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EAN : 9782755652338
183 pages
Stories by fyctia (14/11/2019)
4.22/5   25 notes
Résumé :
Et si elle n'avait jamais été seule ?Dans la capitale parisienne, un jour de septembre, la vie d'Élia bascule. Élia doit se faire à l'idée d'avoir perdu son mari, l'amour de sa vie. Cependant, les questions s'amoncellent autour d'elle. Est-elle celle qu'elle croit être ? Perd-elle la tête ou est-elle manipulée ? Mais par qui, pourquoi ? Lorsque le puzzle s'assemblera, saura-t-elle accepter la vérité ?
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Critiques, Analyses et Avis (20) Voir plus Ajouter une critique
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Je remercie Anaïs pour ce service presse.

Ce livre est digne d'être dans le catalogue des livres des éditions Taurnada qui fond pour moi, les meilleurs thrillers. Accrochez-vous, votre esprit va être mis à mal.

Quand j'ai commencé à le lire, je suis dit que l'autrice avait dû fumer ou boire un truc louche, je ne comprenais pas l'histoire. Mais rassurez-vous, passer les deux premiers chapitres, je me suis laissé embarquer dans cette histoire complètement tordue.

J'avais lu un de ses livres "Versaces, les anges oubliés" que j'avais beaucoup aimé.

Mais commençons par le début.

On apprend qu'une personne (l'ombre) sait tout sur le couple et connais Elia depuis toujours, Mais qui est-il/elle ? Elia se sent suivi, observer sans voir personne. Devient-elle folle ? Un jour, l'ombre se montre à elle et là, c'est la cata.

Alors comment vous expliquez ? J'ai été totalement emporter et fasciner par cette histoire qui au départ a l'air d'avoir ni queue ni tête, on ne comprend pas trop ce que l'autrice veut nous raconter. Je me suis posée des tonnes de questions, pesait le pour, le contre, fais des hypothèses, certaines étaient bonnes ou presque.

Nous avons affaire à une femme, Elia, qui a subies de choses dans son enfance qui l'ont marquée au fer rouge. Son esprit d'enfant à ce moment-là s'est endormi pour faire place à une autre.

Vous ne comprenez toujours pas ? C'est normal et fais pour.

Elia est marié avec Lohan, ensemble depuis cinq, un gros coup de foudre comme on n'en fait plus…. Mais voilà, elle n'est plus elle-même et il se pose des questions. Cela vient-il de lui ? A-t-il raté quelques choses ? Ah si tu savais !

Elia est une personne très sensée, terre-à-terre, Lohan lui est plutôt dans l'imaginaire avec une grande ouverture d'esprit. Elia va véritablement perdre pied quand elle va perdre son mari, ce qui peut se comprendre, ce qui va être le déclencheur de toute cette histoire !!!!

Qui est l'ombre ? Bah, cela mon cher Sherlock, il va falloir l'acheter !!!

Les personnages sont très bien travaillés, ils cachent toutes quelques choses avec leurs parts d'ombre, mais attention ne vous attachez pas, vous risquez de tomber de très haut.

Nous allons rencontrer plusieurs personnes qui fond parties de l'entourage d'Elia, nous aurons leurs points de vue également. Dans le désordre : Ses parents, ses beaux-parents, le meilleur ami de son mari, Vincent un médecin.

Ils joueront tous un rôle dans cette histoire hors du commun qui m'a fait penser à « La mante religieuse » de l'autrice Christal Card pour la maladie de l'héroïne, en beaucoup moins trash.

Comment vous expliquer ce que j'ai ressenti ? Cette histoire peut finalement toucher beaucoup d'entre nous à qui il suffit de petit quelques choses pour nous faire péter les plombs dans le mauvais sens du terme, vous êtes emportés dans un sentiment contradictoires. Elia, un coup, vous la détestez puis aller la prendre en pitié ensuite de la peine.

Anaïs a une écriture qui m'a retourné le cerveau du début jusqu'à la fin auquel je ne m'attendais pas. Enfin, j'avais un doute, mais je ne pensais pas que l'autrice serait aussi tordue, mais bon sang, ce livre est une pépite à ne surtout pas manquer, à lire absolument, à mettre sous le sapin de noël ou pour un anniversaire.

J'ai beaucoup apprécié les courts chapitres, les illustrations, ainsi que les noms des personnages et/ou les dates.

