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3,75

sur 398 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Excellent policier qui nous tient en haleine , sombre mais d'une grande efficacité.
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En bref, un premier roman remarquable. le lecteur sera peut-être surpris par le manque d'action mais J. Verdon est tellement doué pour instaurer une tension psychologique qu'il ne s'ennuiera pas et tournera les pages sans s'en rendre compte. Je retiendrais ce point là ainsi que le final qui m'a énormément plu et qui ne plombe pas les efforts développés tout au long du roman.
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J'ai lu ce livre vu que ma soeur l'a adoré et que j'adore moi même les policiers, et je dois dire que j'ai beaucoup aimé. Puisque dès le départ, le mystère est grand, on se demande comment celui qui envoie les lettres a pu réussir à trouver que Mellery pensait au nombre 658. On découvre aussi celui qui mènera l'enquête : Gurney, dont j'ai trouvé le nom un peu drôle et bizarre. C'est un policier à la retraite, et qui semble avoir fait une excellente carrière comme on peut le découvrir au fur et à mesure qu'on en apprend sur les coupables qu'il a arrêté. Par la suite, donc, il se fait contacter par Mellery un ancien camarade de fac qui lui demande donc son avis sur des lettres assez menaçantes qui finissent par arriver au meurtre. Et là l'enquête commence. Elle est menée avec une équipe de policier que je n'ai pas trop aimé, surtout le principal dont j'ai oublié le nom et que j'avais envie de taper. Mais bon c'est obligé d'avoir une équipe de policier avec le meurtre bizarre auquel ils ont le droit... J'ai vraiment adoré comment le meurtre s'était déroulé c'était vraiment intriguant ! Il y a quand même quelques trucs que j'ai deviné, genre je me doutais de qui étais le coupable parce qu'il fallait pas réfléchir bien loin et même être aveugle pour pas s'en rendre compte. J'ai deviné un peu pour le nombre 19, ou tout du moins je me doutais que ce serait quelque chose dans ce genre là. Par contre pour le nombre 658 j'ai vraiment été surprise et j'ai trouvé que ouah, il fallait y penser et que le meurtrier a bien du courage. Sinon, il y a des personnages que j'aimais bien, genre quand Gurney va au Bronx et qu'il rencontre madame Schmitt j'ai bien rigolé, et puis Madeleine, la femme de Gurney était sympathique, et j'ai bien aimé le policier Nardo. J'aime beaucoup le dénouement de la fin, et en conclusion j'ai beaucoup aimé le livre.
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658 est le premier roman de l'écrivain Américain John Verdon. On suit le personnage de Mark Mellery, ancien policier reconverti en photographe enquêtant sur le meurtre d'un de ces anciens amis de fac. Il s'avère que le meurtrier est inventif et machiavélique et ne s'arrêtera pas de tuer avant d'être capturé.
Ce livre essaie de nous perturber, de changer nos habitudes, de nous troubler, cela commence déjà par une énigme et ensuite une scène de crime peu banale. On peut dire que l'auteur réussit parfaitement à nous troubler et même à nous perdre. le seul reproche qui peut être formulé à ce bouquin est sa lenteur, beaucoup de dialogue et de creux entre les péripéties mais rien de grave. le personnage de l'enquêteur, ancien policier à la retraite change un peu des poncifs du genre.
Ce 658 est un peu bavard, certes mais l'originalité de l'intrique nous fait patienter et le fait est qu'on finit par dévorer ce bouquin pour connaître le fin de mot de l'histoire.
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J'ai apprécié cette lecture. Dommage que j'ai découvert l'identité du coupable bien avant la fin. En effet, c'est assez évident, du moins, en ce qui me concerne, ça m'a sauté aux yeux. Ceci dit, l'idée n'en reste pas moins excellente ! Et il faut bien admettre que le pourquoi du comment cet homme est devenu ce qu'il est devenu n'est pas sans intérêt. Détail qu'on ne découvre qu'à la fin, bien évidemment ce qui permet de laisser quelques touches de mystère pour ceux qui, comme moi, auraient découvert l'identité du meurtrier avant la fin.
Le personnage de David nous est présenté de façon complète, assez fouillée, mais j'ai tout de même hâte d'en découvrir plus par la suite ! En revanche, je dois admettre que je trouve cette idée de portrait de célèbres tueurs assez dérangeante et jette ainsi quelques zones d'ombres sur sa personnalité.
Ainsi, comme je le disais, l'énigme n'est pas très forte du point de vue de l'identité du tueur, dommage, mais l'auteur sait se rattraper sur les dernières révélations, avec un final qui fait froid dans le dos, même s'il est évident pour le lecteur que Gurney joue un rôle pour amadouer l'assassin.
En résumé : très bien pour un premier livre, en espérant que le deuxième soit encore mieux !
Lien : http://labulleasylla.blogspo..
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Après avoir appris que j'allais prochainement participer à un partenariat autour du dernier roman de John Verdon, j'ai eu envie de découvrir l'auteur avec son premier récit.
Un tueur psychopathe comme je les aime, un intrigue plutot bien ficelée, juste quelques raisonnements un peu tirés par les cheveux qui sont venus un tout petit peu ternir mon avis, mais dans l'ensemble, çà reste une très bonne lecture.
J'ai apprécié le personnage de Madeleine, qui est très perspicace pour un "second rôle" et Gurney ma foi ne m'a pas déplu. Il me tarde de les retrouver dans un nouvel opus.
Lien : http://lovelybook9.blogspot...
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Au risque de passer pour un ignare en matière de polar -je n'en suis pas très loin, je l'avoue humblement- voire un benêt en matière d'énigme ou de goûts littéraires, j'ai beaucoup aimé ce thriller ! Mon préambule vaut parce qu'avant d'écrire ce billet je suis allé voir ce que les autres lecteurs-blogueurs en pensaient -ce que je ne fais que très très rarement. Et j'ai vu de tout : des emballé(e)s, des mitigé(e)s et des franchement ronchons (voir sur Babelio notamment).

