poétesse, Emily Dickinson, etc...

Un vrai plaisir de lecture qui amène à d'autres lectures et rencontres...comme j'aime !
Une chaîne toujours joyeuse, qui alimente mon addiction première et quasi exclusive pour la lecture et la littérature !!... Je termine cette chronique tardive [ entre mon acquisition de l'ouvrage et sa lecture !...] par deux extraits qui me parlent plus particulièrement !...

"Comme d'habitude, j'ai lu pendant des heures.Une overdose verbale. Les yeux explosés. Mal à la tête. Trop lire rend malade mais ne tue pas. J'en suis la preuve vivante. A-t-on déjà entendu parler d'un être humain mort d'avoir lu tout Zola en une semaine ? Les textes de jeunesse, les nouvelles, les romans, le théâtre, la correspondance. ..Non, on ne mourait pas de lire, On devenait juste un peu plus misanthrope. (p.55)"

" J'étais heureux parce qu'il me restait tant à lire, tant à apprendre sur les autres et sur moi, tant à côtoyer l'intelligence des auteurs et de leurs textes. Une oeuvre en appelait une autre. Puits sands fond de la littérature. Mais un puits chaleureux, pas mortifère, rassurant, parce qu'il contenait des trésors qui nous ramenaient à la surface. Les livres ne coupaient pas du monde de manière définitive, ils nous apprenaient à mieux l'appréhender. (p. 188)
Commenter  J’apprécie          330
Alex est bibliothérapeute.
Soigner par les livres, tel est son métier. (après la musicothérapie, voilà une thérapie qui commence effectivement à se développer)
Alex est plutôt solitaire. Il ne vit que pour les livres, et pour Mélanie.
C'est un personnage attachant dont on partage la vie, ainsi que celle de ses principaux patients.
On retrouve les thèmes chers à l'auteur : les mots, la littérature classique, l'Italie (ici par le biais d'Angela, la bonne de la famille qui l'a élevé). On retrouve aussi un bref instant Jacques Bartel, le héros de « Chercher Proust »
Et toujours, de l'humour, de la tendresse, du positivisme, de l'authenticité.
C'est encore une fois un livre de Michaël Uras qui fait du bien.
Commenter  J’apprécie          200
Alex est bibliothérapeute : il prescrit des livres à ses patients qui ont tout tenté sans obtenir de résultat avant de le consulter. On suit ses démarches, ses interactions, ainsi que ses propres déboires et perceptions de son entourage...

Je suis d'habitude fâchée avec la littérature moderne française, peu d'ouvrages rentrant dans cette catégorie trouvent grâce à mes yeux. Les choses s'annonçaient d'ailleurs mal avec en bandeau un éloge de la part d'Amélie Nothomb dont le style me sort par les yeux (que d'expressions avec ces globes oculaires...).
Et pourtant, ce livre offert par mon père, la petite surprise qui est arrivée un après-midi dans ma boîte aux lettres pour mon anniversaire, s'est révélé une lecture que je vais qualifier de "comfy", le genre de petit bonbon qu'on prend au goûter qui est sucré, doux et fruité. Dans mon lit douillet le soir je retrouvais mon livre douillet à l'histoire douillette et intelligente sans nullement être prétentieuse, à l'écriture cosy mais de qualité et aux personnages vrais. Des stéréotypes, il y en a quelques-uns mais ils sont légers. L'intrigue n'est ni alambiquée ni blindée de clichés, le parfait équilibre que beaucoup à l'évidence ne semblent concevoir.
Un livre feel good bien foutu, c'est quand même rare. Merci Daddy !
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
Commenter  J’apprécie          182
Agréable lecture même si l'intrigue attise la curiosité au début mais s'enlise un peu vers la fin avec un dénouement assez prévisible. Il en reste une réflexion plaisante sur l'utilité du livre et de la lecture. J'ai passé un bon moment.
Commenter  J’apprécie          180
Depuis quelques temps, la bibliothérapie est sur toutes les lèvres. le terme, qui ne fait pas encore consensus, désigne à la fois les livres de développement personnel et la thérapie par la lecture d'oeuvres de fiction. Aux petits mots les grands remèdes aborde cette seconde approche. Si le livre ne permet pas réellement de soigner les patients d'Alex, il les pousse à adopter un autre point de vue sur leur problème. En s'identifiant à un personnage de roman, ils peuvent établir un parallèle avec leur propre situation et trouver une solution originale.

