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3,67

sur 411 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
.
Le cri de Fred !
Un état des lieux de notre planète et de nos habitudes de vie pour le moins édifiant .
Outre l'information qu'elle offre à la masse , Fred Vargas arrive en petit colibri face aux consciences politiques — un énième plaidoyer pour rappeler que le pire nous menace si rien ne change .

Alors , on peut dire : "je sais , je sais , je sais ..."
Le réchauffement , la déforestation , le surpâturage , la surpêche , les pollutions , le pillage de l'énergie fossile , de l'eau , la mort lente de la biodiversité , la fonte des glaces , la montée des océans , le dérèglement climatique ... et ce n'est qu'un bref aperçu de " la longue énumération des menaces gravissimes de toutes sortes qui pèsent sur notre monde vivant . "

Fred Vargas a été chercheur au CNRS . Elle nous offre ici un condensé de son travail d'investigation très poussé sans oublier les quelques 400 références de sa documentation .
Mais , dans un souci d'accessibilité pour le profane , elle va vulgariser ses données . Malgré tout , on n'échappe pas à des chiffres , des statistiques , des bilans ...tous plus catastrophiques les uns que les autres !

Fred Vargas informe , elle accuse , elle dénonce !

C'est virulent , c'est fort , c'est passionné .
Il y a dans ce livre toute l'énergie du désespoir . Pourtant , à la fin , j'ai été rassurée quand elle dit avoir les idées des espérantistes .
" Les espérantistes , misant sur la prise de conscience grandissante des populations , fustigent évidemment l'inertie des gouvernements successifs depuis quarante ans , leurs liens politico-financiers avec les grands lobbies , et notre maintien coupable dans l'ignorance et l'illusion ."
Si on le sait , il est toujours bon de le rappeler .
Mais dans l'ensemble , je reconnais être allée de découvertes en surprises .

Des données essentielles . On peut penser ce qu'on veut de la forme , ce livre est écrit avec la tête et le coeur .
Merci Madame Vargas .






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Fred Vargas nous dresse un constat alarmant sur les dégâts que notre société d'hyper consommation, de toujours plus, fondée sur les valeurs de l'argent et de l'avoir, est en passe d'entraîner pour notre planète : l'anéantissement des ressources naturelles, de la flore, de la faune, et de l'élément vital par excellence : l'eau. Nous gaspillons et pillons à un tel rythme que la mort de l'humanité est en marche dans un délai relativement court, dans tous les cas avant la fin du siècle, si nous ne réagissons pas maintenant.

Sans se départir de son humour habituel, Fred nous peint un tableau effrayant et ce n'est pas un polar : pollution, déforestation due entre autres à l'agriculture et l'élevage intensifs, trop de voitures, trop d'avions, trop d'écrans, mauvaise répartition des richesses, appauvrissement de la terre, mauvaise gestion de nos déchets…bref notre mode de vie dans les pays développés et en voie de développement est mortifère.

Heureusement nous pouvons réagir. Fred nous apporte quelques pistes, manger moins de viande et de poisson, moins de riz aussi car les rizières sont nocives pour la couche d'ozone, pas trop de café et de chocolat, acheter bio, utiliser les transports en commun, le vélo ou ses jambes, ne pas changer de portable chaque année, avoir une garde-robe moins garnie, boycotter Coca-cola, limiter l'usage des climatiseurs et des réfrigérateurs…Mais également se méfier des produits alternatifs : éviter le soja, les laits végétaux, pas de biocarburants qui utilisent de l'huile de palme ; la voiture électrique pose également des problèmes, sa fabrication, sa batterie, le freinage ; les panneaux solaire, oui, mais pas n'importe lesquels…bref elle a épluché pour nous de nombreux rapports, en tire des conclusions alarmantes mais intéressantes, nous propose un retour à un certain bon sens, un mode de vie plus sain et plus collectif…si nous voulons survivre et l'enjeu est de taille !

Un bémol : l'aspect un peu idéologique de son discours, son injonction à bien voter, à devenir pratiquement végan, et dans la mesure où elle s'adresse à l'humanité, elle oublie le problème de la surpopulation et la nécessité de limiter la croissance démographique d'urgence, facteur de déséquilibre pour l'avenir de la planète.
Un espoir : l'agriculture biologique peut nous nourrir. Une lecture malgré tout très utile, un livre à faire circuler, qui a le mérite de nous montrer que des solutions existent. Donc au boulot ! Consommons moins et vivons mieux.
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Que cette lecture m'a attristé.
Non pas par le style de Fred Vargas qui est des plus plaisant, ni par le contenu dont j'avais déjà partiellement conscience, mais par notre triste état d'être humain.
incapables de sortir de notre conditionnement sociétal, incapables de révolutionner notre système capitaliste basé sur le consumérisme infondé...

