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EAN : 9798610151045
171 pages
Auto édition (06/02/2020)
4.53/5   32 notes
Résumé :
Rageur ? C'est Ben. Ben a 27 ans, il squatte chez sa mère et ne vit que pour sa chaîne YouTube où il se répand en haine, insultes et obscénités fachistes, sexistes, racistes et homophobes. Il n'en est pas à son premier appel à la violence ni à son premier cyber harcèlement. Mais le jour où il a la malchance de chercher des noises à Audrey Delvaux, championne de boxe, sa chute sera aussi rapide que douloureuse...
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Critiques, Analyses et Avis (31) Voir plus Ajouter une critique
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Je remercie énormément Virginie Vanos pour l'envoi, en service presse, de son quatorzième roman : Rageur.
Vous savez ce qu'est un rageur sur Internet ? Une personne qui s'en prend aux autres, cachée derrière son écran. Un lâche qui aime déverser sa haine sur les autres, de préférence sur les plus faibles que lui...
Rageur ? C'est Ben.
Ben a 27 ans, il squatte chez sa mère et ne vit que pour sa chaîne YouTube où il se répand en haine, insultes et obscénités fachistes, sexistes, racistes et homophobes. Il n'en est pas à son premier appel à la violence ni à son premier cyber harcèlement.
Mais le jour où il a la malchance de chercher des noises à Audrey Delvaux, championne de boxe, sa chute sera aussi rapide que douloureuse...
Rageur est un excellent roman qui fait froid dans le dos tellement il est réaliste. Car malheureusement aucun d'entre nous n'est pas l'abri de rencontrer un jour un personnage tel que Ben... sur Internet où rodent toute sorte de gens, à commencer par des détraqués. Ils se cachent mais guettent le moindre de nos faux pas pour s'en prendre à nous dès que l'on montre une faiblesse..
Ben est un personnage détestable, et je dois vous avouer qu'au début j'ai eu un peu de mal avec ce roman. Etre dans la peau d'un narrateur tel que Ben met mal à l'aise, ce n'est pas une lecture des plus facile.
Certains narrateurs sont touchants, Ben, lui.. m'a de suite inspiré un profond dégoût de part ses propos. Mais quel c*nnard ce type ! Voilà ce que j'avais envie de m'écrier.
L'écriture de Virginie Vanos est puissante car j'avais vraiment l'impression par moment d'être dans la peau de Ben, ce qui est flippant certes mais aussi troublant, il faut bien l'avouer.
Je n'ai pas du tout apprécié le personnage de Ben par contre j'ai apprécié l'histoire et comment l'autrice la mène. Ce jeune homme a de sacrés problèmes, son entourage en a d'ailleurs conscience et sa chute va être spectaculaire.
Les personnages attachants dans ce roman sont les proches de Ben, mais aussi une inspectrice de police qui a du cran.. Il y a aussi des personnages secondaires que je n'oublierais pas toutefois je ne vais pas en dire plus, il serait dommage de spoiler et gâcher le plaisir de lecture de ce très bon roman.
J'ai dévoré Rageur, qui m'a inspiré pas mal de sentiments tels que le dégoût, l'agacement, la peur, la peine... Mais ce genre de livre est nécessaire de nos jours, surtout quand il est aussi bien ficelé.
Quand à la fin, la dernière phrase de Ben m'a laissé sans voix !
Je mets un énorme cinq étoiles à Rageur car c'est un roman très actuel, extrêmement bien écrit et qui ne peut pas vous laisser indifférent, ça c'est sur. Je vous le recommande sans aucune hésitation.
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J'ai reçu ce récit comme un véritable uppercut géant, suivi d'un K.O. direct ! Waouh, j'adore ça ! Enfin pas l'uppercut, mais le fait de prendre conscience d'un phénomène existant dont j'avais vaguement connaissance sans en appréhender tous les détails.

Et là ! Boum ! je découvre… Les « incels » ! Quoique c'est ce truc ?? je suis sans doute « à la ramasse » mais je ne savais pas que ce type de comportement avait un nom. Les « célibataires involontaires ». Involontaires ? non, mais sans blagues ! Involontaires volontairement oui !

Bref, ce type de comportement, complètement inadmissible, prône la violence, la misogynie, la haine, la provocation. On se demande comment ces blogs Instagram et chaine sur You Tube sont tolérés et non pas censurés.

Ces comportements sont grandement facilités par l'impunité que procure l'anonymat d'un pseudo. Mais ce n'est pas que du suprémacisme masculin en pantoufles. Non, ça dépasse le virtuel pour se traduire par des faits et gestes.

