Pars vite et reviens tard

Je remercie Cronos pour cette pioche (dernière de Juillet). Il s'agit du second livre que je découvre de Fred Vargas, grâce à nekomusume qui m'en a donné plusieurs car elle les avait en double.

Mais c'est quoi ce début pour un polar ? Je m'attendais à un démarrage rapide et à un début d'enquêtes, comme dans Temps Glaciaires. Pour celui-ci, on a la présentation d'un Breton qui fait un vieux métier, Crieur de nouvelles, et non de poisson. Curieux donc ! Je me suis, quand même, demandée si l'histoire allait se lancer et surtout quand… S'il n'y avait pas eu une précédente découverte de cette auteur et un résumé alléchant, je l'aurais vite abandonné… Et je l'ai finalement abandonné au bout de 65 laborieuses pages. Mais c'est d'un ennui… mortel… Aucune enquête en vue à quasi un tiers du roman et Adamsberg réfléchit à propos d'un tag en forme de 4 inversé. J'ai eu beau essayé de m'accrocher mais je n'y arrivais pas. Des phrases de 5 lignes qui n'amènent à rien et qu'on lit sans rien retenir, je ne vois pas trop l'intérêt. Dommage pour Adamsberg et pour le prix que ce bouquin a obtenu mais c'est un gros fiasco pour moi.

Comme vous l'aurez compris, ce roman a été une déception de plus. J'espère que les autres livres que je possède d'elle sont plus dans la lignée de Temps Glaciaires que de celui-ci. C'est dommage que tous ses romans ne sont pas tous du même acabit. Je vous conseille tout de même de le découvrir par vous-même, vous aurez sans doute un avis différent du mien. Pour ma part, je vais retarder ma prochaine lecture de ses romans, juste au cas où… Celui-ci m'a laissé un goût amer car beaucoup trop long à démarrer pour un polar de 350p…

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)

Un auteur dont on m'avait dit le plus grand bien, et un livre acheté pour me divertir... Et je suis à moitié satisfaite, car je trouve l'introduction bien trop longue. Il m'aura fallu attendre le 14 ème chapitre pour entrer enfin dans le vif du sujet. J'aurais souhaité que le début de ce roman me captive d'avantage. Un livre moyen.

J'ai entendu parler de ce livre lors de sa sortie, j'ai saisi l'opportunité de le trouver dans une boîte à lire pour en prendre connaissance.
Une famille détruite par un acte odieux cherche à se venger en propageant la peste...ou pas.
L'autrice, scientifique, est bien au fait de cette épidémie qui, transmise par les puces des rats (cf. Les chemins de la peste, l'essai qu'elle a écrit sur le sujet) a fait disparaître des populations entières lors des siècles passés.
Ce roman sert de prétexte à la description d'une série de personnages plus ou moins extravagants, dont un marin sans emploi reconverti en crieur public (eh oui, ce métier existe encore de nos jours, il y en a un là où je vis) et un brillant et modeste lettré.
Et comme d'habitude dans ce style d'ouvrage, parallèlement à l'enquête, nous suivons les déboires sentimentaux du policier principal en ayant la charge.
Ce roman policier plaira aux adeptes du genre, il est impeccable dans son écriture et un peu aussi quant au suspense. Pour ma part je préfère d'autres styles littéraires (SF, essais, biographies).

Pars Vite et reviens Tard – de Fred Vargas (Française née en 1957) – 2001 – Viviane Hamy
« Non, pour rien au monde Joss n'aurait accordé sa confiance aux choses,
pas plus qu'aux hommes ou à la mer. Les premières vous prennent la raison, les
seconds l'âme et la troisième la vie »
7318 personnes ont voté une moyenne de 4.03/5 sut Babelio, alors mon avis ne sera qu'un petite goûte dans l'Océan…
Je vous le dis tout de suite, je ne suis pas content.
Quelle chance y avait -t-il que mes kiffs matchent avec une personne née 45 ans avant moi… Des fois ça arrive, mais pas toujours.
Et enfin, quand bien même cela aura été, le Livre date de 2001 ! On pourrait même le Trouver à Emaus lol.
Je ne suis pas bon public.
J'aurais testé ; -).
Phoenix
++
Lien : https://linktr.ee/phoenixtcg

Une intrigue qui fait penser au début à "alibaba et les 40 voleurs" "..juste à cause d'un chiffre 4 inscrit sur des portes, et un crieur breton qui annonce de drôles messages , dont le tueur usite en latin pour annoncer un grand fléau... et beaucoup de personnages qui se fréquentent dans un même quartier, tous plus liés les uns aux autres plus qu'on ne le pense..