Oui Fred Vargas a ce talent de rendre cette lecture qui pourrait être ardue et rébarbative, plaisante et parfois même amusante.
son invention du logiciel censeur d'écriture est source de reparties dignes d'un échange Adamsberg-Danglard.

Alors tout y passe, qui me désespère d'être humain :
Les gaz à effet de serre
Les élevages industriels
La consommation excessive de viandes rouges délétères qui en découle
L'irrigation des cultures, stupide, appauvrissant les ressources en eaux potables ou salinisant les terres


Mais à chaque fois l'auteure propose des solutions qui seraient techniquement applicables à la condition, soit que le système capitaliste, productiviste, mercantile, formatant et aliénant disparaisse brusquement – ce qui me paraît peu probable – soit que les états imposent ces solutions aux industriels ce qui suppose de leur part de ne plus céder aux lobbies – ce qui me paraît tout aussi peu probable

De cette issue terrible résultent plusieurs attitudes :
les nihilistes refusent d'admettre cette réalité et continuent à foncer dans la nuit, sans phare et face au mur.
les collapsionistes qui ne voient plus d'autre issue que notre disparition entraînant avec elle plus ou moins de dégâts collatéraux.
Les survivalistes se préparant en s'adaptant dès à présent à survivre après l'effondrement dans des conditions très difficiles mais proches de la nature ou bien stockant de quoi survivre dans des bunkers.
Les espérantistes enfin qui croient en différentes solutions et à la révolte des petits face à l'ogre des lobbies capitalistes.


Personnellement j'adhèrerais bien à cette dernière tendance mais ce serait oublier que nous ne sommes que des humains avec nos tristes défauts : Envieux, cupides, colériques, et prétentieux.

On en arrive à penser qu'il n'y a pas d'autres solutions que de tout stopper - de virer de bord - ou de disparaitre pour la survie de ce qui reste de ce qui est encore notre planète.

Euh, nous pourrions aussi être beaucoup moins nombreux...


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Un sujet sur lequel je n'attendais pas Fred Vargas, mais dans tous les cas, une surprise bienvenue sur un thème qui nous concerne tous ! Les convaincus, les agitateurs, les autruches, les jusqu'au-boutistes et même les contestataires, nous serons tous, tôt ou tard, confrontés à la pénurie d'eau et de matières premières, au dérèglement climatique et à ses catastrophes… et j'en passe. Tout le monde, aujourd'hui, a un avis sur la question. Maintenant, entre ce qu'on entend, ce qu'on veut nous faire croire et la réalité des choses, il y a souvent un fossé. C'est ce fossé que Fred Vargas entreprend de combler avec pédagogie et bienveillance. Il ne sera plus question, après la lecture de ce livre, de dire qu'on ne savait pas, qu'on ne mesurait pas tous les tenants et aboutissants...

Ce que j'ai apprécié, c'est qu'il est question, bien sûr, de l'état des lieux le plus juste possible et étendu de notre planète (étude approfondie et preuves à l'appui), mais aussi des moyens qui existent déjà pour essayer de sauver ce qui peut l'être encore.

Qu'attendons-nous ? Que nos dirigeants s'en chargent ? Si nous ne faisons rien, ils ne feront rien. le peu de pouvoir que nous avons : celui de consommation (donnons notre argent à ceux qui font avancer les choses) et de vote (soyons acteurs de la politique, investissons-nous et créons d'autres formes de penser et de gouverner, si ceux qui existent aujourd'hui ne nous conviennent pas !) Exerçons-celui que nous voulons, mais exerçons-les ! Rien n'est simple, rien n'est gagné, mais au moins nous aurons essayé...

"Il y a du boulot, plus que l'humanité n'en eut jamais. Nettoyer le ciel, laver l'eau, décrasser la terre, abandonner sa voiture, figer le nucléaire, ramasser les ours blancs, éteindre en partant, veiller à la paix, contenir l'avidité, trouver des fraises à côté de chez soi, ne pas sortir la nuit pour les cueillir toutes, en laisser au voisin, relancer la marine à voile, laisser le charbon là où il est – attention, ne nous laissons pas tenter, laissons ce charbon tranquille –, récupérer le crottin, pisser dans les champs (pour le phosphore, on n'en a plus, on a tout pris dans les mines, on s'est quand même bien marrés).
S'efforcer. Réfléchir, même. Et, sans vouloir offenser avec un terme tombé en désuétude, être solidaire.
Avec le voisin, avec l'Europe, avec le monde."

