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EAN : 9782226329738
205 pages
Albin Michel (02/11/2016)
3.23/5   31 notes
Résumé :
Et si, vous aussi, vous découvriez un Modigliani chez vous ? Et si, vous aussi, vous découvriez un Modigliani chez vous ? Impensable ? Délirant ? Et pourtant, c'est l'histoire authentique que Laurence Venturi nous raconte, de l'enquête quasi policière pour faire authentifier le tableau aux bouleversements familiaux, conjugaux, psychologiques qu'entraîne pareille aventure où tous les secrets de famille volent en éclat. Un vrai roman.
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Ah les femmes, dirait quelqu'un que je connais un tout petit peu, de loin : vous êtes compliquées et casse-c***.
Ah les hommes/autruches, lui rétorquerais-je, que ne feriez-vous pas pour être peinards, éviter les turbulences autour de vous ?

Au hasard d'un dégât des eaux, Laura trouve un tableau dans sa cave, qui ressemble beaucoup aux oeuvres répertoriées de Modigliani. Il s'agit en plus d'un portrait de Beatrice Hastings, une des muses du grand maître ! Aurait-il appartenu à la famille de son mari ? Comment serait-il arrivé là ?
C'est parti pour une longue enquête, qui va occuper et passionner cette mère au foyer désoeuvrée - ceci au détriment de sa vie de famille et surtout de son couple. Il y a des secrets qu'il vaut mieux laisser enfouis...

Dans ce roman, l'auteur nous apprend beaucoup de choses sur le peintre Amedeo Modigliani, sur ceux qui ont gravité autour de lui, sur le marché de l'art - ça, j'ai adoré ! J'ai retrouvé les univers de 'Kiki de Montparnasse' (BD de Catel & Bocquet) et de Picasso ('La femme qui pleure', Zoe Valdes).
Par contre l'enrobage m'a paru aussi léger qu'indigeste ; la narratrice, un peu cruche, bourgeoise et capricieuse, ne m'a jamais convaincue. Les réactions du mari face à certaines révélations sur sa famille m'ont semblé démesurées. J'ai beau essayer de transposer, non, je ne vois pas le malaise. D'autant moins lorsqu'on met dans le même lot de déconvenues ** **.

Malgré ces bémols, cette lecture fut plutôt agréable, ponctuée de nombreux échanges avec Sandrine (SD49) - merci ! - notamment autour des coquilles : éponyme et homonyme ne sont pas synonymes, le château de Tiffauges n'est pas en Bretagne mais en Vendée (même si Gilles de Rais, son propriétaire, a été jugé et exécuté à Nantes - ville alors bretonne - en 1440)...

PS du 14/11/2016 : quelques 'lecteurs' ont trouvé cet ouvrage tellement formidable qu'ils ont ouvert un compte Babelio pour exprimer cet enthousiasme - des lecteurs qui n'ont qu'un livre dans leur bibliothèque, celui-là...
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Beaucoup de personnes rêvent un jour de trouver un tableau inestimable dans leur maison. Lors d'une inondation, Laura sauve un tableau qui appartenait au grand-père de son mari. Les traits, les yeux, la sensibilité, ce portrait ressemble vraiment à un Modigliani. Pourtant, il n'est pas signé, et que ferait ce tableau dans la cave sans que personne ne soit au courant ? Déterminée à connaître la vérité et faire expertiser le tableau, Laura est pourtant loin de s'imaginer que sa vie de femme au foyer risque de prendre une tournure bien différente.
Inspiré d'une histoire vraie, le Tableau de Laurence Venturi est un livre entraînant, haletant, où nous nous joignons au narrateur dans sa quête de vérité. Au coeur de la ville, nous découvrons petit à petit le Paris du marché de l'Art, les techniques complexes utilisées pour les expertises, mais surtout, la vie d'Amadeo Modigliani sous toutes ses formes. Pour mon plus grand plaisir, elle y décrit l'artiste sans filtre, à travers ses meilleurs et ses pires côtés, laissant libre choix au lecteur de se positionner face aux actes du grand peintre italien. J'y retiens d'ailleurs la sincérité avec laquelle l'auteure dépeint le milieu artistique parisien, souvent fondé sur la réputation et l'argent. Entre rires et déceptions, Laurence Venturi signe un roman sur un milieu qui ne termine jamais de nous livrer ses secrets et dans lequel nous nous plongeons avec plaisir et curiosité.
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Dans ce roman, Laurence Venturi nous apprend énormément de choses sur le peintre Amedeo Modigliani, mais aussi sur ceux qui ont gravité autour de lui, dans les galeries, les spectacles, les salons et sur le marché de l'art.

