Dans cet essai,
Virginie Vanos décrit ces sous-teckels (ST), sortes de teckels humains, la reconnaissance et la compassion en moins, ayant une volonté absolue : que tout le monde fonctionne de la même façon. Bref, il faut rentrer dans le moule, dans les cases, ou tout ce que vous voulez. C'est donc cette « masse » (qui n'éprouve que mépris à l'égard de ceux qui sortent de l'ordinaire) que l'auteure analyse à travers tous les aspects de la vie (travail, famille, amitié, amour, religion, etc.).
Passons tout de suite aux point négatifs : pour tout vous dire, j'ai failli abandonner ma lecture. En effet, j'ai souvent ressenti du mépris dans le ton utilisé par l'auteure ; or, n'est-ce pas justement ce que nous reprochons aux ST, le mépris de la différence ? Si le ton se voulait humoristique, je ne l'ai pas perçu et m'en excuse auprès de l'auteure.
Ensuite, je trouve que certains éléments sont exagérés et/ou mal interprétés par l'auteure. Par exemple, les ST ne réagiraient pas en cas de décès d'un proche… Eh bien, je connais des gens dans ce cas, et ils ne correspondent pas du tout au profil du ST. Je pense que chacun a sa manière de réagir, qu'il faut respecter cela et ne pas mettre toutes les personnes qui ne sont pas comme nous dans le même panier.
Cela étant, dans les grandes lignes, je suis d'accord avec
Virginie Vanos quant à cette masse silencieuse qu'il faut à tout prix éviter de rejoindre, sous peine de perdre les valeurs de tolérance et de liberté qui me sont chères. Elle a au moins eu le courage d'écrire ce que beaucoup pensent tout bas. Car inutile de nier que
les sous-teckels existent ; j'en ai fait les frais, et il y a de grandes chances pour que ce soit votre cas également.
Malgré une forme qui ne me convient pas,
Les Sous-teckels reste un essai dont le sujet mérite que l'on s'y intéresse, pour le comprendre, l'analyser, et peut-être faire évoluer les choses.
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