Pas de résumé ni de listing : lisez-la ! Tout y est !
Lien : http://page39.eklablog.com/l..
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L'Humanité en Péril de Fred Vargas une auteure qui nous présente habituellement d'excellents romans policiers a dérogé pour nous présenter en quelque sorte l'état de notre planète. Ici nous sommes inondés de faits et de chiffres un tourbillon de mauvais choix de notre société hypnotiser par la publicité à outrance et nous présente les coupables, l'industrie agroalimentaire grande consommatrice d'eau potable et de produits chimiques. Nestlé, Coca Cola, Mosanto Bayer, l'industrie de la viande. Moi qui ne connais cette auteure que par ses polars j'ai appris qu'elle est également docteur en archéozoologie (L'archéozoologie est la discipline scientifique qui vise à reconstituer l'histoire des relations naturelles et culturelles entre l'homme et l'animal) Donc cette dame a du savoir. Elle nous prévient de la crise de l'eau potable à venir (dans 5 a 6 ans) de la fin des métaux (ex. le lithium qui sert pour les piles) et j'ai appris que toute l'industrie de l'informatique produit autant de G.E.S. que l'industrie du voyage. Elle nous donne des pistes de solutions comme de manger moins de viande et acheté bio, mais comme le bio n'est pas pour toutes les bourses elle croit que la demande fera baisser les prix. L'auteure espère une révolution des pensées contre ces criminels de l'humanité (les grands lobbies) qui savent depuis au moins 50 ans la fin de l'histoire et ne change rien que pour le profit. Pauvre madame Vargas rien ne va changer tant et aussi longtemps que les gens auront de la nourriture et des sous. Pour moi nous sommes sur l'ile de Pâques et nos grands prêtres (économiste, politique et religieux) nous tiennent en laisse et cela jusqu'à l'effondrement climatique et économique qui va en résulter, donc je suis un collapsologue et je pense qu'une page blanche nous attends au tournant du prochain siècle
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LA FIN DU MONDE
Fred Vargas est sortie de ses romans policiers pour nous proposer un essai sur la fin du monde et l'écologie.
C'est très intéressant à lire. L'auteur ne se laisse pas embarquer par les faux-semblants et va au-delà pour prouver que même les pseudo-solutions sont un problème (exemple : le tout à l'électrique, mais l'épuisement du lithium est proche...).
Elle propose des solutions, même si parfois on se croirait revenus à Walnut Grove... mais peut-être est-ce là la solution ? (Quittons nos PC, allons planter des piquets :D et circulons en charrette à chevaux).
Elle balaie large, (nano)plastique, elec, carburants fossiles, renouvelable, vêtements, alimentation, agriculture. Il y en a pour tous les intérêts.
Ce que j'ai moins aimé c'est la présentation de ce bouquin. Pas de chapitres, donc ça part dans tous les sens, impossible de revenir en arrière pour relire ce qu'elle a dit précédemment... à moins de se retaper tout le livre. Ce n'est pas un roman, mais c'est écrit comme un roman.
Ce que j'ai nettement détesté, c'est qu'elle nous prend pour des cons. A chaque fois qu'elle fait un pseudo jeu de mot totalement nul, il faut qu'elle mette le doigt dessus avec son "censeur" et qu'elle nous l'explique. Ca peut passer une fois, mais pas quinze ! :D (ex: bip, mon censeur a dit que la référence au film Les Tuches n'avait pas sa place ici --> vous comprenez ce que je veux dire ????). Ca m'exaspère.

Bref, à lire si vous voulez un topo de tout ce qui ne va pas, avant de vous plonger vers des bouquins plus ardus.

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Fred Vargas a réalisé un travail de recherches conséquent sur les périls qui nous menacent et nous présente les résultats dans ce livre. C'est une source d'informations intéressante et riche pour nous amener à réagir à notre niveau, nous les citoyens, à défaut de réactions de nos dirigeants et nous montrer que nous pouvons et devons nous engager pour limiter les effets et les dégâts de nos comportements.
J'ai été surpris par la forme. Pas de chapitre dans ce livre. Ce qui donne une lecture parfois quelque peu fastidieuse. de plus, Fred Vargas s'excuse à maintes reprises de la présentation de toutes ces données et de la lourdeur éventuellement perçue. Ce n'est pas un roman… le lecteur a fait le choix de ce type de livre. Je n'ai pas apprécié le dialogue instauré avec un censeur d'écriture qui n'apporte rien au livre.
Fred Vargas partage avec nous le travail d'informations d'une citoyenne engagée pour que nous virions de bord avant qu'il ne soit trop tard. Elle nous présente des pistes d'actions. C'est l'intérêt de ce livre.
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C'est après avoir vu Fred Vargas , auteure que j'aime et que j'adore, dans l'émission littéraire La Grande Librairie que j'ai lu cet essai , ce cri pourrait-on dire de Fred Vargas.

