Le Triptyque : Asphyxie

Merci à SimPlement et à l'auteure, Clélia Valmont , pour l'envoi en service presse du préambule de son prochain triptyque .Deux parents, Réginald et Caroline ,vivent heureux avec leurs 2 enfants mais ils ont un passé commun puisqu'ils ont perdu chacun une soeur et qu'ils sont responsables de leur mort .Les enfants sont-ils en danger avec de tels parents ,c'est ce que l'on devrait découvrir dans les prochains opus.Une bonne accroche .

Je vais pour une fois commencer par la couverture étant donné que c'est la première chose qu'on voit du roman. J'ai trouvé la couverture vraiment superbe. Elle a cet aspect attirant et qui est capable d'attiser la curiosité et je dois dire qu'en tant que premier élément, c'est un très bon point.

En ce qui concerne le fond de l'histoire, j'ai trouvé la plume de l'auteure plutôt fluide. Clélia nous donne de belles descriptions, bien détaillées et croustillantes comme on les aime. Il y a cette part de suspense qui nous permet de nous interroger sur ce qu'il va se passer par la suite et bien évidemment, au moment où on attend la réponse à nos questions, l'auteure change de protagonistes, laissant alors une certaine diversité s'installer.

En revanche, même si notre curiosité est piquée, il me semble important de préciser que de mon point de vue, j'ai eu beaucoup de mal à comprendre ce qu'il se passait quand Clélia changeait justement de protagonistes. Si je peux me permettre un éventuel conseil, je pense qu'il serait peut-être plus judicieux de changer les points de vue et les histoires proposées avec des chapitres plutôt que des astérisques. J'ai trouvé ça un peu dérangeant car j'ai du reprendre ma lecture plusieurs fois pour enfin comprendre qu'il y avait plusieurs personnages dans les deux histoires.
Même si ce point-là est selon moi à améliorer, le récit n'en reste pas moins haletant et prenant. le fait qu'il soit court n'est vraiment pas perturbant, je trouve la longueur idéale, tout comme la longueur des “ petits chapitres “. Et ne parlons même pas du plot twist à la fin du récit, aussi bien dans l'histoire qui concerne Joseph et Bénédicte que celle qui parle de Raphaël et Karen.

Un grand merci à l'auteure pour m'avoir permis de découvrir son roman. J'ai beaucoup aimé les descriptions qu'elle a écrites et sa plume que j'ai trouvé légère. J'espère un jour avoir l'honneur de lire un autre de ses récits.

Je tiens en premier lieu à remercier Clélia Valmont pour sa confiance.
Le triptyque : Asphyxie est une courte nouvelle d'une vingtaine de pages environ, mélangeant trois époques. Dans les années 50, Réginald et sa petite soeur Erika partent jouer sur la plage, puis celle-ci disparaît. Dans les années 70, Caroline, l'aînée est en charge de surveiller sa soeur pour une nuit tandis que ses parents sont attendus ailleurs, cette nuit tourne finalement au drame. Enfin, en 2011, Réginald et Caroline forment un couple marié et ont deux enfants. Après avoir chacun perdu leurs soeurs, ils ont enfin droit au bonheur. Mais est-ce que tout est aussi parfait qu'on veuille bien nous le faire croire ? 

Cette légère nouvelle peut faire preuve d'une préface, d'une introduction à une plus grande histoire, comme la fin peut nous le faire penser. Elle se lit vite et bien. Ce que j'ai remarqué en premier est la formidable plume de l'auteure, cette nouvelle est vraiment bien écrite, et les mots utiles à la description sont judicieusement choisis. En lisant ce texte court, j'ai ressenti un malaise, certains passages m'ont fait mal au ventre. Ce qui est plutôt normal en lisant un thriller, aussi court soit-il, pour moi, c'est signe qu'il est réussi. J'ai ressenti l'ambiance comme angoissante et oppressante. Nous sommes accrochés tout du long afin savoir ce qui s'est réellement passé, c'est avec plaisir que je lirai la suite, avec certes un peu d'appréhension face au destin des personnages. Je conseille cette petite nouvelle à tous les férus de thrillers.

Une nouvelle qui ouvre beaucoup de portes et donne très envie de se plonger dans la saga dont elle est le prélude !

A travers différents bonds temporels et géographiques, on suit deux groupes de personnages, dans plusieurs moments glaçants de leurs vies. On parle ici de décès d'enfants, mais aussi d'autres secrets sombres et à peine effleurés dans ces quelques pages... le ton est donné, la saga s'annonce ténébreuse et captivante, avec tout de même cette lueur d'espoir qui devrait garder le lecteur en haleine !

J'ai beaucoup aimé la structure du récit, qui donne beaucoup d'éléments en peu de phrases et qui offre déjà un panorama tout à fait convaincant de l'histoire globale.

La plume est efficace, plutôt sobre mais ça permet une plus grande lisibilité au vu des trames narratives multiples et des nombreux prénoms à intégrer. Les dates permettent de se repérer facilement, et les scènes nous sautent aux yeux de manière presque photographique.

Bref, je n'ose trop en dire au vu de la longueur du texte, mais voilà qui s'annonce très prometteur pour la suite !

1956, sur une plage belge. A la fin de la journée, ils ne seront plus 3.
1971 au Zaïre. Un couple avec trois enfants. Ils ne seront plus que 4 en fin de soirée.
2011 Réginald et Caroline ont tous deux perdu une soeur. Ils sont mariés, avec deux enfants, Raphaël et Karen. Une famille idéale, du moins en apparence…
*******
Les mots sont bien choisis et nous font ressentir une sorte de gêne, de malaise vis-à-vis de Réginald et Caroline. Et en seulement 10 pages… Une vraie réussite ! L'ambiance du roman promet d'être assez noire et stressante, tout ce qu'on aime !
Pour moi, cette nouvelle a plusieurs avantages. D'abord, elle permet de découvrir le style de l'auteure qui se révèle agréable à lire, fluide, sans concession et sans lourdeur.
Et ensuite elle attise notre curiosité de lecteur et nous donne envie de lire la suite. Une mise en bouche fort appétissante, courte mais très intense et qui donne le ton pour un roman qui devrait se dévorer ! Hâte de le lire !