En réalité, nous avons deux histoires en parallèle, mais attention, vous ne serais pas perdu, loin de là, les deux parties du livre sont là pour vous aider à comprendre. Il y a deux parties, très différentes l'une de l'autre.

À votre avis, est-ce un rêve ou la réalité ? Si vous avez vu le film Volte-Face, vous comprendrez ce que j'ai ressenti.
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Un thriller psychologique bouleversant et très bien mené. Même si personnellement je trouve certaines explications un peu trop expéditives, c'est seulement parce que j'en aurais voulu plus, plus, plus, tellement c'est prenant et immergeant.

Atmosphère anxiogène, on plonge directement dans les méandres des déboires psychologiques d'Élia suite au décès prématuré de son époux. Plusieurs abcès remplis de secrets sont crevés, les gens sont-ils vraiment ce qu'ils laissent paraître? Élia doute de tout le monde et même d'elle-même puisqu'elle ne se reconnait plus depuis qu'elle a perdu l'amour de sa vie. Choc post-traumatique? Manipulation? Comment démêler le vrai du faux?

Les mots, ici, sont très importants. Des indices sont semés à travers les phrases, saurez-vous suivre la piste, retrouver votre chemin dans ce labyrinthe cérébral meurtri? Anaïs Mony s'amuse, elle laisse un doute constant planer dans notre esprit tout le long de son récit telle une ombre malicieuse qui se réjouit de nous voir se torturer les méninges.

Je ne peux que vous conseiller d'embarquer dans la folle histoire d'Élia et de vous laisser jouer aux détectives. Personnellement, j'ai eu tout faux, je n'ai rien vu venir malgré que dans la première partie du bouquin j'étais convaincue du contraire.
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Quel plaisir d'avoir pu découvrir le premier thriller de cette auteure (au demeurant très sympathique et charismatique !).
Dès les premières pages j'ai su que j'étais face à un récit profond chargé d'une ambiance pesante et anxiogène... Mon petit péché mignon dans le genre... Mais... Chut !
Ombre d'elle-même, ombre planant sur les mots de l'auteure tout du long... On est complètement pris dans les filets de l'intrigue... Avec des mots tout en finesse, choisis avec soin pour faire régner cette atmosphère complètement folle à couper le souffle elle maintient une tension narrative époustouflante et surtout constante qui nous empêche de nous arrêter de lire... En nous retournant l'esprit, en nous révélant des indices au compte-goutte on est tenus en haleine, le coeur à 100 à l'heure, une boule enfouie au fond de la gorge...
J'ai particulièrement aimé cette narration omnisciente à la troisième personne, alternant les points de vue, focus sur tel ou tel personnage de l'histoire nous permettant d'avancer pas à pas en changeant d'émotions au fil des pages... Les ressentis, les sensations tout est fulgurant, on les vit, vraiment, tour à tour passant du mode voyeur malsain à celui de victime épiée à son insu, déstabilisée et angoissée. On se demande sans arrêt ce qui va encore bien pouvoir se passer, on doute, on se questionne... C'est bon, terriblement malin et puissant ! Si les habitués du genre sauront deviner quelques mécaniques habituelles c'est tout de même surprenant et carrément bien fait !
Les personnages sont travaillés, aboutis, et la dimension psychologique se montre délectable... La force du roman réside d'ailleurs essentiellement dans cette dernière.
