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Citations sur L'Humanité en Péril, tome 1 : Virons de bord, toute ! (93)

Et force nous est d’envisager la possibilité de conflits - conflits pour l’eau, pour la nourriture, pour fuir des zones atteintes par une chaleur excessive.
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C’est là, une fois encore, notre belle puissance : être un consommateur qui dit « non ».
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Pour le WWF France, « limiter sa consommation de viande est le geste qui a le plus d’impact si l’on veut réduire notre empreinte carbone ».
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L’élevage, couplé à l’agriculture pour nourrir le bétail, émet 37% du méthane répandu dans l’atmosphère – au pouvoir 25 à 28 fois plus réchauffant que le CO2, je vous l’ai dit – issu des fermentations digestives des ruminants et des déjections non gérées. C’est aussi le principal émetteur de protoxyde d’azote, deuxième gaz responsable du réchauffement, généré, on l’a vu par la sur utilisation d’engrais azotés chimiques et par la mauvaise gestion des déjections animales. pour couronner le tout, il émet également du CO2 (9% des émissions), via la consommation de carburant pour le fonctionnement de la ferme, le chauffage des infrastructures, la production d’intrants chimiques, le transport des céréales, le transport des viandes souvent sur de très longues distances et l’énergie dépensée pour le machinisme agricole.
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À l'évidence, une fois encore, mieux vaut ne pas polluer plutôt que de chercher à réparer les effets de la pollution. (p. 137)
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Tout de même, on estime que le numérique (depuis sa fabrication jusqu’à son utilisation intense) émet autant de gaz à effet de serre que l’aviation, ce qui n’est pas peu dire.
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Bien sûr les vins bio ne se conservent pas longtemps, et leur goût est parfois surprenant. Sans doute celui des vins du moyen-âge. C’est un peu un voyage dans le temps, dans ce temps que, rétrospectivement, on se prend à envier sous bien des rapports. Je ne parle pas ici bien sûr de l’extrême pauvreté de la majorité des gens, des froids de l’hiver, des disettes, des épidémies ou de la courte espérance de vie, mais de ce temps où l’homme vivait en symbiose obligée avec la nature, où rien n’était pollué, ni air ni eaux ni sols, où les porcs lâchés dans les rues empuanties des villes, faisaient office d’éboueurs, où les chats errants dératisaient les habitats, où les excréments des animaux n’étaient pas perdus mais amendaient les sols agricoles, de ce temps pré-industriel…
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On est obligés de la faire, la Troisième Révolution ? demanderont quelques esprits réticents et chagrins.
Oui. On n'a pas le choix, elle a déjà commencé, elle ne nous a pas demandé notre avis. C'est la mère Nature qui l'a décidé, après nous avoir aimablement laissés jouer avec elle depuis des décennies. La mère Nature, épuisée, souillée, exsangue, nous ferme les robinets. De pétrole, de gaz, d'uranium, d'air, d'eau.
Son ultimatum est clair et sans pitié : Sauvez-moi, ou crevez avec moi...
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Mais pourquoi faut-il toujours nous compliquer la vie alors que l’avenir du monde est en jeu ? L’argent, toujours.
Si cette course folle pour l’argent est incapable de s’interrompre, au moins se ralentir, cette course qui a mené notre Terre à sa perte, cette course qui persiste à dévaler la pente sans freins, nous serons bien mal barrés.
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Ajoutons aux méfaits que nous avons déjà commis sur la Terre, entraînant la pollution de l'air et le réchauffement, la désertification, le manque d'eau, la fonte des glaces de l'Arctique, de l'Antarctique et des glaciers, la fonte du permafrost, l'élévation du niveau des mers, les monstrueux impacts de l'élevage et de la culture des sols destinée à nourrir les bêtes (cela m'a sidérée et vous serez à votre tour sidérés), la déforestation (et singulièrement celle des indispensables grandes forêts primaires de l'Amazonie, de l'Indonésie et de la République démocratique du Congo), la perte des puits naturels de carbone, les pluies acides, la salinisation des sols, leur appauvrissement, la pollution des eaux – de source, de nappes et de mer –, la pollution des sols, les pesticides, herbicides et antifongiques, la toxicité des fruits, légumes et céréales due à ces pesticides, la toxicité des poissons chargés de métaux lourds (plomb, mercure, arsenic, strontium), l'envahissement des mers par les résidus de plastique, occasionnant la mort des poissons et des oiseaux mais infiltrant aussi nos organismes, l'épuisement du phosphore vital et de quantité d'autres matières, et j'en passe sûrement. 
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