Mais, alors, ce qui va autour est sans intérêt.
L'histoire est banale, la narratrice est insupportable, cruche, ne sait pas ce qu'elle veut et pense, obnibulé par son tableau et Silvio, le grand père de son mari.
Il m'a été très difficile de rentrer dans cette histoire de famille et je n'avais vraiment pas envie de savoir si ce tableau était un vrai ou un faux ; s'ils peuvent le vendre ou pas.
Les événements s'enchainent sans transition (on peut sauter plusieurs mois sans savoir ce qu'il a pu se passer en trois lignes).

Bref, je me suis tellement ennuyé dans ce roman, que je ne l'ai même pas terminé (arrêté à la 220 pages).

Si vous voulez découvrir ou en savoir plus sur ce peintre, Modigliani, prenait plutôt un beaux livres d'art mais surtout pas ce roman.
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Le tableau
Laurence VENTURI
Editeur : Albin Michel – Novembre 2016 –

Imaginez un instant la scène : un dégât des eaux à pleurer toutes les larmes de votre corps, les tableaux et lithographies hérités du grand-père Silvio (héros, gloire et saint patron de la famille) qui flottent pitoyablement à la surface. Vous pestez de ne pas avoir anticipé le drame. Vous tentez, telle un Shadock, d'écoper en pompant… Et là... Soudain… Enveloppé dans du papier bulle… Un portrait de femme… Une oeuvre reconnaissable au premier coup d'oeil par Laura (merci l'Ecole du Louvre et les musées) …
« Mes yeux n'arrivent plus à s'en détacher. Je sais. Je brûle. Je délire. Dans un sursaut de conscience, je devine que sans ce dégât des eaux, jamais je n'aurais vraiment regardé ce tableau, que j'ai une chance incroyable, que c'est juste extraordinaire, que Giulio et moi sommes uniques sur terre.
Un Modigliani ! »
Dès lors, et afin de faire authentifier le tableau, commence une enquête qui va entraîner cette famille dans une enquête folle, aux conséquences insoupçonnées.
Entre France et Italie, les fantômes de Modigliani, Beatrice Hastings, Max Jacob accompagnent Laura, Giulio, et le lecteur, page après page, émotions après émotions. Leurs histoires entrelacées et entremêlées, à un point que l'on n'imagine pas en ouvrant ce livre.
« Modigliani apparaît devant moi. Un Modigliani déchaîné qui scande Lautréamont. Il ne m'a pas vue. Il regarde ailleurs. »
L'histoire pourrait s'en tenir là, mais non, Laurence Venturi, de sa plume si dynamique, nous fait plonger dans un impensable secret de famille, qui va écorner l'image de ce grand-père, idolâtré par les générations qui l'ont suivi.
Ce fut un plaisir pour moi de dévorer ce premier roman d'une auteure qui ne s'arrêtera pas là , je l'espère vivement.
Amatrice d'art, Modigliani est l'un des peintres chers à mon coeur, alors vous imaginez la délectation qui fut la mienne de le découvrir plus amplement. Car Laurence nous offre un petit chef d'oeuvre digne d'un cours d'Histoire de l'Art, nous livrant anecdotes et pans de vie d'Amadeo, mais aussi pléthore de détails que j'ignorais totalement sur sa peinture, cette façon si particulière de représenter les yeux chez les sujets de ses tableaux, entre autres.
Un roman feel good, un récit aux multiples rebondissements, aux multiples facettes, sous la plume pudique et talentueuse de Laurence Venturi.
Mention spéciale pour la couverture, absolument magnifique !
Merci aux Editions Albin Michel, à Maëlle Guillaud, et bien sûr, à Laurence Venturi pour ce joli moment en ces temps si moroses.
Lien : http://nathdelaude.canalblog..
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Laura Visconti est marié depuis près de 8 ans avec Giulio, son second époux. Ils forment une famille recomposée unie avec Charlotte et Stella, leurs filles respectives, et Lorenzo le fils qu'ils ont en commun.

Ancienne postière, Laura se consacre à sa famille depuis la naissance de son fils, mais cela ne lui suffit plus. Giuilio est un chef d'entreprise qui ne compte pas ses heures et les journées de Laura se révèlent un peu vides et désoeuvrées.