On est malmenés, perturbés et quand on pense être arrivés à la fin sur une révélation de fou et bien non ! bam ! Une autre... qui nous laisse cloués au sol !
On déplore quelques maladresses qui ne gênent en rien le plaisir ressenti à la lecture, comme par exemple l'avertissement Miranda dans la bouche d'un policier français... Enfin broutille... broutille, je chipote !
Ce premier thriller est vraiment prometteur, d'une qualité déjà certaine qui laisse présager un bel avenir à Anaïs dans le genre... Bravo et surtout rendez-vous pour le prochain ! J'ai bien hâte de retrouver cette belle plume juste et fluide nous transperçant l'âme tout en nous oppressant la poitrine !
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Elia a 28 ans. Son mari adoré vient de mourir dans un accident. Elle est anéantie. Après l'enterrement, elle va sombrer, petit à petit, au point de ne plus se reconnaître elle-même.
En parallèle, on suit l'Ombre. Quelqu'un qui épie la jeune femme. Pourquoi ? Qui est cette personne qi semble en vouloir à Elia ? Homme ou femme ? On ne sait pas, le personnage est toujours désigné par l'Ombre ou la Silhouette.
Dès le départ, on se pose beaucoup de questions. Au sujet de cette Ombre dont on ne sait rien et qui semble malfaisante. Au sujet d'Elia aussi, elle se sent épiée, suivie. de qui doit-elle se méfier ? de Bastian, l'ami d'enfance de son mari ou d'elle-même ? Ou des deux ?
*******
Les chapitres alternent entre l'Ombre et Elia. Une façon intelligente de nous donner l'envie d'aller plus loin. Les personnages sont assez mystérieux et titillent notre curiosité.
L'auteure a su trouver les mots justes pour nous plonger dans une atmosphère qui devient de plus en plus intrigante au fil des pages. On a envie de comprendre, de savoir enfin qui est cette Ombre et pourquoi elle agit ainsi. Des indices sont distillés au fil du récit pour nous amener à la conclusion. Et là, on se dit « ah mais oui, j'aurais pu comprendre plus tôt ! » Seulement voilà, happé par la lecture, on n'y fait pas attention.
L'aspect psychologique des personnages est très bien rendu. On suit leurs doutes, leurs craintes, leur tristesse. On s'attache à Elia, et en même temps on ne peut s'empêcher, tout comme elle, de douter de ce qu'on ressent.
*******
Mon retour est volontairement court. Une fois la « base » posée, difficile d'en dire plus sur les personnages ou sur ce qu'il se passe sans spoiler l'histoire ou donner trop de pistes qui vous permettraient de vous faire une idée de ce qui vous attend. Et comment pourrais-je vous gâcher le plaisir de découvrir par vous-même ce que l'auteure a prévu pour ses personnages ?
*******
En bref : Un bon moment avec ce thriller psychologique qui remue nos petites cellules grises….
Je vous souhaite une bonne lecture.
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« Dans les sombres couloirs qui la mènent au service des morts, elle sent une présence dans son dos. A plusieurs reprises, elle se retourne, mais ne voit rien ni personne. Pourtant, elle la sent, proche. Bien qu'elle ait conscience que rien n'est plus impossible qu'un fantôme, elle ne peut s'empêcher d'y penser. Une dernière fois avant de pousser la porte intitulée ‘'morgue'', elle ne peut s'empêcher de lorgner le long corridor derrière elle. Toujours aussi vide. Toujours aucune présence. »