Ce roman psychologique est percutant et particulièrement bien mené. Différents points de vue alternent. Ceux de « Ben », le « génial » Youtubeur complètement ignoble et asocial, celui de sa mère, de son frère, des victimes et d'une inspectrice de police.

Ben, poste des vidéos haineuses, racistes, homophobes et j'en passe, à longueur de journée, planqué derrière l'écran de son ordinateur. Et pas que… Il part souvent en virée, avec son pote Fiodor, fils d'un attaché d'ambassade et couvert par l'immunité diplomatique tellement pratique pour lui.

Sa chaine : « Red Red Rex » où il expose entre autres, le concept de la « pilule noire », appelé dans ce livre la « pilule rouge » en référence au dilemme du film « Matrix ». La « pilule rouge » par opposition à la « pilule bleue » (les mensonges) , est la pilule du « savoir », de la « réalité » qui n'est en fait que leur bien sinistre réalité à eux (source Wikipédia).

Dans ces chapitres-là, le langage est cru, direct, agressif, insultant, ordurier, choquant. On est dans la tête d'un « incel ».

Puis, on voit les choses par le prisme de sa famille. Sa mère d'une part, piégée entre culpabilité et devoir maternel. Elle est dans une sorte de déni en refusant de découvrir l'ampleur du problème. Elle est « dépassée ». Elle se sent vaguement en insécurité, sans prendre conscience de la violence dont son fils est capable, y compris à son encontre s'il le jugeait utile. Elle n'a aucune idée de ce qu'est devenu son fils… je pense que cela dépasse son entendement de mère. C'est une sorte de « démission » et de remise en cause de l'éducation qu'elle a pu lui apporter.

Cependant, elle constate dans le même temps que son ainé n'a pas du tout pris le même chemin. Ça la « rassure » en quelque sorte. Ben est un cas « particulier » et cela fait taire un peu sa culpabilité.

Son frère quant à lui, le surnomme « la Bestiole ». Il le voit comme un nuisible sans réel danger concret. Il a néanmoins pris le large, probablement pour se protéger (inconsciemment). Il a suivi un cursus « normal ». Il a trouvé sa partenaire « idéale » et attend un « heureux évènement » qui doit d'ailleurs le ramener auprès de sa mère.

Il y a aussi la galère des victimes, qui voit leurs vies menacées en quelques heures par la diffusion de fake-news. On constate la puissance des réseaux sociaux aujourd'hui. Une galère où ils doivent collecter chaque détail des menaces dans l'espoir de voir cesser le cauchemar, sans pour autant être sûr que ces preuves rassemblées suffiront devant un tribunal. On ressent bien leur sentiment d'injustice et d'impuissance.

Et enfin, nous avons l'inspectrice, qui ne va rien lâcher et qui ira jusqu'au bout pour obtenir une certaine forme de réparation pour les victimes.

Le récit qui traite d'un sujet on ne peut plus d'actualité est prenant. Fluide, les phrases coulent et s'enchaînent. Les chapitres courts alternent les points de vue intelligemment, soufflant le « chaud » et le « froid » et nous garde ainsi en haleine jusqu'au bout. Ça claque et crépite comme une mitraillette. J'ai dévoré ce livre en une journée, ce qui est suffisamment rare pour être souligné !

Un grand bravo à l'auteure qui m'a fait découvrir tout un univers étranger pour moi et qui m'a fait creuser un peu le sujet des « incels ». Ce que j'ai découvert m'a effarée !

Merci à Virginie Vanos pour sa confiance à travers l'envoi de son roman (et de sa gentille dédicace) et à la plateforme SP Simplement pour cette mise en relation. Je me suis également renseignée sur le parcours de l'auteure et je suis vivement intéressée par ses autres écrits que je vais me procurer rapidement. Un grand merci encore !
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Ben est un rageur. Vous savez le type qui se planque derrière la pseudo anonymat que lui procure les réseaux sociaux pour créer des polémiques, déverser gratuitement sa haine à tout vent ? Ben est ce genre de type. 27 ans, il squatte chez sa mère et surtout c'est le mec derrière le pseudonyme Red Red Rex de la chaîne YouTube du même nom. Une chaîne où il publie des vidéos misogynes, homophobes, sexistes, racistes… à un point tel que s''il était un joueur de poker, il serait une puissante quinte flush royale d'obscénités.

Un jour où il est, encore une fois, à la recherche de sa prochaine victime pour encenser sa chaîne, il croise la route d'Audrey Delvaux. Championne de boxe, la demoiselle réplique et Ben, outré qu'une femelle lui tienne tête, décide de faire un appel à ses potes virtuels afin de créer un mouvement de haine et de cyber harcèlement envers la jeune femme. Mauvaise pioche car ça sera le début d'une descente aux enfers aussi rapide que vertigineuse pour notre jeune ''hater''.