L'idée de départ est plutôt innovante. Malheureusement, la thématique ne fait pas tout et, dans ce cas, le style d'écriture manquait un peu d'énergie à mon goût. Entre les séances avec ses patients, ses états d'âme et le quotidien banal d'Alex, on tombe rapidement dans un rythme linéaire et lent.

Le personnage lui-même est difficile à cerner. Son addiction à la lecture l'isole à un point tel que ses relations sociales deviennent très limitées. La littérature est toute sa vie et il lie chaque élément de son existence à un texte. Pourtant, les extraits qu'il lit ne l'aident ni à accepter sa situation ni à entamer un changement. Les cordonniers sont les plus mal chaussés dit-on, ce doit être pareil pour les bibliothérapeutes... Je n'ai pas du tout réussi à m'identifier à lui, que ce soit en tant qu'être humain ou dans son rôle de thérapeute aux pratiques peu professionnelles.

Dans un premier temps, j'ai apprécié les nombreuses références littéraires et j'ai eu envie de découvrir les auteurs cités. Puis, à un moment donné, je me suis sentie dépassée par toutes ces notes de bas de pages qui alourdissent le texte et par ces extraits qui coupent le rythme du roman sans forcément apporter de supplément d'information.

Rendons à Michaël Uras ce qui lui appartient, il a une culture littéraire absolument phénoménale. Bien que je m'interroge sur le choix des livres prescrits. Pourquoi Alex propose-t-il presque toujours les grands noms de la littérature classique (Cocteau, Salinger, Homère...) et peu d'auteurs contemporains ? N'y a-t-il que les classiques pour véhiculer des messages pertinents ?
Commenter  J’apprécie          180
"Parfois, la vie est rattrapée par la littérature. Peut-être parce que tout a été écrit. Peut-être parce que de plus en plus de gens écrivent. Il y a des millions d'auteurs et des milliers de lecteurs."

Un héros biblio thérapeute ? Comment ne pas succomber ? Une vie parmi les livres, les héros de fictions et des romans qui remplacent les médicaments. Des prescriptions littéraires pour soigner les petits et les grands maux de l'âme et de l'esprit laissés par la vie. L'idée est belle et le voyage aux côtés d'Alex bien sympathique. Car il est lui-même plein de failles, notre héros. Et les livres semblent être un refuge, un paravent qui le protège d'un monde réel un peu trop dur. Mais peut-on vivre constamment dans la fiction ?

"Une oeuvre en appelait une autre. Puits sans fond de la littérature. Mais un puits chaleureux, pas mortifère, rassurant, parce qu'il contenait des trésors qui nous ramenaient à la surface. Les livres ne coupaient pas du monde de manière définitive, ils nous apprenaient à mieux l'appréhender."

Ce que les livres ont fait pour lui dans l'enfance et l'adolescence, Alex espère en faire profiter ses patients. (Et le lecteur, en passant, ne peut s'empêcher de noter les prescriptions comme autant d'idées pour augmenter judicieusement sa PAL) Ce qui nous vaut quelques jolis moments d'échanges avec un jeune homme défiguré par un accident et retranché entre les murs de sa maison, un footballeur que tous les clubs s'arrachent et qui ne sait quel choix opérer ou encore un cadre bien trop dynamique et proche du burn out.

Mais là où l'auteur emporte le morceau, c'est en suivant la propre progression d'Alex qui, trop occupé à soigner ses patients est tout près de passer à côté de sa propre vie et de Mélanie, sa compagne, lassée par cette promiscuité permanente avec des héros de fiction. La vie se rappelle à lui et il est peut-être temps de la mordre à pleines dents.

C'est un bel hommage à la littérature, aux auteurs et au pouvoir des mots que délivre Michaël Uras aux côtés de ce héros atypique. Un roman qui ne peut que ravir tous les amoureux des livres, tous ceux qui trouvent au fil de leurs lectures de quoi grandir, tenir, vivre, construire, choisir ou résister. Un livre qui rappelle aussi que la vie, ce n'est pas vraiment de la littérature mais que la littérature, c'est sûrement la vie.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
Commenter  J’apprécie          160
Soigner les maux par les mots. C'est le métier d'Alex qui est bibliothérapeute. Tout au long du livre, nous partageons son quotidien et ses rencontres avec trois patients :

- Yann, un jeune homme victime d'un accident dont les rapports avec sa mère sont dans la surprotection.
- Polstra, un joueur de foot qui se cherche et tente de trouver sa voie.
- Chapman, un homme pressé, courant après le temps qui lui manque et qui aimerait que les rapports avec son épouse puissent redevenir chaleureux.