Lors d'un dégât des eaux, Laura sauve un tableau qui ressemble à s'y méprendre à un Modigliani, héritage du grand-père adulé de Giulio, Silvio Visconti, qui a fui l'Italie fasciste de Mussolini, pour devenir tailleur à Paris.

Après l'avoir examiné sous toutes ses coutures avec l'aide de sa meilleure amie, conservatrice dans un musée, le tableau peint sur un carton serait un portrait de Beatrice Hastings, la première muse de Modigliani, qu'il a beaucoup peinte de 1914 à 1916.

Laura se lance alors dans une quête sur ce tableau totalement méconnu du peintre italien mort en 1920, et elle va mettre au jour les secrets que Silvio avait profondément enfoui des décennies auparavant et révéler à Gulio ses véritables origines…

Le tableau est le premier roman de Laurence Venturi qui nous livre ici son histoire puisque le récit est en grande partie basée sur des faits réels. Sans être un roman policier, l'auteure nous propose une véritable enquête sur ce tableau trouvé dans sa cave.

Est-ce un vrai Modigliani ? Et si oui, comment faire pour qu'il soit reconnu par le monde de l'art et incorporé au fameux catalogue raisonné Ceroni, qui, bien qu'incomplet et avec des données faussées par l'expert, fait encore référence aujourd'hui près de 50 ans après sa disparition ?

Je dois avouer que toute la partie enquête est passionnante et menée tambour battant, les chapitres sont courts et enlevés et le tableau se révèle un page turner bien ficelé qu'on a plaisir à lire.

J'ai beaucoup apprécié pénétrer dans l'univers de Modigliani, en apprendre sur sa façon de peindre, ses techniques, notamment celle liée aux yeux, sa vie, son amitié avec Max Jacob, etc, tout ceci est réellement passionnant.

J'ai en revanche nettement moins accroché à la partie vie de famille recomposée avec les repas au restaurant ou à la maison, les tensions du couple Laura / Giulio car la jeune femme ne pense plus qu'à son enquête et délaisse ses corvées au profit de quelque chose de bien plus palpitant et comme on la comprend !

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Lien : https://deslivresdeslivres.w..
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Des cinq auteurs de catalogues raisonnés de l'oeuvre de Modigliani, celui d'Ambrogio Ceroni est l'unique référent sur le marché de l'art. Qu'il soit truffé d'erreurs et paru des dizaines d'années après la mort de Modigliani, tout le monde s'en moque. Ceroni, il n'y a que lui.
C'est sur le site secretmodigliani.com, véritable mine d'informations sur le peintre, que je découvre, stupéfaite, l'aberration de cette situation. Y sont dénoncées l'absurdité du marché de l'art et la bataille des experts. Vrai ou faux, peu importe. Votre tableau est dans le 'Ceroni' ? Son prix est mirobolant. Il n'y est pas ? Retour au grenier.
(p. 58)
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Portraitiste de génie, Amadeo [Modigliani] saisit l'essentiel et s'attache à apporter à ses figures leurs traits caractéristiques. L'asymétrie, l'absence de regard, l'allongement du visage n'entament JAMAIS la ressemblance. Max Jacob, Jean Cocteau, Celso Lagar, Diego Rivera, Jeanne Hébuterne : tous les modèles de Modigliani se reconnaissent en un coup d'oeil. Le portraitiste restitue à sa façon, mais fidèlement, le caractère et les traits de ses amis.
(p. 84)
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C'est [...] une bonne table coréenne, réputée pour sa saveur et son authenticité. Pour Giulio ce soir : tartare aux poires, kimchi et boulgogi. Pour la salade de méduse, nous passons notre tour. Pas notre voisine qui dévore, sous les yeux sidérés de Lorenzo, ce plat aussi visqueux que gélatineux.
(p. 160)
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- Oui, nous sommes frères de père en fils.
Le verre que j'approchais de mes lèvres reste suspendu dans les airs (...)
- Quoi, t'es franc-mac toi aussi ?
- Je l'ai été. Mais j'ai vite rendu mon tablier. Passer des heures en réunion à écouter les autres palabrer sans avoir le droit de l'ouvrir, ça n'a jamais été mon truc.
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Mes yeux n'arrivent plus à s'en détacher. Je sais. Je brûle. Je délire. Dans un sursaut de conscience, je devine que sans ce dégât des eaux, jamais je n'aurais vraiment regardé ce tableau, que j'ai une chance incroyable, que c'est juste extraordinaire, que Giulio et moi sommes uniques sur terre.
Un Modigliani !
page 16.
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