Elia avait une vie tranquille et paisible jusqu'à cette fameuse journée où le téléphone sonna. Son mari Lohan est décédé suite à un accident de la route.
Le monde d'Elia s'écroule soudain sous ses pieds.
Dans cette épreuve difficile, elle peut compter sur le soutien de ses proches. Son ami Bastian et ses beaux-parents qui partagent ce même deuil.

Mais dans ce cauchemar, Elia ressent une « drôle » de sensation. Celle d'être suivie, espionnée… Quelle est cette ombre qu'elle entraperçoit ?
Y'en a t-il une d'ailleurs ? Elia doit-elle se méfier de ses proches ?

Le jour de l'enterrement de son mari, Elia sombrera à petit feu…

C'est un roman d'une noirceur exceptionnelle qui se déroule sous nos yeux. Une histoire aussi sombre que troublante. L'auteure, Anaïs Mony, malmène ses personnages autant que ses lecteurs ! Une écriture qui entretient le mystère jusqu'au bout des pages. Une plume affinée à la hauteur du tourment psychologique que vive nos personnages et qui nous entraîne, qu'on le veuille ou non, dans ce même tourbillon d'émotions. On se languit page après page pour une fin aussi éprouvante qu'inattendue.

Oserez-vous plonger « Dans l'ombre » d'Anaïs Mony ?
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Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
Édouard la cajole telle une enfant, une main dans le dos, l’autre dans les cheveux. Ces deux-là vivent l’amour comme au premier jour, comme leur première fois. Ils s’aiment indéniablement. Édouard, la voix légèrement chevrotante cherche un peu ses mots puis enfin il se lance dans un monologue de vérité :
 
« À l’époque où nous avons perdu la petite, j’ai été anéanti. J’ai tout fait pour que cela ne se voit pas ou ne se ressente pas. Tu le vivais bien assez mal et je n’ai pas voulu en rajouter. J’ai essayé d’oublier, j’ai essayé d’implorer le Seigneur pour cette tragédie mais en vain. Je te voyais dépérir, sombrer dans la dépression. Tu ne voulais plus faire l’amour, j’avais mal, j’avais besoin de penser à autre chose. Un des soirs où je suis sorti, j’ai rencontré une femme. Nous avons bu des heures durant, alignant les shots de tequila. Les uns après les autres. Au fur et à mesure que l’alcool m’emplissait, ma douleur s’estompait jusqu’à ne plus rien ressentir, jusqu’à l’oublier pendant un moment. Puis il s’est passé ce qu’il s’est passé. Lorsque je me suis réveillé, avec un mal de crâne inoubliable et cette femme à mes côtés, je me suis maudit. Parce que je t’avais toi à mes côtés, parce que mon cœur t’a toujours appartenu, je me suis senti minable et plus encore. Tu étais à la maison seule à pleurer ta perte pendant que moi, je faisais le con. J’ai cru te perdre à ce moment-là, parce que je savais qu’un jour tu saurais et je ne voulais pas que tu me quittes. »
 
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Mon adolescence s’est déroulée sans heurt et puis au lycée j’ai rencontré Édouard. Toutes les filles lui couraient après. Je n’osais même pas le regarder. Il venait d’une famille aisée, moi, d’une famille d’ouvriers. Nos destins, pourtant, se sont croisés au détour d’une soirée. Je m’étais fait entraîner par ma seule amie de l’époque, je n’aimais pas les soirées, je n’y étais pas à l’aise. La soirée avancée, je me sentais seule malgré les dizaines de gens présents. Je me suis mise à l’écart dans le jardin au bord de la piscine. J’attendais que Gisèle, mon amie, veuille bien me ramener. Puis il s’est assis à côté de moi, nous avons discuté jusqu’au petit matin. Je l’avais mal jugé. Édouard était bel homme mais pas seulement. Il savait parler aux femmes et surtout il me faisait fondre. Notre relation a pris son temps.
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On s’évertue à m’appeler mais je n’ai pas envie de répondre. Je préfère m’évader dans mon imaginaire et rejoindre cet homme qui me manque tant. Mais le garde de la prison ne me laisse pas en paix et d’un petit coup de matraque me fait lever de ma couchette. J’ai envie de dire à ce type de me foutre la paix mais je ne peux pas et je n’ai pas envie de me retrouver au trou encore une fois.
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Elle sentit le sexe du visiteur se dresser contre elle. Élia sourit. Elle aimait qu’il la rejoigne sous la douche. Lorsqu’elle sentit tout le corps de l’autre se frotter contre elle, elle gémit. Une plainte de plaisir comme elle n’en avait pas eu depuis la mort de Lohan, les mains se baladaient d’un sein à l’autre, sur son entrejambe, dans ses cheveux. Il aimait lui faire une queue de cheval et la lui tirer au moment où il la pénétrait. Elle aussi aimait ça. Elle reposa sa tête contre le carrelage, recula ses jambes et son postérieur. Pendant qu’il faisait des va-et-vient rapides, la jeune rousse criait. Les mains de l’homme étaient passées sur ses hanches pour mieux la tenir. Au moment où sa jouissance se préparait à exploser, il la redressa pour lui faire face.
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Dans son esprit, cette femme a toujours été là. Depuis tout petit, il l’a toujours connue. À un moment donné ils ont même été proches, comme une mère et son fils. Elle le cajolait lorsqu’il tombait et s’égratignait les genoux. Elle lui donnait des chocolats quand un chagrin le prenait. Le soir, elle lui lisait une histoire, toujours la même, celle d’un valeureux pirate prêt à tout pour obtenir les faveurs d’une jeune demoiselle. Lorsque l’heure du bain était venue, elle se débrouillait pour recouvrir l’eau de mousse parfumée afin de lui ôter cette peur de l’eau. Elle prenait soin de lui. Et puis il était arrivé, l’enfant miracle. Et tout avait changé. Il était relégué au second plan. Il l’avait toujours été depuis.
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Live avec Anaïs Mony - Auteure de "Versaces - Les anges oubliés"
Les lectures de Florian Allain
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