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sur 1023 notes
Nicolas rencontre Ingrid et son fils Raoul,4 ans, dans un bus Air France, et tombe tout de suite sous leur charme. Il est concepteur de jeux et jouets. Elle est ornithologue. Ils s'installent ensemble et se marient. 4 ans et demi de pur bonheur s'écoulent avant qu'Ingrid annonce à Nicolas qu'elle l'aime mais le quitte. Comment l'annoncer à Raoul qui adore celui qui le berce d'histoires et l'entoure d'amour ?

Déboussolé, Nicolas, ne comprend pas. Il croise au supermarché une jeune caissière, Irakienne, Sézar, férue de littérature Française.

Les narrateurs alternent : tantôt c'est Nicolas, tantôt Ingrid, tantôt Sézar.

C'est un mélange de vie quotidienne et de magie, d'amour, d'écoute et de tendresse.

Les personnages sont tous attachants. Nicolas a beaucoup d'amour à donner. Raoul veut réconcilier ses parents. Sézar va l'aider. L'attitude d'Ingrid ne se comprend qu'à la fin, au moment où toutes les pièces du puzzle s'emboîtent.

L'écriture est fluide, agréable, et c'est émouvant.
Lien : http://www.unebonnenouvellep..
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Vite lu, vite oublié... pourtant c'était il y a moins d'un an.
Un homme, deux femmes, ou trois, dont une irakienne et caissière. Les personnages m'ont semblé à peine abordés, tout juste touchés du doigt, et de cette caissière on n'apprendra pas grand-chose, à part avoir une compassion instinctive pour elle de par son statut.
Le roman n'est pas désagréable à lire, peut-être irritant parfois par certains clichés, certaines facilités faits pour plaire au lecteur. Je me souviens d'un passage dans une cabane, j'avais bien aimé.

Je ne me suis sentie proche d'aucun personnage. Hors de moi m'a un peu plus plu mais je pense que Van Cauwelaert n'est pas pour moi...
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Si on en croit la théorie (peut-être futile) de van Cauwelaert, il suffit d'y croire!! Et pourquoi pas après tout? C'est bien ce que Raoul, ce petit garçon de 8 ans environ, a décidé de faire, et apparemment ça marche!!!
Je me suis vraiment laissée happée par cette histoire, certes très simple (l'auteur n'en fait pas des tonnes pour faire passer les émotions), mais qui rejoint tellement la "vraie vie" qu'on ne peut que trouver les personnages touchants et vrais.
C'est l'histoire d'un amour passionné, d'un coup de foudre double entre Nicolas, inventeur de jouet sur le déclin et Ingrid et son fils Raoul, veuve et mère au bord du rouleau, et qui va être à l'origine d'une question que tout le monde s'est déjà posée: "jusqu'où irions nous par amour pour sa femme/son mari?" Ingrid, elle, a trouvé la réponse: le quitter.
Démarre alors pour Nicolas tout un questionnement sur le pourquoi de la chose, très émouvant d'ailleurs, et sur sa seule aspiration à revenir à l'époque où sa femme l'aimait et se met à rêver que "d'un coup de baguette magique, (sa)femme ne connaissait plus que (lui), aimait de nouveau son corps, (son) petit garçon délaissait sa console vidéo pour ressortir (ses) jeux ringards et la vie reprenait comme avant, pour toujours." Peut-être son envie de croire vraiment aux fées s'est réalisée à partir de ce moment là... Son "petit garçon" va peut être lui prouver qu'il a raison et qui sait, peut être aussi exhausser son voeu...
Sans oublier bien sur, César, cette jeune caissière kurde vers qui Nicolas va se tourner, et qui va rendre ce conte de fée pas si surréaliste que ça!
Mais je n'en dis pas plus pour vous laisser découvrir l'histoire de ces personnages attachants et passer comme moi un très bon moment de lecture! Il m'a en tous les cas donné envie de continuer à lire cet auteur.
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Deux narrateurs :

- Nicolas concepteur de jouets à succès, trouve enfin l'amour de sa vie : Ingrid, ornithologue. 3 mois après leur rencontre, il l'épouse, et ils vivent heureux, avec le fils d'Ingrid, Raoul, dont le père est mort au combat. 4 ans de jours heureux jusqu'à l'annonce d'Ingrid : elle a 45 ans, elle vieillit, elle veut garder le souvenir de leur amour parfait, elle l'aime encore mais ils doivent se séparer. Nicolas ne comprend pas, se morfond et traîne dans les allées d'un supermarché où il imagine que l'une des caissières est une fée.