J'ai été embarqué dès le départ et jusqu'au bout (même si je concède que les dernières pages, celles de dénouement sont vraiment "cliché"). L'intrigue est énigmatique : un tueur envoie un courrier à l'une de ses futures victimes lui demandant de penser à un nombre et dans ce même courrier est glissé un billet dans une petite enveloppe sur lequel est inscrit le nombre auquel la victime à réellement pensé, celui qui donne au livre son titre, 658 ! Mais comment est-il réalisable ce tour de divination ?

Le reste de l'intrigue est à l'avenant, original et bien mené. Ce gros polar de 573 pages dans sa version Livre de poche (merci Marie) ne m'a jamais ennuyé. Et c'est un exploit !

Tout repose sur le principe énoncé par Sherlock Holmes ou Rouletabille : trouver "le bon bout de la raison", autrement dit : éliminer ce qui est impossible et le possible est alors la vérité
Ce que d'aucuns peuvent juger un point faible, à savoir la lenteur du récit, est tout le contraire pour moi. J'aime bien lorsque l'enquête et l'enquêteur prennent leur temps. Je ne suis pas fan des thrillers hémoglobineux qui vont à deux cents à l'heure sans souci de la moindre réalité -même si parfois, j'en lis sans aucun scrupule et même pas en cachette Là, Dave Gurney est bien obligé de prendre son temps. Parce qu'il réfléchit Dave, et c'est même sa spécialité : relier entre eux tous les indices pour en dégager une théorie fiable autant que faire se peut, puis réussir ensuite à formuler LA réponse évidente, celle qui ne peut qu'être la réalité. Cela en fait un flic un peu hors norme, loin des flingueurs. C'est celui qui met la touche finale.

En prime, la vie conjugale de D. Gurney est en jeu, sa relation avec sa femme Madeleine est questionnante et peut-être pas aussi solide qu'il le pense. Elle se pose beaucoup de questions sur sa vie de femme de flic -peut-être quelques stéréotypes- et c'est ce qui rend ce récit crédible et les personnages humains, ce qui facilite l'identification du lecteur. A mon bémol sur les questions de Madeleine je peux ajouter celui sur les répétitions flagrantes des moindres indices, l'auteur prenant sans doute son lecteur pour un malade d'Alzheimer à qui il faut tout redire sans cesse, mais bon, il fait cela plutôt habilement et dans ma grande bonté, je lui pardonne.

En résumé, pour moi, un très bon polar qui fera très bien sur la plage cet été (en poche, il n'est pas trop lourd à placer dans le fond du sac). Cependant, une dernière question -extrêmement importante, que dis-je, essentielle à la bonne compréhension du roman- me turlupine : l'auteur parle souvent de "l'odeur humide de la neige" (p.296), la neige a-t-elle une odeur ? N'habitant pas dans une région connue pour ses chutes de neige abondantes, je croyais à sa consistance inodore et sans saveur. John Verdon -ou des lecteurs du blog-réussira-t-il à me convaincre du contraire ?
Lien : http://www.lyvres.over-blog...
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Ce roman d'un auteur complètement inconnu, John Verdon, est un ouvrage bien ficelé. L'énigme des nombres augmentera votre niveau cardiaque. Tout les indices ne communiquent en aucun cas. Aucune preuve concorde avec l'autre. Mais en plus de cela, le meurtrier préviens ses victimes avec de magnifiques poèmes. le jeune retraité Dave Gurney sort de sa fin de carrière pour mener l'enquête.
Alors ce roman basés sur l'énigme des chiffres, vous attire dès les premières pages. Mais quand les premières lettres arriveront le suspense augmentera de pages en pages. John Verdon manie très bien, pour son premier roman, le genre thriller. Un auteur à suivre certainement.
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Il ne faut pas oublier la femme de Gurney, très présente dans le roman, et jamais d'accord avec son mari, ce qui contribue à faire monter la pression sur l'inspecteur en retraite.

Le résumé de l'éditeur n'est que le début de l'histoire, car après, tout se complique, et j'adore ça.

Le coupable est vraiment retors dans la préparation de ses scénarios, dans le choix de ses victimes et dans sa façon d'opérer : un régal.

Cependant - on ne se refait pas, il y a souvent des bémols, ce qui ne gâche souvent rien à mon plaisir de lecture - les réunions du QG de campagne sont trop longues, trop déliées, trop redondantes par rapport à ce que l'on sait déjà, à ce que l'on vient de lire.

Ceci dit, j'ai passé un excellent moment de lecture malgré une fin sans réel rebondissement.

L'image que je retiendrai :

Celle de l'hiver sur les Katskills, arrivant dès la fin d'un automne fort court.
Lien : http://motamots.canalblog.co..
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Dans le Delaware, les odeurs et couleurs de l'automne sont peu à peu remplacées par celles de l'hiver. le sang se voit mieux sur la neige. le tueur sème la mort en même temps que des indices volontaires comme autant d'énigmes te de casse-têtes à résoudre. Dave Gurney, inspecteur NYPD à la retraite, dont l'esprit d'analyse est, non sans faire des envieux, reconnu par tous, ne sera pas de trop pour démêler l'écheveau. Un écriture efficace nous fait partager la mécanique du cerveau de Gurney. Peu à peu, les énigmes se résolvent, "les pièces du puzzle" se mettent en place dans la plus pure tradition du roman policier d'entre deux guerres. Un livre où les amateurs du genre, dont je suis, prennent du plaisir du début à la fin.
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