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20th Century Boys tome 4 sur 22

Vincent Zouzoulkovsky (Traducteur)
EAN : 9782845381315
208 pages
Panini France (01/01/2002)
4.27/5   159 notes
Résumé :
Enfant, Kenji avait imaginé un scénario catastrophe. Aujourd'hui, ces improbables attaques bactériologiques contre San Francisco et Londres sont devenues réalité. Quelle sera la prochaine opération ? Seul Kenji le sait et peut encore éviter le pire.
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Mon père noël personnel ayant eu la bonne grâce de passer avec douze heures d'avance, j'ai pu lire plus tôt que je ne l'avais prévu ce quatrième volet paru dans la collection de Luxe qui regroupe deux volumes de la collection standard dans un format un peu plus grand que les originaux nippons. Je reste toujours aussi surpris du niveau de détails que l'on trouve dans certaines images à cette dimension. Détails qui, pourtant, doivent mécaniquement disparaître si on les réduit encore. Même avec une bonne loupe, on ne les verra pas. C'est un problème qui me travaille parce que je ne comprends pas bien ce qui motive le dessinateur puisque son effort dans la précision et la ressemblance est contrarié par une édition qui le trahit. C'est un peu comme si on éditait les romans de XIXeme siècle en choisissant de passer toutes les descriptions dans des caractères de corps 3 ou 2 sur un papier recyclé à forte granularité pour les rendre illisibles. N'importe quoi ! En même temps, pourquoi, sachant bien que ces images seront saccagées, pourquoi dis-je, ne pas leur accorder une surface plus importante dans la page ? Voire une pleine page ? Ces stratégies de découpage m'échappent complètement. Pire : les gris tramés doivent donner, réduits, par mélange optique, des gris beaucoup plus sombres encore, presque noirs et là, on n'est plus dans la perte de détails, on passe dans une image totalement faussée.

Ceci dit, ce quatrième tome renoue avec la structure narrative qui avait fait l'intérêt des deux premiers. On est heureux de retrouver ce style qui avait largement disparu dans le troisième. Les actions présentées sont donc de nouveau qualifiées par des flashbacks nostalgiques sur les années 1960/70. La plus grande partie est même basée sur la mémoire puisque deux personnages, en 2014, vont chercher à savoir ce qui s'est réellement passé pendant la nuit du 31 décembre 2000 : Kakuta, le mangaka emprisonné à la Luciole des Mers, qui a bien l'intention d'écrire un manga sur ce thème (en fait, il a été emprisonné, justement parce qu'il en avait eu une première l'intuition) ; Koizumi, la lycéenne qui a eu la mauvaise idée de choisir Kenji et sa bande comme devoir d'histoire. On découvre ainsi les détails de la nuit du siècle qui sont enfin révélés (dans le tome trois, l'auteur avait préféré nous faire faire un bond de quatorze ans dans le futur plutôt que de les dévoiler). Chacun a sa source d'information et toutes deux sont fiables. Tellement fiables que Koizumi va découvrir (et nous aussi) ce qui arrive à ceux qui s'approchent de trop près de ce qui n'est pas la "vérité historique" officielle. Tant est si bien que le bouquin se termine sur un angoissant cliffhanger dont elle est l'enjeu, laissant le lecteur (donc moi) devant trois pages blanches particulièrement crispantes !

(Attention : l'édition de Luxe regroupe plusieurs volumes originaux ; ici, les tomes 7 et 8 ; quand je fais référence aux deux premiers tomes de cette collection, il faut comprendre les tomes 1 à 4 de la collection standard).
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Urasawa continue de dérouler un début parfait passionnant et fascinant où chaque nouvel ajout me scotch malgré l'improbabilité de ce qui se joue.

Après avoir suivi Kenji pendant trois tomes, place maintenant à Ocho / Shogun qui vient intégrer l'histoire à ses côtés et lui disputer la place de héros. La découverte de ce nouveau personnage archi classe ne peut que séduire le lecteur. Avec lui, le mangaka nous embarque d'abord en Thaïlande, dans ce que l'humanité peut faire de pire : drogue, prostitution, meurtre, le tout avec un petit bond dans le temps qu'on ne pressent pas au début mais qui nous surprend bien ensuite quand on voit l'évolution qu'il y a eu pendant ce temps-là au Japon. Excellent.

Ocho ou plutôt Shogun comme on l'appelle là-bas, c'est l'archétype du salary man japonais qui a réussi et ne pense qu'à bosser dans les années 80-90, un vrai modèle. Mais tout cela est bien artificiel comme le montre l'auteur et il suffit d'un drame pour basculer et réaliser qu'en fait on n'a pas tant que ça réussit dans la vie. Ainsi, on retrouve Shogun des années plus tard qui n'a plus rien à voir avec l'homme qu'il était autrefois. C'est désormais un baroudeur qui bosse pour et contre la pègre locale pour sauver les gens dans le besoin contre rémunération mais pas forcément car c'est un héros au grand coeur dans l'âme. La découverte de ce personnage qui rappelle un peu le Tenma de Monster m'a ravie. J'ai aimé, avec lui, couper de l'histoire principale, découvrir son passé et son background, puis suivre une critique de ces riches japonais qui vont s'encanailler à l'étranger et font pulluler une économie parallèle néfaste aux populations locale, pour enfin relier tout cela à l'histoire présente. C'est un joli tour d'horizon qu'on nous offre pour découvrir ce nouveau personnage clé.

Car ce petit tour en Thaïlande n'est là que pour offrir une ellipse bienvenue dans l'histoire et Kenji et le retrouver 2 ans plus tard très changé. Ami a pris le pouvoir au Japon avec son parti, la population est totalement soumise à lui. Il a des hommes dans toutes les strates de la société : politique, justice, maintien de l'ordre, économie... Et il est en passe de passer à la prochaine étape de son plan. Kenji, lui, est entré dans la résistance. Il l'incarne même et on se plaît à retrouver les deux amis d'autrefois qui vont comme à l'époque former un vrai duo de justicier et d'abord d'enquêteurs pour empêcher Ami d'agir. La même dynamique qu'avant donc mais plus sérieuse, plus ordonnée et surtout avec un beau duo d'hommes forts autrefois faibles mais qui ont travaillé pour s'endurcir.

Cette évolution du parti d'Ami est un élément fort du tome car il montre la rapidité des dérives sectaires quand elles répondes à besoin d'une société qui va mal. Urasawa offre une belle dénonciation de cette société japonaise de la fin des années 90, avec des gals, ses accrocs aux téléphones, ses salary man plus fans de leur boulot que de leur vie de famille... C'est édifiant. Ami est donc là pour répondre à un manque et celui derrière tout ça en profite bien. Nous lecteurs, on se régale déjà des figures de proues mises en avant, que ce soit la figure fantasmée du robot ou celle plus concrète du Manjume, son bras droit. Cela promet des intrigues fascinantes et passionnantes.

Un peu sur le modèle de son thriller précédent, Monster, Naoki Urasawa propose une narration elliptique particulièrement efficace ici où tandis que son héros évolue, il nous présente un futur renfort de poids. L'ensemble se lit d'une traite avec insatiabilité grâce à un excellent sens du rythme, du mystère et du suspense, mais aussi grâce à une intrigue mélangeant critique sociétale, portrait au vitriol de la politique et recherche scientifique intrigante. On adore !
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Un tome un peu à part ici car il se consacre à l'histoire de Shogun, le mystérieux japonais de Thaïlande. Et il ne nous est pas si inconnu...
On progresse dans l'intrigue tout de même, et toujours avec la même qualité de dessin et de composition de la page et des chapitres.
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Un tome un peu plan-plan.

On commence le manga aux côtés d'Otcho, qui survit au Vietnam en sauvant des touristes shootés et qui porte secours aux prostituées.
Quand la secte d'ami commence à menacer son existence et qu'il reçoit un appel de Kenji, il se décide à agir et rentre enfin au Japon.

Là-bas, on découvre que Kenji, sa mère et Kanna vivent désormais dans les égouts, partageant leur vie avec les SDF rencontrés dans les tops précédents.
On apprend que Kenji a essayé d'agir seul pour faire couler la secte d'ami, sans succès.

À la fin du volume, Kenji et Otcho tombent à pieds joints dans un piège plus gros qu'une baleine à bosse. C'est décevant.

Tout est prévisible et plat, ou à l'avenir rigueur complètement tiré par les cheveux. Je me suis ennuyée pendant ma lecture, et j'ai pas mal levé les yeux au ciel.

L'homme qui se fait appeler « ami » (ridicule comme surnom) joue avec Kenji au lieu de le supprimer directement. Il en a les moyens, et pourtant il laisse cet imbécile se débattre dans la nature. Pour un psychopathe qui veut tuer tout le monde, je le trouve mou du genou, et c'est sans parler de son « rêve d'enfant » stupide.

Je suis de plus en plus déçue par la tournure que prennent les événements. Et je ne crois pas que ça ira en s'ameliorant.
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Kenji est à la recherche d'Otcho. Nous découvrons avec lui ce qui lui est arrivé.
Ami se dévoile comme étant une organisation complexe liée à la drogue et aux trafics divers.

Kenji tente de reconstruire sa cabane pour faire face au danger qui se rapproche... à suivre !
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
- Comment t'as fait pour être aussi fort !?
- Je ne suis pas fort... C'est juste que... Quand on m'a poussé dans une cascade pour affronter ma peur, j'ai atterri dans un monde noir et sans air. Je me suis laissé couler dans cet enfer mais quand j'ai regardé en haut, il y avait de la lumière, j'ai nagé vers elle de toute mes forces. C'était ni le paradis, ni l'enfer. C'était ici et il y avait de l'air... C'était juste la réalité.
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Ouvre les yeux. C'est la seule façon de regarder ta peur en face.
Si tu fermes les yeux...ta peur prend le visage qu'elle veut derrière tes paupieres.
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- Je peux pas m’enfuir.

- Pourquoi ?

- J’ai nulle part… où aller.
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Ils m’ont beaucoup appris…où on trouvait les poubelles les mieux garnies en nourriture, ce genre de truc. J’avais pas idée de ce qu’on gâchait comme nourriture.
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