- Cette caissière, c'est Cesar, l'autre voix, une étudiante Kurde, qui a quitté son pays en guerre. Son compagnon est en prison, son patron la harcèle un peu, elle lit Gide la nuit, travaille le jour, et déchante pas mal, seul le contenu des caddie insolites de … Nicolas donne un peu de lumière à sa vie


De cette lente alternance un peu pleurnicharde, je retiens deux très jolies formules :

« Elle faisait contre mauvaise fortune la gueule »

« Il me fait chier, ton Ludovic Sarres ! Il ne sait même pas ce que c'est, une fée ! Il croit que c'est une grosse gourdasse à baguette qui transforme les citrouilles en carrosses dans les vieux contes ringards ! Mais elles sont partout, les fées ! Elles sont dans la vie, autour de nous, seulement on ne les voit pas, alors on décide qu'elles sont bidon, et du coup elle se mettent à douter, elles aussi, elles ne croient plus en elles ; à force d'entendre qu'elles n'existent pas, ça déteint, elles ne se rappellent plus qu'elles sont magiques et elles ont peur de vieillir et elles veulent disparaître avant qu'on s'en aperçoive et tout foutre en l'air autour d'elles pour voir moins de regrets, comme ça il n'y aura plus sur terre que des Ludovic Sarres à la con, de père en fils, la race dominante, la pensée unique, la raison du plus fort, le triomphe des clones ! »

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Vous allez me dire que 4 étoiles c’est bien payé pour ce roman. En d'autres temps, je lui aurais probablement attribué 3 étoiles ; mais on approche de Noël et j’ai envie de croire aux fées… surtout si elles prennent l’apparence d’une immigrée irakienne désabusée et désenchantée (sans jeu de mot !). Après tous ces livres qui montrent combien les humains sont méchants et malintentionnés, à quel point le présent est morose et l’avenir s’annonce catastrophique, j’avais besoin de légèreté et de tendresse… sans aller jusqu’aux romans Harlequin, tout de même !! Et ‘’L’Education d’une fée’’ a surgi de ma PAL : pile-poil ce qu’il me fallait.
Un homme qui tombe amoureux d’une femme et – surtout - de son petit garçon dans un car d’Air France : c’est pas mignon ? Un homme qui rattrape une enfance ratée en inventant des jeux (il en a fait son métier) et qui fait retrouver le goût du jeu et des histoires à un bambin trop sérieux : c’est pas irrésistible ? Un enfant qui veut croire aux fées pour éviter la séparation de ses parents et, ainsi, redonne confiance en l’avenir à une immigrée qui a connu les pires horreurs : ç’est pas craquant ? Un homme qui, enfant et pour combattre sa solitude, étayait les arbres malades pour les ressusciter et qui – sans le savoir – a passé le flambeau à son fils adoptif : attendrissant, non ? Bien sûr, il y a des clichés (le petit chef harceleur, la gouvernante irascible, etc… etc…) ; mais les bons sentiments, même à la pelle, ça fait du bien… et ce roman ne barguigne pas dans ce domaine.
C’est le 1er livre de Didier Van Cauwelaert que je lis. Ce n’est pas le roman de l’année, ni même celui du mois ou de la semaine et je ne vais pas me précipiter pour dévorer, séance tenante, toute l’œuvre de cet écrivain. Mais j’ai aimé la légèreté et le côté positif de l’Education d’une fée ; et j’ai bien envie, à l’occasion, de lire un ou deux autres de ses romans.

PS : l’enfant qui veut croire aux fées pour empêcher la séparation de ses parents m’a fait penser au personnage principal de ‘’ Le froid modifie la trajectoire des poissons’’ de Pierre Szalowski
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Voici une petite lecture très agréable, avec une touche de romantisme, une touche de féerie et surtout un bel humanisme.
Les personnages sont très touchants et on voudrait que tout se termine bien comme dans un conte de fée.

