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4,07

sur 4387 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Dans les Bois Éternels, série: Commissaire Jean-Baptiste Adamsberg, volume 5/10, paru en 2006.
Un roman policier bien sûr! Mais pas que… Un véritable roman avec une intrigue fouillée, une collection de personnages nouveaux relevant de l'étrange et du fantastique, une étude de caractères pointue, des rebondissements inattendus, une désopilante utilisation d'alexandrins, un grimoire du 16è siècle, quelques ombres fantomatiques, et un serial killer tapis dans la nuit ou bien y'a t'il une taupe dans la brigade criminelle du 13ème? Équipe que nous retrouvons avec ses figures hautes en couleurs. Un vrai Rompol à la Vargas au mieux de sa forme.
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Le commissaire Adamsberg, toujours hanté par son passé, s'installe à la campagne dans un vieille maison délabrée sous le regard pénétrant du vieux Lucio Velasco Paz. Il espère que Camille et son fils passeront, de temps en temps… Une nouvelle enquête requiert bientôt toute son attention : deux hommes sont retrouvés égorgés Porte de la Chapelle. Et voilà que resurgit dans sa vie Ariane Lagarde, médecin légiste à laquelle il avait dû s'opposer plus de vingt ans auparavant. Sans compter l'arrivée d'un nouveau collaborateur, Veyrenc de Bilhc, qui cause en vers et vient d'un village béarnais proche du sien…
Adamsberg se retrouve bientôt à la poursuite d'une ombre insaisissable qui l'emmène en Normandie sur la piste de cerfs assassinés, de tombes profanées et de jeunesse éternelle.
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Avis :
On plonge toujours avec plaisir dans les romans de Fred Vargas, des « rompols » uniques et originaux avec leurs personnages farfelus et si attachants, de l'encyclopédie ambulante à la femme aux épaules carrées à laquelle tout le monde obéit au doigt et l'oeil. Et voilà que débarquent deux nouveaux personnages : un jeune Béarnais qui parle en alexandrins et un vieil Espagnol qui sent bien que quelque chose « démange » le commissaire… Inventif, érudit, ce dixième opus ne déçoit pas et peut se lire sans connaître les enquêtes précédentes du commissaire Adamsberg, dont le passé trouble se dévoile un peu plus…

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Résumé éditeurs :
Envisager de raconter un roman de Fred Vargas frise le ridicule, aussi se contentera-t-on de dire qu'ici, comme dans Sous les vents de Neptune, Adamsberg est confronté à des résurgences de son passé qui le déstabilisent fortement. L'enquête qu'il mène sur la mort de deux gars qui se sont fait trancher la gorge à la Porte de la Chapelle le remet en présence d'Ariane Lagarde, la médecin légiste à laquelle il s'était opposé quelque vingt-cinq ans auparavant.
Un de ses nouveaux collaborateurs ne semble pas particulièrement l'apprécier, ce qui le perturbe d'autant plus que ce lieutenant Veyrenc de Bilhc est béarnais comme lui, originaire du village voisin du sien.
Enfin Camille, dont il a eu un fils, qu'il garde régulièrement, semble voguer vers de nouvelles amours et s'être affranchie de leur liaison passionnelle pour glisser vers des relations amicales, qui ne lui conviennent absolument pas…
Dans les bois éternels est le dixième "rompol" de Fred Vargas. Ses précédents livres, traduits ou en cours de traduction dans plus de trente pays, ont reçu nombre de récompenses françaises et étrangères, dont le prix des Libraires, le prix des Lectrices ELLE, le Deutscher Krimipreis.
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Nouvelle enquête du commissaire Adamsberg, nouveau bon moment de lecture pour moi. J'aime toujours autant les errances de pensées du commissaire, ses lubies et ses rêveries, mais aussi la patience et le dévouement de sa brigade. J'avais soupçonné l'assassin assez rapidement pendant ma lecture (ce n'est pas la première fois avec Vargas), mais ça ne m'a nullement enlevé mon plaisir de lecture. Je vais poursuivre la série.
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Depuis le précédent tome, je commence à comprendre l'engouement que suscite les livres de Fred VARGAS. le personnage d'Adamsberg, qui il faut le dire m'horripilait au début, évolue vraiment vers un type qui devient plus humain, plus attachant. L'enquête m'a complètement entraînée, je suis tombée dans tous les pièges que l'auteure a tendu, toutes les hypothèses m'ont semblé crédibles, c'était vraiment bien ficelé, jusqu'au dénouement que je n'avais absolument envisagé. Et vu le nombre de polars que je lis, ça devient plutôt rare qu'on réussisse à m'embrouiller. Je suis désormais certaine de continuer à lire cette série et j'en attends beaucoup. J'espère ne pas être déçue par la suite.