Virginie Vanos nous présente ici un récit cru d'un problème sociétal qui est en plein essor depuis quelques années; le cyber harcèlement. Qui d'entre nous n'a jamais été victime de propos haineux suite à une divergence d'opinions sur les réseaux sociaux ? Personne, je ne le crains. Nous avons tous déjà été confrontés à un moment de notre vie virtuelle à un petit malin qui pensait détenir la vérité absolue et qui refusait toutes formes de dialogues (outre les insultes évidemment). L'auteure utilise un vocabulaire très violent lorsqu'elle se met dans la peau de Ben mais rien de plus choquant que ce que l'on peut trouver d'ores et déjà sur Internet, je vous rassure. Certes, certaines scènes sont gênantes mais c'est ici qu'on retrouve toute la puissance de la plume Vanos; une intégrité palpable, un souci du détail, un fort rappel sans censure de la réalité. Dénoncer par l'exemple reste encore aujourd'hui un bon moyen efficace de faire la lumière sur des sujets tabous et néfastes pour la société.

Les chapitres sont courts et rythmés et à chaque chapitre, le narrateur change. Nous obtenons ainsi le point de vue extérieur de la mère et du frère aîné de Ben, de ses victimes ainsi que du lieutenant de police qui s'occupe de l'enquête suite à la plainte de mademoiselle Delvaux. Il est très intéressant de s'attarder sur l'entourage d'un ‘'rageur'', du sentiment d'impuissance qui découle d'eux. Que ferions-nous à leur place ? Oserez-vous la dénonciation de votre enfant, d'un membre de votre famille ou fermer les yeux et espérer fortement qu'il se lasse ? Matière à réflexion ici n'est-ce pas ? L'enquête de police est très intéressante car du cyber harcèlement c'est très nébuleux et mine de rien très difficile d'obtenir des preuves suffisantes et admissibles devant un tribunal.

Un récit fort addictif qui nous retourne l'estomac et qui nous fait soupirer d'indignation. Très bien mené car on n'arrive pas du tout à décrocher avant d'avoir tourner la dernière page… et encore, le tout nous reste en tête et on cogite, on cogite, on cogite !

En cas de cyber harcèlement, vous pouvez contacter le n° net Ecoute 0800 200 000, géré par l'association E-Enfance. Au-delà de l'écoute et du conseil, Net Ecoute peut vous aider au retrait d'images ou de propos blessants, voire de comptes le cas échéant.
Lien : https://www.facebook.com/wan..
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Tout d'abord, je tiens à remercier Virginie Vanos pour l'envoi de son roman et pour sa dédicace. J'avais découvert l'auteur avec son roman autobiographique « Battue! », il y a 2 ans et elle m'avait alors beaucoup touchée, autant par son récit que par son écriture franche, pleine d'humour malgré les circonstances. J'ai donc accepté avec plaisir ce nouveau roman, cette fois de fiction, qui traite d'un sujet grave et d'actualité : le cyber-harcèlement.

Ben, 27 ans, vit chez sa mère, il ne travaille pas et ne vit que pour sa chaîne You Tube. On l'appelle Red Red rex. Sa ligne éditoriale ? les propos homophobes, racistes, misogynes. C'est un spécialiste en la matière. Un soir, il décide d'aller se balader avec son meilleur pote, Friodor, 10 ans plus jeune que lui, fils d'un ambassadeur russe, prêt à sortir son immunité diplomatique en toutes circonstances ! A eux deux, ils font la paire… Mais ils croisent la route de Audrey Delvaux, championne de boxe, et pas de chance… à vouloir lui chercher des noises, Ben tombe sur un os et reçoit une correction. Vexé, il décide de se venger, et c'est l'escalade de la violence. Jusqu'où est-il capable d'aller ? Comment va réagir la jeune femme ?

Avec Rageur, Virginie Vanos fait fort. Elle nous emmène dans un monde empreint de violence, de méchanceté gratuite. On va découvrir jusqu'où peuvent aller certaines personnes cachées derrière leur écran. Qu'est-ce qu'un rageur ? Ce sont ces personnes qui, cachées derrière leur écran, vont lâcher leur fiel, déverser toute la haine qu'ils ont en eux. On les appelle aussi les « haters ». Ce Ben, et toute sa clique, critiquent absolument tout, on a du mal à imaginer que des chaînes You Tube par exemple comme celle de ce Red Red rex restent ouvertes quand on voit que parfois, pour une photo un peu dénudée, on censure d'autres comptes. Virginie Vanos utilise un vocabulaire à la hauteur de la violence de ce garçon, souvent acérée, qui heurte. On est choqué régulièrement. Plus les pages se tournent, plus on déteste ce garçon, il n'a de respect pour personne, ni pour sa famille, ni pour les gens en général.