Une énigme à rebondissements, un vrai roman policier digne d'Agatha Christie ! du style "impeccable" et concis, un vrai régal !

>modifier

Il m'était resté en tête après une lecture ancienne que je n'étais pas fan des romans de Fred Vargas et pendant longtemps je n'en ai plus lu. Et puis, comme il ne faut jamais dire jamais ! (Et pour être vraiment sûre) j'ai ouvert « Pars vite et reviens tard ». Bien m'en a pris, car j'ai passé un sympathique moment de lecture.

Pour ma défense, je pense que je n'avais pas saisi tout le potentiel de second degré de Fred Vargas lorsque je l'ai découverte. Il s'agissait du livre « Dans les bois éternels », une histoire inspirée de la bête du Gévaudan. Les côtés ésotériques et intuitifs du roman ne m'avaient pas convaincue et j'en avais même oublié que c'était très bien raconté !

Bref, dans cet opus, le beau et ténébreux commissaire Adamsberg est aux prises avec un semeur de peste qui terrorise les parisiens. Après l'apparition un brin mystérieuse de signes sur les portes de certains immeubles, corrélée à l'annonce d'un fléau par voix de crieur sur une place, la police est sur les dents. Lorsque le premier meurtre survient, c'est la panique à tous les étages !

Heureusement que notre fameux commissaire récemment nommé à la brigade criminelle est sur l'affaire. Son intuition presqu'à toute épreuve est un fil rouge qui permet à tous les morceaux de puzzle de s'assembler à la fin du polar, très classiquement mais très efficacement tout de même.

Par contre les signes mystérieux, légendes des temps anciens, amulettes et autres grigris ne font vraiment pas partie de mes thèmes favoris… certes la police a vite fait de remettre le lecteur sur le chemin de la raison. Point de magie noire ou de vaudou à l'oeuvre, seulement des meurtriers plus ou moins manipulés, plus ou moins illuminés. Cependant avant que le rationnel ne reprenne le dessus la psychose collective a le temps de s'installer. Moi qui suis absolument hermétique à ce genre de choses, cela m'a amusée de lire Fred Vargas faire monter la sauce avec un peu d'humour même si j'ai eu l'impression d'être une spectatrice un peu en retrait. Je ne sais pas si je me fais bien comprendre mais je n'arrive pas à déterminer si c'est moi qui ne me suis pas prise au jeu ou si c'est l'effet voulu ?

En tout cas mon impression d'ensemble est bien plus favorable après cette deuxième tentative. Je me laisserai peut-être de nouveau tenter dans l'avenir, qui sait ?

F Vargas nous entraîne dans un Paris "infesté" par le retour de la peste. L'histoire se lit avec plaisir et les l'intrigues apportent leur lot de surprises. Cependant, et comme le reconnait l'auteur(e) dans un interview, elle a du mal à créer le suspense ou à faire peur afin de donner une autre dimension à son récit.
Reste un bon polar bien ficelé. Les personnages sont attachants, et à la fermeture du livre, on est pressé de vivre de nouvelles aventures du commissaire Adamsberg... N'est-ce pas là l'essentiel?
Lien : https://leslivresdek79.wordp..

J'avais déjà lu un roman de cette autrice mais n'en gardant pas un grand, ni bon souvenir, je n'ouvrais pas ma PAL à ses autres romans.
Mon grand a dû le lire pour son programme scolaire et, par solidarité, je me suis engagée à le lire moi aussi.

