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3,57

sur 1021 notes
Horreur ! Suis-je devenue cynique et désabusée ?
Je viens de relire un roman que j'avais adoré il y a 15 ans, et je le trouve niais et tarabiscoté alors qu'il parle d'amour et de reconquête.

En deux mots, l'histoire : un homme et une femme tombent amoureux l'un de l'autre ; la femme a un tout petit garçon que l'homme va chérir ; mais au bout de 4 ans, la femme dit à l'homme qu'ils doivent se quitter, sous prétexte que son corps change et qu'elle vieillit (elle a 45 ans), que leur amour est trop beau pour rester intact. Elle lui donne l'échéance de quelques semaines pour la rupture finale. Et l'homme se languit, dépérit, va au supermarché et rencontre une caissière kurde croyant avoir émigré dans une France des Arts et de la Pensée...
Mais la femme lui a-t-elle dit la vérité ?

Et la fée, là-dedans ? La fée sort de l'imagination débordante de l'homme, très spirituel, il est vrai. Cela concerne les passages où il raconte l'enfant, qui sont pleins de fraîcheur. N'oublions pas que c'est Van Cauwelaert, l'auteur ! Et qu'il n'a pas son pareil pour envelopper une histoire « tordue » en phrases pleines d'humour et très bien tournées, ma foi !

Mais non. Malgré ces dernières caractéristiques, j'ai été déçue, et je me rends compte combien on peut changer en quelques années. J'avais l'esprit romantique, et les peines de coeur me rendaient toute chose.
Maintenant, il me faut autre chose pour titiller mon attention. Je m'ennuie vite quand il ne se passe rien, et surtout quand le narrateur (ici il y en a 2 : l'homme et la caissière) se répète continuellement sur un ton larmoyant. Que d'atermoiements ! Que de complications !
La vie n'est-elle pas plus facile quand on se la simplifie ?
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Troisième livre de Didier van Cauwelaert que je lis et je suis sous le charme a nouveau. Après Les témoins de la mariée, après La Nuit dernière au XVe siècle me voila conquise par l'Éducation d'une fée.

En même j'ai envie de dire qu'on ne peut qu'être touché par cette histoire. Comme dans les Témoins de la Mariée, j'ai retrouvé la même construction, un récit ponctué de plein de situation du quotidien mais tellement accrocheur et puis les dernières pages ou toutes les pièces du puzzle s'emboîtent les unes dans les autres et ou l'on comprends enfin ou l'auteur a voulu nous emmener.

L'écriture est fluide, très belle. Elle se laisse lire et l'on progresse très vite. Elle est aussi pleine de pudeur notamment sur la fin (je n'en dit pas plus pour les futurs lecteurs).

Les personnages sont attachants, tant Nicolas, ce mari dont la femme s'éloignent parce qu'elle l'aime, tant Raoul, ce petit garçon qui a envie de grandir et de devenir un ado mais qui a encore toute sa naïveté d'enfant, tant Ingrid, cette femme que j'ai eu tant de mal a comprendre pendant le roman qui s'est enfin confié aux lecteurs dans les dernières pages du roman tant enfin César, cette jeune irakienne, cette apprentie fée qui comme Ingrid se révèle a la fin.

Je vous recommande donc ce petit bijou qui vaut vraiment le détour.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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J'ai trouvé ce roman tout en douceur. Les mots sont simples mais je pense que l'auteur a bien fait de ne pas en faire plus. Les personnages sont assez attachant. Ce petit livre m'a vraiment fait passer un bon moment. Un enfant qui croit aux fées, un homme qui ne veut pas perdre l'amour de sa vie, tout cela fait de "L'éducation d'une fée" un roman touchant.
Premier livre de Didier van Cauwelaert que je lis, et ce n'est franchement pas une déception.
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Nicolas aime Ingrid, Ingrid aime Nicolas, et tous les deux aiment Raoul, le jeune fils d'Ingrid dont le père est mort à la guerre.
Le jour où Ingrid annonce à Nicolas qu'elle part parce qu'elle l'aime (voir la chanson de Barbara, Parce que, qui illustre bien le propos), le monde de Nicolas s'effondre, et ne se stabilise qu'en présence de la caissière du supermarché du coin, qui seule semble accepter ce qu'il est tel qu'il l'est.
Cette caissière, c'est Sécar (César, à la française), réfugiée irakienne, qui attend avec impatience de savoir si elle pourra poursuivre ses études.
Quand Raoul apprend qu'Ingrid et Nicolas se séparent, c'est le drame. Il ne reste plus qu'à prier pour l'intervention d'une fée.

Bon, je ne sais pas si je deviens insensible avec le temps ou si ce livre a vieilli, mais mon avis est plutôt mitigé… J'ai apprécié de cette Education d'une fée l'univers fantasque de Nicolas, les personnages sympathiques de Raoul et de Secar, les jolies formulations qui en font une lecture fluide et agréable. Didier van Cauwelaert nous emmène dans un univers qui change un peu de notre quotidien, dans les limites de ce qui pourrait être. J'ai moins aimé les petites cachoteries que l'on fait « pour le bien » de ceux qu'on aime, le rocambolesque de « l'éducation » à proprement parler de la fée, une prévisibilité certaine des évènements de l'histoire.
L'éducation d'une fée, c'est parfois drôle ou émouvant, ça permet de passer un bon moment, et redonne l'envie de croire aux (bonnes) fées. Mais pour ma part, je l'aurais sans doute bien vite oublié !
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Une belle petite histoire d'une rencontre entre Nicolas qui deviendra fou amoureux d'Ingrid et de son petit bonhomme de fils, Raoul.