J'avoue avoir eu beaucoup de mal au départ avec l'écriture qui me semblait trop vulgaire, puis j'ai compris petit à petit qu'elle ne reflétait que l'état d'esprit de ce garçon. Quand la suite des événements arrivent à son désavantage, les mots sont plus faciles à lire, les personnes qui interviennent plus humaines. On s'attache assez vite à la mère de Ben, elle a élevé deux fils qui sont tout à fait à l'opposé l'un de l'autre. On la voit se questionner sur sa responsabilité en tant que mère, sur l'éducation qu'elle a pu donner, mais elle a l'intelligence de se rendre compte qu'elle n'est pas responsable de la bêtise de son cadet. Elle ne l'excuse pas, ne le couve pas, le laisse assumer ses erreurs et j'ai trouvé son attitude très responsable.

Rageur, c'est un échantillon des dangers de la toile, comment des êtres ignobles sont capables de détruire des familles pour le plaisir. Avec ce roman, on passe par un certain nombre de sentiments : dégoût, horreur, honte, colère et finalement soulagement, joie et même une certaine forme de jouissance devant la sanction finale…

Un roman à découvrir absolument !!
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Merci à SimPlement et à l'auteure, Virginie Vanos , pour l'envoi en service presse de ce bon roman dédicacé.Ben,27 ans,vit chez sa mère Ingrid sans rien faire de notable sinon alimenter sa chaîne YouTube de vidéos sexistes ,racistes et homophobes.Quand avec son ami,Fiodor ,ils décident de faire une vidéo-trottoir ,ils ne savent pas que leur vie va basculer après l'altercation avec Audrey Delvaux,une championne de boxe ,qu'ils vont vouloir « cyber-harcelé » pour se venger. Un roman sur les dérives des réseaux sociaux terriblement d'actualité.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Voilà un thriller de salubrité publique. Virginie Vanos nous invite là à nous plonger dans le monde des youtubeurs qui dénoncent à longueur de vidéos les supposés travers de leurs contemporains. Non sans quelques dérapages. Ce qui est le cas ici.
Ben, 27 ans adolescent attardé dans toute son horreur n’ a comme occupation que sa chaîne you tube où il se déchaîne en discours racistes, sexistes. Il en rajoute sur les fake news. Jusqu’au jour où il s’attaque à la mauvaise personne, championne de boxe.
Ben va devoir subir les conséquences de ses actes, en particulier lors d’un road-movie burlesque et nauséabond.
L’autrice décrit très bien le petit monde plutôt nauséabond de ces « rageurs » qui cherchent à démolir pour faire le buzz et avoir des vues.
L’intrigue est très bien menée vu a travers les yeux des différents acteurs du drame : Ben, ses parents, ses victimes, la police….
Le style rend bien à chaque fois le caractère du personnage. Tous sont bien rendus, de ceux qui devront se plier à des compromissions à ceux qui se battent ou démissionnent face a ce véritable fléau bien décrit dans le livre.
Une fois celui-ci refermé, on se fait la réflexion que les tristes sires campés avec maestria dans le livre sont de bien petits artisans comparés à certaines officines. Mais à la réflexion, on peut voir les dégâts qu’ils provoquent à petite échelle.
Ce livre est non seulement passionnant, c’est aussi un avertissement contre tous les Ben en puissance qui vivent tranquillement à côté de nous. On peut se poser la question : Qu’est ce qui les a amenés à se conduire de cette façon ? Virginie Vano nous donne un début de réponse et nous invite à la vigilance sans nous ennuyer. Un livre essentiel.
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Combien de victimes de cyber harcèlement faudra-t-il pour que les pouvoirs et l’opinion publique se bougent un peu ? Combien de gens ont déjà été tabassés en pleine rue car ils ne font pas partie de leur soi-disant élite ? Car oui, ils se considèrent réellement comme l’élite de l’élite !
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On ne pouvait pas montrer sur les réseaux sociaux le quart du huitième de l'ombre d'un mamelon sur une photo de vacances mais on laissait tranquillement s'inscrire dans la toile des appels claire à la discrimination, la haine et la violence.
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"ce sont les méméres qui chouinent..."
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On arrivera jamais à leur coller un atome de bon sens dans la cervelle.
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