Disons-le sans détours ,chers babeliens,c est le roman de
Vargas Llosa que j aime le moins. 2 étoiles tout de même pour l écriture .
Du Chili a Paris ,une histoire d une passion fixe et à sens unique entre un jeune traducteur et une aventurière sans scrupules .
Issue de la sous -plèbe chilienne ,une famille "Groseille"ou le père ne compte plus ses enfants de plusieurs épouses differentes ,cette vilaine fille est prête a tout pour réussir et s en sortir.
Changeant sans cesse de prénom et de biographie,son
ascension sociale se fera aux dépens de quelques riches messieurs trop crédules qu elle épouse,quitte et dépouille avec le plus parfait cynisme.
L épisode japonais est peu credible:cette Rastignac est un moment la maîtresse d un parrain japonais qui lui fait subir les pires sévices sexuels sado masochistes ,quelques descriptions feraient sourire si ce n était tragique...
Gageons que
Vargas Llosa a du bien s amuser en écrivant ce roman!
Entre chaque amant , cette vilaine fille revient vers son amoureux transi, (qui l accueille à bras ouverts ,ce grand nigaud) et l abandonne aussi sec, morte d ennui et a cours d argent(il l a vraiment dans la peau ,vous l aurez compris ,chers lecteurs, et pour utiliser une expression vulgaire )
Bon...distrayant parfois ,peu crédible souvent,( le narrateur de retour au pays après des dizaines d années a Paris,retrouve le père (85ans?)de son aimée par hasard au Chili sur une plage , c est un peu trop...improbable...)
La traduction m a semblé parfois vieillote , le vocabulaire utilisé, désuet .(" dis moi des culculteries "est une phrase qui revient souvent:franchement qui utilise ce mot?)