Après une rencontre un peu chaotique et charmante, et quelques années plus tard, soit 4 ans et sept mois exactement, tout chavire…

Et que vient faire Madame la Fée là-dedans ? Vous voulez le savoir, alors plongez-vous dans ce petit roman qui est idéal pour ces vacances d'été. Une agréable surprise.
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Nicolas concepteur de jouets, vit une belle histoire d'amour avec Ingrid et son fils Raoul, né d'un premier mariage, qu'il considère comme son fils et l'amuse en lui faisant croire au monde des fées. Mais tout s'écroule lorsque la jeune femme le quitte sans explications rationnelles, elle veut juste retrouver son indépendance. Nicolas déboussolé, perdu va rencontré par hasard une jeune caissière Kurde prénommé César (caissière le jour, étudiante libre la nuit) qui a quitté son pays en guerre, et si la jeune femme était la fée révée par Raoul ? Et si César était le lien pouvant réunir à nouveau Nicolas, Ingrid et Raoul ?
Sur un thème qui pourrai paraitre mièvre et gentillet, Didier van Cauwelaert nous entraine dans le monde de l'enfance et de l'innocence, mais aussi dans celui d'une jeune réfugiée très touchante. D'ailleurs, Van Cauwelaert mène son récit en alternance entre Nicolas et César.
Le livre reste toujours en lisière du réel et c'est pour celà aussi qu'il nous émeut et nous enchante car le portrait des personnages et le récit se complète agréablement. Un roman plein de charme et de tendresse. Seul petit bémol, une fin un peu trop vite baclée à mon gout.
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Coup de foudre de Nicolas, à l'aéroport, pour la jolie veuve Ingrid et son fils Raoul, mariage, mais se voyant ternir à 45 ans, et pour rester sur un bon souvenir Ingrid étonnament se sépare pendant que Raoul, petit ado, se fatigue des histoires de fées de son deuxième papa à qui il ne reste comme consolation que de s'inventer des vies observées et racontées par César, caissière syrienne du super marché.

Il est doué Vancau, il créée de gentils personnages attachants, invente des scènes géniales et l'écrit si bien. Il nous ferait presque croire aux fées ;-)
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Un homme, (Nicolas) une femme (Ingrid), un enfant (Raoul). Ils se rencontrent lors d'un voyage aérien. Coup de foudre, mariage, et quatre ans et demi de bonheur. Inexplicablement, ce beau mécanisme se grippe. Elle l'aime toujours mais veut lui rendre sa liberté. Il se met à faire toutes sortes de suppositions, il commence à s'intéresser à une caissière (César) de son supermarché habituel. Une série de hasards va faire évoluer cette situation. C'est plutôt agréable à lire, un peu gentillet. Ce roman ne m'a pas emballée du tout. Seul le petit garçon Raoul m'a touchée, lui seul semble avoir les pieds sur terre. Non, je suis injuste, le personnage de César (Sezar en réalité) est également attachant, d'une grande sagesse et maturité.
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Un livre touchant sur le thème des rencontres et des liens qui se tissent, avec des personnages attachants que j'ai aimé suivre. Un petit regret sur la quatrième de couverture, et le titre, qui donnent le sentiment que le principal de l'histoire est "l'éducation d'une fée" alors que le moment proprement dit ne prend que quelques pages. La fin est un peu comme un coup de baguette magique... mais c'est aussi pour cela que ces livres doux font du bien.
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D'un côté, le coup de foudre en avion, les joies de la vie de couple, les oiseaux qui chantent, et l'apprivoisement d'un petit bonhomme... Jusqu'à ce que la sérieuse idylle batte de l'aile. de l'autre côté, la solitude d'une déracinée, les étonnements d'une étrangère, le recul qu'offre l'exotisme de l'exil... Et entre eux : des histoires de courses, de caddies et de fées... Les deux protagonistes se frôlent sans vraiment se croiser : réussiront-ils à se rencontrer ?

L'histoire démarre comme un roman d'amour un peu mièvre, et prend de l'ampleur au fil des pages. Une partie du roman est axée sur le temps qui passe, l'amour qui vieillit, l'enfant qui grandit, la vie qui défile malgré la mort... Bourré de clichés, en effet, mais suffisamment bien narrés pour que cela fasse de l'effet... L'autre partie est axée sur une jeune exilée qui nous envoie quelques uppercuts au sujet de nos vies à l'européenne, avantageusement confortables.
Le regard que "l'étrangère" porte sur l'homme occidental aux caddies incompréhensibles leur donne, à lui comme à elle, d'autres dimensions.
Les deux parties avancent en parallèle (un chapitre sur deux) : chacun son tour de se raconter ! Cela donne du rythme à ce court roman et maintien en alerte.

Je me suis laissée attraper par les deux personnages principaux, surtout l'héroïne. Je me suis rapidement attachée au petit garçon aussi. Je m'attendais à un roman d'amour "facile", "feel-good" avant l'heure et "pas prise de tête" : Eh bien j'ai été de surprise en surprise ! J'aime le style simple et accessible de Didier van Cauwelaert, mais j'étais habituée à des romans moins personnels et moins profonds de sa part (dans mon souvenir en tout cas). J'ai donc été agréablement étonnée par ce roman, plus intelligent et interrogateur que prévu !
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