Agréable essai sur
Hergé et son grand-oeuvre, publié vers la fin des années 1950. le décalage entre le ton de Vandromme et celui des plus récents commentateurs d'
Hergé (Peeters, Apostolidès, etc.) est frappant : une génération a passé. Vandromme est moins verbeux, fait des remarques pleines d'esprit, ne se préoccupe nullement de psychanalyse ou de déconstruction - dispositifs intellectuels pas encore inventés de son temps. Vu la date de l'essai, les derniers albums de Tintin (Tibet, Bijoux de la Castafiore, Vol 717, Picaros), non encore publiés, ne sont évidemment pas abordés. Comme ce sont des albums importants, qui ont marqué une évolution profonde du monde de Tintin, l'essai de Vandromme restera hélas incomplet (j'aurais aimé lire ses réflexions sur le corpus hergéen tardif).