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4,05

sur 8015 notes
Je fais partie de ces personnes que la musique indiffère, ou au mieux laisse la plupart du temps de marbre... Cela porte un nom : l'anhédonie. Et croyez-le, je le regrette car j'aimerais également partager le plaisir, les émotions intenses que certain.e.s ressentent. Cela a l'air tellement bien.

Enfin, tout cela pour dire, que j'écoute peu de musique. Mais je suis une fan de podcasts et d'audiolivres. Ces derniers temps, j'écoute des fictions de radio France. Et j'ai ainsi redécouvert des romans que j'avais lu il y a bien longtemps. Avant d'être inscrite à Babelio. du coup cela me permet de mettre des critiques sur les livres que je n'avais pas faites auparavant.

Pars vite et reviens tard, est l'une de ces fictions radiophoniques.

J'ai aimé cette adaptation. Quel plaisir de retrouver Fred Vargas en forme, surtout après son dernier roman (une histoire de Dolmen), qui est loin de valoir celui ci.

J'ai également appris différentes choses. Les gens croyaient pouvoir être protégé de ce fléau en portant une diamant! J'ai vérifié. C'est confirmé ici, https://www.biusante.parisdescartes.fr/histoire/medica/presentations/peste.php. Par contre que cela soit à l'origine des achats de cette pierre, comme affirmé dans le roman, est une exagération. Cela date de bien avant (Pline en parlait).

La protection du chiffre 4 est en partie seulement exacte

https://www.guichetdusavoir.org/question/voir/62143

Bref même dans les polars, il est possible d'apprendre.

Le seul bémol est la voix d'Adamsberg. J'aurais imaginé une voix plus sexy...

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isbn:9782878581522
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On retrouve pour la 3 ème fois ce cher commissaire Adamsberg et son adjoint Danglard. Ils viennent de changer de poste et arrivent à la brigade criminelle de la préfecture de Paris. Finis les vols à la tire et les petits larcins. A eux les grandes affaires ! A peine les deux fonctionnaires installés, une femme dépose plainte pour inscription sur la plupart des appartements de son immeuble, de grands « 4 » noirs inversés avec des barres et sous-titrés des trois lettres CLT. Pacotilles se dit Daglard, ce n'est plus pour nous… Mais Adamsberg qui n'aime pas l'inactivité et que la déposition rend curieux, s'y intéresse quand même. Sans doute a –t-il eu de l'intuition car au bout de quelques jours, on retrouve ces 4 dans de nombreux quartiers parisiens. Pendant ce temps, tout près de Montparnasse, un ancien marin breton, devenu « crieur »' par hérédité, est confronté à des billets anonymes quotidiens complètement incompréhensibles – mais bien payés – qu'il clame chaque jour à l'heure convenue. Lorsque les messages deviennent menaçants, il prend la décision de s'en ouvrir à la police, aidé en cela par l'un des habitants du quartier, très érudit, qui y voit un lien avec des citations du 17 ème siècle. Lorsque les deux affaires finissent par se rejoindre, cela devient problématique et inquiétant, susceptible de semer la panique dans le tout Paris, car déjà certains y laissent leur peau et on parle d'épidémie de peste…
La formation de Fred Vargas en tant qu'historienne du Moyen-Âge est mise à l'oeuvre car on en apprend beaucoup sur cette maladie et les diverses épidémies recensées. Sa plume précise, documentée et humoristique nous transporte, on tourne les pages pour savoir « Peste ou pas Peste » ? Les habitants haut en couleur de la place Edgar Quinet nous accueillent et surtout, on attend la criée verbale de Joss le Guern, avec impatience pour ses annonces et la fameuse citation journalière, qui distille les indices… de l'humour, du suspens, un dénouement inattendu, du sang et des morts subtiles (pas de gore) tout ce qui peut me plaire dans un polar !
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J'aime l'univers que Fred Vargas taille pour Jean-Baptiste Adamsberg. Ce monde humain, mystérieux, décalé, poétique, empathique, où les principes et les valeurs font encore marcher le monde et déplacent les montagnes.

