Une histoire totalement alambiquée, et si je peux reprendre une formule connue, un scénario abracadabrabrantesque. J'ai bien cru refermer ce livre avant l'apparition du fameux héros de
Fred Vargas ; le commissaire Adamsberg, tant les premiers chapitres m'ont semblé lunaires. En effet, le seul fait d'imaginer un marin Breton venu du Guilvinec, reprendre sur une pseudo place Edgar-Quinet de Paris la fonction de « crieur » de son grand-père m'est apparue complètement surréaliste.
Mais, on atteint l'absurde avec cette peur médiévale de la peste qui surgie dans le scénario et qui entraîne le lecteur dans une histoire totalement foldingue, avec son cortège de meurtres que doit élucider ce brave commissaire Adamsberg et son équipe.
J'ai quand même poursuivie la lecture de «
pars vite et reviens tard », pour voir jusqu'où
Fred Vargas voulait entraîner ses lecteurs, mais oh ! La ! La ! que ce fut long, tant cette histoire est compliquée.
J'avais déjà lu «
l'armée furieuse de la même auteure, et mon sentiment d'alors avait déjà été quelque peu mitigé. Cette fois, mon opinion est faite, ce «
pars vite et reviens tard », sera le dernier roman de
Fred Vargas présent dans ma bibliothèque.
J'ai lu les critiques de ce livre, et fort heureusement pour
Fred Vargas, une seule personne, partage mon opinion.