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Ce livre m'a été offert lors d'un SWAP et ce fut une très bonne surprise, puisque je l'ai beaucoup aimé. Moi et ma sale manie de lire les résumés et de les oublier aussitôt je ne savais pas du tout à quoi m'attendre, surtout avec un titre pareil. Je ne pensais pas à ça. Une histoire d'amour et de rupture, un mari prêt à tout pour récupérer sa femme, un deuxième papa qui aime le fils d'un autre comme si c'était le sien tout en acceptant le fantôme du vrai père, un type un peu loufoque qui a eut un père un peu loufoque (mais une mère pas très drôle), et voilà donc un personnage que j'ai adoré. Il est le narrateur (l'un des deux narrateurs en tout cas) et il est vraiment excellent, sa façon de voir les choses m'a beaucoup plu, au début il m'a beaucoup fait rire avec le coup de la limousine. C'est un homme qui a gardé un peu son âme d'enfant, et sa façon d'être avec Raoul son fils adoptif j'ai juste adoré. Je l'ai aussi trouvé adorable avec sa femme (même si cette dernière m'énervait à mort). le deuxième narrateur est une narratrice, le premier chapitre où elle apparaît je n'ai pas trop compris la coupure dans l'histoire, puis petit à petit cette caissière qui s'appelle César entretient un lien avec avec Nicolas (le narrateur numéro un) et on en apprend plus sur elle, sur sa vie. C'est un personnage hyper touchant que j'ai beaucoup aimé, qui semble un peu endormi tout du long et qui fini par ‘se réveiller' et c'est vraiment super. J'ai aussi adoré l'histoire des fées que Nicolas raconte à Raoul (son fils), c'était vraiment trop mignon et attachant. J'ai aimé comment ce père s'attachait à la magie et aux rêves, et surtout comment il ne voulait pas que son fils vive dans la désilusion. Bref en fait la seule chose que je n'ai finalement pas aimé dans ce livre c'est Ingrid, la femme de Nicolas. le « je te quitte parce que je t'aime » m'a bien saoulé, et même si on comprends mieux sa raison à la fin, je l'ai trouvé quand même assez lâche et énervante, surtout quand on voit comme son mari l'aime (et surtout en fait le « mais je t'aime mais je te quitte » ça m'agace moi). Enfin je n'aime pas non plus le patron De César, un porc ! J'ai détesté ses collègues aussi, des vraies connes ! Les réactions des gens m'ont parfois fait frisonner, pas mal de choses sont remises en question, comme l'indifférence que les gens peuvent avoir face à certaines situations, comme les gens qui ont le pouvoir sont parfois des salops finis, comme il arrive que des hommes traitent des femmes (et vice versa). C'est touchant mais ça bouleverse aussi je trouve. En plus ce livre est vraiment super bien écrit, il se lit vite, et on se retrouve vraiment touché par l'histoire de ces deux personnages. Par celle de Raoul. Par celle du père de Nicolas. Ou du grand-père De César. Voilà, je l'ai dévoré, la fin est très belle, et plutôt mignonne et drôle.
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Connaissant Didier van Cauwelaert comme un adepte des phénomènes surnaturels , on s'attendrait en entamant ce livre à des histoire du retour aux temps passés où des histoires de fée font le beau temps,... he bien il n'en est rien!
C'est plutôt une histoire purement contemporaine où la fée qui tournait dans la tête de l'enfant Raoul, est de chair et d'os pour le père Nicolas à travers... qu'il perçoit bien à travers une caissière irakienne dans un supermarché...
Un petit livre sympa, limpide et qui fait bon vivre. Des personnages sont mitigés par leur propre personnalité mais on le lit d'un seul trait
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Joli moment passé avec "L'éducation d'une fée". Tout commence par un coup de foudre entre un homme et une femme, mais également entre un enfant et un homme et c'est indéniablement celui-ci qui est le plus réussi, le plus touchant. Même si les deux adultes s'aiment, leur amour ne m'a pas bouleversée et pourtant, il aurait pu... Pourquoi? Peut-être parce que Nicolas est un peu trop vite troublé par une caissière, parce que j'aurais apprécié une réconciliation plus romantique... Aucun enchantement lié à la douce musique des mots que l'on invite à danser, mais une jolie histoire enchantée. En effet, l'auteur flirte avec le merveilleux tout en restant dans le réel et nous tournons la dernière page en nous demandant "Et si elle était fée, et si nous pouvions le devenir aussi " ? Et puis, émotion délicieuse, il reste cet amour filial/paternel qui ne doit rien au sang, mais tout au choix, à l'amour...
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L'éducation d'une fée c'est d'abord l'histoire d'un amour tendre, lumineux.
Tellement beau, qu'à la page 42, je me suis sentie triste qu'à eux aussi, l'usure puisse jouer des tours…peut-être avais-je pensé trop vite mais je ne vous en dirai pas plus, je vous laisse le plaisir de la découverte.
Quatre personnages, hauts en couleur, vont se télescoper, s'aimer, se déchirer, pleurer et rire.
César ou Sezar, jeune réfugiée irakienne, caissière au supermarché qui va se voir promue au rang de fée.
Ingrid, ornithologue, paraît la moins sympathique au premier coup d'oeil. Murée dans ses sentiments, ses réflexions, la tête dans les plumes, elle paraît parfois distante, je pense avoir éprouvé à son égard la même incompréhension que le personnage de Nicolas.
Nicolas, amoureux, perd pied lorsque leur amour semble battre de l'aile (avec une ornithologue, c'est le comble !) Il déborde d'amour, de tendresse , il est rongé par l'incertitude, l'incompréhension, les questions sans réponses.
Raoul, leur fils, petit gars émouvant qui ne veut pas que ce bonheur lui file entre les mains.
De la poésie, des rêves, de la tendresse et un amour infini de la vie.
Nicolas et Raoul m'ont évoqué Guido et Giosué dans « La vie est belle ».
Un roman frais et pétillant qui m'a permis de m'évader de la lourdeur du quotidien pendant deux-cent cinquante pages.
Vous reprendrez bien une dose de bonheur ?
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