Bon, alors accrochez-vous, il va falloir faire face aux chiffres qui parfois sont un peu rébarbatifs et à la CATASTROPHIQUE situation !

Fred Vargas veut réveiller les consciences et elle y arrive !
Il faut lire ce livre qu'elle nous offre, car elle a fait un travail de recherche que seule une ancienne chercheur au CNRS peut faire et elle l'a rédigé pour ses lecteurs, dans une langue simple avec même quelques clins d'oeil pour alléger le propos qui c'est certain ne prête pas à sourire.

Evidement, nous pensons savoir ce qu'il en est du réchauffement climatique et autres catastrophes écologiques mais vous vous rendrez compte que vous ne savez que la partie visible de l'iceberg.

Ce livre m'a informée, bousculée et a transformé la citoyenne que suis.
J'espère qu'il en sera de même pour de nombreux lecteurs.

À LIRE DE TOUTE URGENCE !
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Déjà beaucoup de billets sur ce livre de Fred Vargas qui est un véritable cri d'alarme.
Pour donner une note plus personnelle, je dirais que ce qui m'a vraiment plu dans ce livre est l'incroyable énergie qu'elle met à comprendre précisément ce qui nous fait aller dans le mur sur les questions environnementales.


On entend beaucoup parler d'effet de serre, d'épuisement des ressources naturelles, de déforestation, d'agriculture productiviste, de produits dangereux, de végétarisme, mais qu'en est-il précisément ?
Elle va, en bonne « chercheuse », aller au fond de chaque sujet et nous donner tous les aspects de chaque sujet, quitte à être parfois très technique.
Elle coupe d'ailleurs ses longues tirades d'adresses au lecteur où elle s'excuse avec humour de traiter de sujets aussi arides…


Disons que s'il faut retenir quelques grandes idées de son propos, il y a ce que les gouvernants devraient faire et que nous devons soutenir lors des élections, c'est-à-dire avant tout savoir résister aux grands lobbys industriels et agroalimentaires.
Ensuite il y a ce que nous pouvons faire en tant que consommateurs pour inverser la tendance de cet agro-alimentaire productiviste, c'est-à-dire consommer local et de saison et ne plus manger de viande, et aussi adopter des comportements responsables dans notre vie quotidienne (sacs réutilisables, pas trop de clim, globalement moins consommer…)


Certes on a déjà ces informations, mais elle enfonce le clou et essaie de profiter de sa notoriété pour faire passer ce message alarmiste à un maximum de personnes et on ne peut pas ne pas être d'accord avec elle !
Dommage qu'il ne soit pas déjà en poche, cela aurait fait un bon cadeau de Noël à diffuser largement…
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Le sous titre pourrait être : désinformer pour RE-infomer. D'un côté, tout ce qu'on ne nous dit pas (ce sont EUX, les puissants, les lobbies, les politiques corrompus, qui pensent Argent, le leur bien-sûr !), de l'autre côté, ce que NOUS devons savoir (ce sont les Gens, une armée ultra-puissante qui s'ignore parce qu'elle est beaucoup plus nombreuse, si tant est qu'elle décide d'agir, qu'elle décide de faire les BONS choix : c'est pas seulement parce que c'est joli, ça brille ou c'est sucré que c'est "bon"). Quand on pense que c'est nos consommations (nos achats, notre alimentation) qui nous mènent à l'extinction. Ahurissant. Dans cet essai, F. Vargas nous offre un condensé fort utile de ces informations nécessaires à la modification urgentissime de nos modes de vie, de nos caprices, de nos égoïsmes. Tout y passe : les énergies, la déforestation, l'alimentation, l'eau, les fringues, etc. Faire le constat de notre débilité ne suffit pas, il faut encore agir : elle nous propose des solutions. Pour faire des choix éclairés : et c'est tellement facile : il y a de l'huile de Palme chez Nutella, on arrête d'acheter ; Vittel pille les nappes phréatiques, on arrête d'acheter. Point barre. Tu veux quand même un smartphone ? mais es-tu obligé de répondre aux sirènes de la surconsommation à en changer tous les ans (et on sait grace à Homère où entraine le chant des sirènes !). Et les exemples ne manquent pas : chaque biscuit emballé individuellement (stop !), une robe à 5€ fabriquée au bout du monde (stop !).De la cohérence bon sang ! EUX, ils ont l'argent (et le pouvoir pensent-ils). Et si on attend après eux, on voit où ça mène : ils se gavent et on crève. NOUS, on a ce qu'ils n'ont pas : le CHOIX. C'est pourtant si simple, et ça commence par lire ce livre, c'est une première révolution presque.
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