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J'ai lu Fred Vargas à l'instigation de mon épouse, étant peu attiré par les auteurs français de romans policiers. Il s'agit là pour moi du 3ème ouvrage que j'ai lu de cette autrice. C'est toujours très bien écrit et les intrigues sur fond historique sont toujours très originales, même si dans cet ouvrage, j'ai trouvé que cela s'essoufflait un peu. Mais surtout, je ne supporte pas le commissaire Adamsberg, ses intuitions bizarres, son histoire d'amour évanescente, tout cela est trop farfelu pour moi et sans intérêt.
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C'est le premier roman de Fred Vargas que je lis. Je sors de cette lecture les sentiments partagés, éparpillés comme du verre cassé à même le sol. le style ampoulé m'a souvent fait perdre le fil conducteur de l'histoire, heureusement que les rouages restent conventionnelle pour un roman policier. Mention spéciale pour "la boule", personnage on ne saurait plus attachant et pièce maîtresse de l'issue.
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Deux hommes ont eu la gorge tranchée dans le même quartier parisien. Une affaire qui intéresse les Stups car le quartier est un haut lieu du deal de drogue. Mais le commissaire Adamsberg sent une ombre sur ces deux morts. Une ombre qu'il va devoir traquer en composant avec l'arrivée d'un nouveau. Un Béarnais tout comme lui. Mais de la vallée d'à coté.
Avec Fred Vargas, le roman policier est toujours différent de ce à quoi on s'attend.
Il y a des longueurs mais à bon escient.
Il y a de la poésie distillée par petites touches pertinentes dans les dialogues.
Il y a aussi un peu de surnaturel mais la nature même de l'homme et de ce qui l'entoure ne l'est-elle pas !
C'est ainsi que le commissaire Adamsberg résout ses enquêtes , avec patience, poésie et un peu de fabuleux.
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Je ne sais toujours pas pourquoi alors que je déteste le genre policier, j'adore lire Fred Vargas. Peut-être parce que son personnage principal est sensible aux odeurs. Peut-être parce que c'est un arpenteur de nuages et que la logique poétique m'a toujours plus inspirée que sa consoeur qui pousse sur la fermeté de la terre. Sans doute aussi parce qu'il a une saine humanité que son boulot trash la révèle.
Bref je viens de relire le bouquin après plus de quinze ans et je m'y suis de nouveau laissé prendre.
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C'est entre la Normandie et Paris que l'action du cinquième roman consacré à Jean-Baptiste Adamsberg se déroule. le Béarn d'où est originaire le héros Vargassien est toutefois très présent. La métaphore des bouquetins pyrénéens qui s'affrontent est récurrente dans le roman. L'intrigue policière se double de la lutte souvent sans parole à laquelle se livrent Adamsberg et son nouveau collaborateur, Veyrenc. L'imposante Retancourt va toutefois occuper une place centrale avec La Boule, le chat du commissariat.
J'observais ce matin mon voisin d'en face qui sortait ses jumeaux en poussette, lorsqu'encore habitée par l'univers du roman, j'ai pensé que l'homme avait le profil d'un personnage de Fred Vargas. Danglard ne s'occupe-t-il pas seul de ses cinq enfants ? Et Dans les bois éternels, Adamsberg lui-même fait l'expérience de la paternité. Elle le décrit à maintes reprises, son fils Tom sur le ventre, lui contant des histoires ... de bouquetins. L'auteur insuffle dans son écriture certaines idées non conventionnelles, telle que cette paternité pleinement et unilatéralement assumée. Fred Vargas offre une vision des rapports homme/femme comme occasionnels, éphémères, et finalement impossibles. Ainsi, Camille, dont Adamsberg est toujours amoureux, demeure inaccessible dans ce roman comme dans les autres.
Le lecteur doit se préparer à se faire balader par l'archéozoologue qui puise dans sa science les éléments de l'intrigue. Elle fraye aussi avec la sorcellerie – Fred adore le noir - et va jusqu'à livrer la recette de la vie éternelle. L'enquête s'avère longue et piétine. Heureusement, l'écriture est suffisamment riche et truculente pour captiver le lecteur et le maintenir dans ses filets.
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