Ici, je me suis régalé de ce puzzle sur fond de peste noire, de trompe-l'oeil, de destins brisés qui se recollent au calva. J'aime bien tous ces petits détails qui enrichissent l'intrgue sans la ralentir, sans lui faire perdre son punch.

Je n'en dirai pas davantage. Je suis toujours sous le charme débonnaire du Commissaire Adamsberg. Ce flic atypique, qui place davantage de confiance dans l'intuition que dans une bonne base de données d'empreintes digitales, ou qui pense que vouloir que son téléphone sonne suffira à persuader celle qu'il aime si mal de lui téléphoner...

Je savais qu'un film a été tiré du roman... mais quand je vois le casting, j'ai vraiment un doute sur la validité des choix. Une petite vision s'impose.
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Je connaissais Fred Vargas de nom - et de réputation - mais n'avais jamais rien lu d'elle. C'est désormais chose faite. Et pour une première incursion dans sa bibliographie, on peut dire que j'ai été très chanceuse.

Cela n'était pourtant pas gagné. Sans m'ennuyer, j'avoue avoir trouvé le démarrage poussif, très - trop - lent à mon goût. Cette histoire de crieur (mais quelle superbe idée au final) qui annonce l'apocalypse (ou presque), me laissait un peu dubitative. Ces quatre à l'envers dessinés sur des portes d'appartement aussi. J'avais du mal à me retrouver parmi les personnages, leur gouaille, leurs expressions. Et puis le commissaire principal Jean-Baptiste Adamsberg, j'avoue aussi, me laissait perplexe. Et puis, quelques pages avant d'arriver à la centième, quelque chose titille mon intérêt, je trouve que le tout s'accélère - même si la narration prend son temps, ce qui n'est pas pour me déplaire non plus - et je me retrouve alors sur l'autoroute du bonheur. J'ai commencé à vraiment prendre du plaisir à la lecture, à tourner les pages avec empressement, à apprécier les personnages hauts en couleur, même, et surtout, ce fameux Adamsberg. Au final, plus que pour l'intrigue et la résolution de l'enquête, très intéressantes et surprenantes, l'une comme l'autre, mais qui passent au second plan selon moi, ce qui vaut le détour dans ce roman, ce sont les personnages et les dialogues, savoureux, et drôles aussi parfois.

En bref, une intrigue qui prend le temps de s'installer mais qui une fois mise en place est bien rythmée et, surtout, agréable à lire. Je ne regrette absolument pas d'avoir (enfin) découvert cette autrice.
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Bravo Fred Vargas, voilà ce qui s'appelle un roman policier rondement mené. Tout y est : le style, l'intrigue, les personnages. Et pourtant les romans policiers ne sont vraiment pas ma tasse de thé. Mais voilà, le style et le travail autour des personnages permet à ce roman de dépasser le stade de simple roman policier. A la lecture, on s'y croit, on est transporté dans les lieux dans lesquels évoluent les personnages, on a l'impression de les entendre parler,...
Bref, chapeau bas Mme Vargas et merci au challenge solidaire Babelio pour cette superbe lecture!
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J'ai décidé de relire toute la série ADAMSBERG, et dans l'ordre chronologique à la suite de la sortie et lecture de SUR LA DALLE.
L'HOMME À L'ENVERS est conforme à ma mémoire et j'apprécie toujours autant ce roman.
Zoom sur le "couple" Adamsberg / Camille, leurs blessures, leurs fuites, etc. En toile de fond, un homme, un loup, un loup-garou, qui sait... qui tue et qu'il va bien falloir arrêter.
Super moment de lecture, de détente, de réflexion sur la jalousie inutile. Gros coup de coeur
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Le style de Vargas est d'une platitude sans nom. On dirait que l'auteure tente vaguement d'imiter le genre du roman noir, mais avec tellement peu de conviction et d'originalité que c'en est pitoyable. Ses descriptions, minimalistes, échouent à planter un quelconque décor et une quelconque atmosphère (ce qui est quand même dommage dans un polar censé faire peur).