Alex partage également son quotidien, ses relations avec sa famille, sa mère plus particulièrement qui n'a jamais été d'un grand secours dans sa vie, ses tantes avec qui il n'entretient pas de rapports très cordiaux. Et il y a Mélanie, cette femme qu'il aime, continue d'aimer malgré la rupture.

Un livre parlant des livres et mettant en avant leur bénéfice, intellectuel ou émotionnel ? J'adhère ! Mais ce livre, loin d'un cliché, fait résonnance à un fait d'actualité : de plus en plus de thérapeutes utilisent les livres. Il plaira davantage à un public féru de lecture et de conseil littéraire. Mais je suis certaine qu'il trouvera sa place dans certaines bibliothèques.
Michael Uras écrit avec douceur, et nous emporte dans ses souvenirs littéraires avec délice. le livre regorge d'ailleurs de titres de livres et d'auteurs qui ont réussi à aiguiser ma curiosité. Force, mais également faiblesse, car il y a une redondance à parler d'un livre et de retrouver les mêmes informations qu'Alex avait déjà donné dans le livre. Ces informations auraient pu se retrouver à la fin du livre pour un meilleur confort de lecture, Alex donnant les informations dans l'histoire, ajoutant de l'intérêt pour ses connaissances.

J'ai foi au pouvoir des mots depuis longtemps, et je reste persuadée qu'un livre est en capacité de changer une personne et lui redonner foi en lui ou une énergie nouvelle pour faire face à ses problèmes. Alex est capable de citer quasiment un livre pour chaque demande, et pas forcément des classiques. Il n'a pas de pouvoir particulier hormis celui d'éclairer l'horizon de la personne et de l'amener à la bonne réflexion. Ainsi, chacun de ses patients parvient à se retrouver dans les personnages, permettant d'avancer sur leurs chemins. Les mots soignent, et le livre permet au lecteur de prendre conscience de cet atout à la littérature.

Quatre arcs principaux jalonnent le livre : Alex et ses trois patients, Alex et Mélanie. J'ai apprécié ces différents arcs narratifs, même si j'avais aimé suivre une histoire après l'autre. Les mélanger, c'est suivre le rythme de vie d'Alex, ses journées, entre ses préoccupations personnelles et les réflexions sur ses patients. La relation avec Mélanie, loin d'être morose, donne de l'énergie à Alex : il espère, tente, et ne baisse pas les bras. Sera-t-il récompensé?

Dans les thèmes abordés, nous retrouvons cette relation avec la mère, qui est présente à la fois chez le bibliothérapeute, mais aussi chez l'un de ses patients, Yann. Les réflexions d'Alex durant son suivi se rapportent d'ailleurs souvent à sa propre mère, et on observe son cheminement pour parvenir à se détacher de son vécu pour en éviter les douleurs.
Les livres associés aux patients trouvent leur place : le parallèle est évident et sert à Alex pour les faire au mieux cheminer. Les mots ont un pouvoir tout particulier, il suffit d'ouvrir un livre et trouver celui qui remuera en nous des sensations fortes. "Aux petits mots, les grands remèdes" ne donne pas mauvaise presse aux autres thérapies et Alex connaît bien les limites de sa prise en charge.

En bref :
Une lecture légère, mais qui pousse tout de même à la réflexion sur notre quotidien. Un livre généreux en proposition littéraire, et une vision de la bibliothérapie ou comment soigner les maux par les mots.

Lien : http://lecturedaydora.blogsp..
Commenter  J’apprécie          150
En lisant la quatrième de couverture j'avais trouvé le résumé intéressante mais malheureusement je ne suis pas arrivé à m'intéresser ni aux personnages ni à l'histoire. Je Pour moi le personnage d'Alex est inconsistant et sans intérêt. Son histoire avec Mélanie n'est que survolée et j'aurai aimé en savoir plus.
Le petit plus de ce roman est que j'ai pu découvrir beaucoup de références sur des classiques de la littérature et le petit bémol est que j'aurais aimé avoir plus d'informations sur les livres évoqués.
une petite déception.
Commenter  J’apprécie          140




Lecteurs (580) Voir plus



Quiz Voir plus

Les Amants de la Littérature

Grâce à Shakespeare, ils sont certainement les plus célèbres, les plus appréciés et les plus ancrés dans les mémoires depuis des siècles...

Hercule Poirot & Miss Marple
Pyrame & Thisbé
Roméo & Juliette
Sherlock Holmes & John Watson

10 questions
5276 lecteurs ont répondu
Thèmes : amants , amour , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *}