Zoe Valdés -
La Femme qui pleure.
Chez Arthaud.
Je remercie Babelio de m'avoir sélectionnée pour la lecture de ce roman et les Editions Arthaud pour l'envoi du livre.
Un roman brûlant...exquis ...léger...mais terrible !
Le récit des amours débridés, toujours en "limite", de la passion et de douleur entre
Pablo Picasso et Dora Maar.
Cette passion, ce rôle, a éclipsé l'ensemble de son oeuvre.
La Femme qui pleure, l'histoire intime et terrible de l'une des femmes clé du surréalisme. Photographe, peintre, mais muse et maîtresse de Picasso, elle est
La Femme qui pleure qu'il a peinte et qui a vécu avec lui une relation si orageuse et passionnée qu'elle l'a conduite jusqu'à la folie.
Mais Dora Maar aurait -elle pu aimer un homme "ordinaire" si différent de Picasso ?
Un artiste de génie devient insupportable pour ses proches, car son art ne supporte aucun empêchement, aucun délai, aucun compromis.
Alors la cohabitation tourne parfois à la tyrannie. Et la compagne ressent qu'elle n'est pas "prioritaire".
(Je remercie un ami avec lequel j'ai eu une discussion sur le livre, de m'avoir inspiré cette phrase)
Une histoire d'amour avec un homme difficile, un essai de reconstruction et le constat terrible et sans appel : après avoir aimé un tel homme elle ne pourra jamais changer...elle sera toujours la même.
Elle sera toujours
La Femme qui pleure.
On n'aime pas un homme tel que lui sans en garder des traces toutes sa vie...même pour une femme aussi extraordinaire que Dora Maar après avoir été sa muse ...elle ne sait plus vivre !
Zoe Valdès nous raconte également leur vie commune, la vie d'artiste de Dora Maar, et elle nous parle naturellement de Picasso ce grand peintre génie du 20 ème siècle.
Peu à peu
Dora Maar devient triste, cette artiste brillante et tourmentée, malade et solitaire, entourée de fantômes… n'est plus qu'un ombre ! A-t-elle été respectée ? beaucoup de femmes de son époque voulant vivre avec de tels hommes ne l'ont pas été ...
On vit dans l'intime de l'artiste, du public, de l'artistique à l'érotique, de la vie occulte à la plus brillante avec des personnes extraordinaires dans un lieu et une époque unique et inimitable.
Un livre sur la passion sur l'amour et la douleur d'aimer passionnément !
Un roman
La Femme qui pleure , qui montre combien une femme se détruit après chaque rupture alors qu'un homme se construit.
Picasso a-t-il détenu Dora Maar contre son gré et l'a-t-il battue ?
Elle qui le fuyait avec toute la fragilité de sa maladie.
Car
Quand elle commence à devenir fragile mentalement, il a été le premier à s'en rendre compte, et il s'est catégoriquement refusé à l'accepter. Quand elle est devenue folle, ses amis et lui l'ont directement conduite chez un psychiatre.
Comme fil conducteur de ce roman,
Zoe Valdès nous narre le voyage que Dora Maar entreprend vers Venise et qui marquera un changement définitif dans sa vie.
L'essai de reconstruction de huit jours après sa rupture avec
Pablo Picasso.
Après un amour de dix ans. Elle va essayer de vivre seule
Elle va donc partager ces quelques jours avec
James Lord un ami homosexuel, avec qui elle a eu une relation irrégulière mais toujours platonique au long des années ; il avait aussi aimé Picasso et peut-être était-ce cela ce qui les a finalement séparés.
À leur retour à Paris, elle se retirera
dans son appartement pour toujours.
Après la lecture de roman, j'ai la conviction que Dora n'a pas été folle. En revanche sa force de caractère peut l'avoir menée à approcher la mort volontairement.
C'est l'histoire d'une femme à la vie brisée, mise en miettes par l'amour maladif, soumis, " l'amour du dieu vivant."
La Femme qui pleure de
Zoe Valdès
Un roman sur la passion, l'amour et la douleur d'aimer passionnément !