Ses personnages, dont la plupart semble tirée des clichés romanesques du dix-neuvième siècle, suscitent autant d'émotion que des lampadaires, s'ils ne sont pas franchement antipathiques. de surcroît, on peut remarquer une certaine pénurie de femmes dans les personnages faisant progresser l'histoire, ce qui ne cesse d'étonner chez UNE auteurE.

À titre personnel, je déteste Adamsberg. Mis à part le fait qu'il a la phobie de l'engagement et la passion de l'adultère (éléments qui tombent comme des cheveux sur la soupe), je ne peux supporter que l'auteure passe son temps à rappeler qu'il est un enquêteur exceptionnel alors que ses déductions sont généralement tirés par les crins. En plus, on dirait que ce personnage n'a aucune émotion.

Quant à l'intrigue... Non seulement elle est parasitée par les petites histoires personnelles des personnages, mais elle manque terriblement de péripéties et de subtilité. le thème de la peste, extrêmement mal utilisé, ne suscite aucune peur, si ce n'est celle du journalisme à sensation. Les suspects sont pratiquement inexistants et deux entretiens suffisent à révéler tout ce qu'il faut savoir. Il ne se passe pas grand-chose au niveau de l'action : à aucun moment les personnages ne sont en danger.

Pour tenter d'étoffer son roman en haillons, Fred Vargas a rajouté une bonne dose de violence (celle qu'a subi le semeur de peste), du sexe (qui n'a pas la moindre utilité scénaristique) et des prétendues réflexions philosophiques qui font soupirer (ou pleurer, ça dépend de l'importance qu'on accorde à la philosophie).

Son tic favori est d'ailleurs de reprendre des petites phrases sans intérêt prononcées par tel ou tel personnage, pour commenter son texte...dans un but qui m'échappe complètement.
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Un roman policier psychologique auquel on s'accroche facilement.
Les personnages sont atypiques, intéressants, accrochant, hors du commun.

Sur fond de meurtres et d'enquêtes, à laquelle on s'accroche et qui nous tient en haleine, on veut surtout connaître le pourquoi du comment les différents personnages en sont arrivés à ce stade de leur vie.
Que leur est il arrivé ? Sont ils gentils ? Méchants ?

Les choses sont elles si simples dans la vie ? Tout n'est il pas finalement un peu plus complexe qu'une simple histoire de blanc ou de noir ?

Les affinités sont improbables, comme ces personnages étonnants et c'est bien ce qui nous tient.

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Le challenge Solidaire m'a permis de lire (enfin !) Fred Vargas, une auteure que mon mari adore (on a tous les livres à la maison). J'avoue que j'hésitais, mon mari est fan de Lovecraft par exemple. J'ai testé, pareil, pour le challenge Solidaire, et je n'ai pas accroché... Donc petite inquiétude.... Balayée rapidement, je me suis régalée ! J'ai laissé mon mari choisir le titre.
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J'ai enfin découvert Adamsberg (le commissaire), Danglard (son adjoint) qui viennent d'arriver dans une nouvelle brigade homicide.
Des 4 à l'envers, des textes étranges qui parle du Fléau de Dieu et la panique atteint Paris.
Une bonne trame historique. Des personnages attachants. Une enquête menée de façon déroutante je dois l'avouer.... Bref j'ai passé un bon moment.
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Comme je l'ai dit, j'ai toute la série à la maison, pas impossible que j'essaie de nouveau pour voir si j'accroche définitivement.
Qui sait je vais peut-être rejoindre les fans de Vargas et d'Adamsberg (enfin je ne lirai pas le dernier, mon mari a été terriblement désappointé comme d'autres d'ailleurs...) ?
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