Tout comme lui, j'ai trouvé la construction lente.
Bien trop lente.
Il faut attendre plus de 120 pages pour arriver enfin au premier meurtre !
De plus, je suis assez septique sur le fait qu'un inspecteur de la criminel, tout fraîchement muté, se retrouve à s'intéresser à des peintures sur des portes d'immeuble. Je pense qu'ils ont un peu autre chose à faire.
Mais passons, ce n'est qu'un livre.
Je n'ai pas accroché plus que ça au personnage principal, ce qui n'aide pas et les autres ne m'ont pas été plus captivants.
Pour moi, il y a également des tonnes de détails qui n'ont aucune importance et qui m'ont fait perdre le fil et l'envie de m'immiscer dans ce roman.

Pour l'histoire : à Paris, dans certains immeubles, des 4 inversés noirs sont retrouvés peints sur toutes les portes de certains immeubles, sauf une porte.
Dans un même temps, Joss un crieur, se retrouve avec des textes étranges à crier.
Un homme qui l'écoute va en faire ressortir ce que l'auteur veut signifier à toute la population et avertir le commissaire.
Après quatre meurtres, la population va surréagir. Ca rappelle ce que nous avons vécu avec la pandémie de Covid.

L'histoire de cette famille, qui mène tout le roman est particulièrement abracadabrante !
Naïfs, crédules, malchanceux, barrés, il n'y en a pas un pour rattraper l'autre !

Un roman assez violent, même si certaines scènes ne sont pas toutes décrites dans ce sens, on en apprend assez sur d'autres.

Ce roman confirme donc que cette autrice ne me correspond pas du tout mais ce n'est pas bien grave puisqu'elle a trouvé son public.
Je pars vite découvrir un nouveau roman, une nouvelle autrice, qui je l'espère sera me satisfaire.

Mon Premier Fred Vargas.
Elle a du talent, elle est intelligente, elle est sensible et elle sait faire preuve de beaucoup d'humour.
Jusqu'aux 2/3 du livre, je me voyais hésiter entre les 4 et (Ô consécration suprême) les 5 étoiles au moment de le coter; tellement j'étais conquis par ce mélange parfaitement réussi de personnages et de lieux attachants, de trame haletante, de crimes abjects, d'humour, d'érudition, d'enquête passionnante,...
Il n'est pas donner à tout polar d'avoir autant de qualités!

Hélas au fil des pages j'ai fini par saisir ce qui me gênait dans cette contraction reprise en quatrième de couverture: le "RomPol".
Outre la contraction qui sonne mal à mon oreille interne, plus qu'un "alliage" qui peut être vu comme parfait pour certains, j'ai ressenti comme de l'hésitation entre "polar noir" attaché au crimes, aux criminels et à leurs contradicteurs; et le "roman" qui nous fait revivre les pensées et les gestes des nombreux personnages et leur interaction.

Le dénouement du livre ne pouvait que finir par "frustrer" l'un ou l'autre.
Je ne la juge pas sur son choix. Après tout c'est son oeuvre, et c'est un bon livre. Mais puisque la "voie romanesque" l'a emporté, je pense qu'elle aurait du accorder 100 pages de plus à son opus pour en faire un vrai roman qui nous aurait permis de mieux connaître certains excellents personnages qu'il nous a été donné de rencontrer.

Mais rien que pour le plaisir des pages qui m'ont fait réfléchir, m'enrichir de connaissances, sourire, me gratter inconsciemment (comprenne qui pourra),.. elle mérite largement ses trois étoiles et même davantage.

C'est le deuxième livre de cette série que j'ai lu et j'ai trouvé que, malgré un déroulement et une mise en place assez lente, l'intrigue était prenante et donnait envie de connaître la fin.
Cette épidémie de peste est très étrange, d'ailleurs est-ce vraiment la peste ?
Là encore les personnages sont finement travaillés, des personnages principaux (Adamsberg, Danglard) aux personnages quasi secondaires comme le Crieur (personnage intéressant de surcroît).
Le principe de lire des annonces sur la place publique est géniale, d'autant plus lorsque les annonces parlent d'une menace planant sur Paris.
On ressent également un véritable amour de la part d'Adamsberg, par conséquent de l'auteur, pour Paris, car Adamsberg déambule dans les quartiers au gré de ses marches à pieds, pour le plus grand plaisir du lecteur.
J'ai bien accroché à l'enquête, le rythme peut paraître assez lent mais il permet ainsi de savourer l'histoire.
Un livre à lire.