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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Alors là, je suis vraiment surprise. Quel décalage entre les deux nouvelles présentées dans ce petit livre de 50 pages !
Dans la première, un père attentif voit le monde s'écrouler après la tentative de suicide de sa fille. Pour tenter de l'aider, il demande des conseils à ses amis. La solidarité, l'amour domine cette nouvelle, mais elle m'a laissée sur ma faim.
Tout le contraire se produit avec la deuxième que j'ai beaucoup aimé. Une belle écriture, beaucoup d'émotion, j’en ai même eu les larmes aux yeux. L'auteure a du talent et cela se voit.
Un moment agréable de lecture que je ne vais pas gâcher en racontant de quoi cela parle. Par contre quelques citations ne feraient de mal à personne.

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Dans ce livre peu épais, l'auteur nous propose deux nouvelles, différentes dans leur propos, mais avec un thème identique : l'amour.
Dans la première, l'amour d'un père pour sa fille. L'homme est un déménageur, un « balèze » qui voit peu sa fille, en raison d'un divorce. L'adolescente a tenté de se suicider. Il est prévu qu'il la reçoive chez lui, il veut tenter de lui redonner goût à la vie. Mais comment faire ? Qu'aime sa fille ? Qu'aime une jeune fille de son âge ? Comment l'accueillir et que faire avec elle ? C'est un peu la panique !... Les événements prendront une tournure imprévue, avec un projet un peu fou concocté par ce père qui se révèle enfin…
J'ai apprécié le côté touchant de cet homme, fort mais démuni quand il s'agit de sa fille, et quand il s'agit d'amour en général. le dernier tiers de la nouvelle un peut-être un peu moins travaillé, un peu moins intense et abouti, tout en restant intéressant. Et le dénouement est vraiment original.

La deuxième nouvelle parle aussi d'amour. Mais je ne peux dire de quelle sorte, pour ne pas gâcher la lecture.
Le sujet : dans une cité un peu glauque, un soir de pluie, un vieil homme qui tient un manège pour enfants, attend un jeune homme. Celui-ci arrive, habillé en militaire. Il vient faire ses adieux au vieux forain, avant de partir à la guerre, en Indochine…
Une nouvelle intéressante certes, sensible, mais par forcément très originale et un peu trop dans le mélo à mon goût. Cependant l'auteure a réussi malgré tout à me surprendre à la fin de son récit, au sujet de ces deux personnages…
Le propos (la guerre d'Indochine) et le procédé narratif (un dialogue, un seul lieu, une ambiance lugubre, rythme lent) pourrait rebuter les plus jeunes, à réserver donc selon moi aux adolescents à partir de 15 ans.
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Un livre avec deux nouvelles, qui se lisent très vite et agréablement. Toutefois, elles manquent peut-être d'un peu d'action... Elles sont trop prévisibles et c'est dommage!
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Je me suis lancée dans cette lecture parce que je voulais découvrir la plume de cette auteure qui m'intriguait beaucoup. J'avais participé à un concours pour gagner son ouvrage « L'île des beaux lendemains », j'ai perdu donc je me suis rabattue sur cette nouvelle (enfin, ces deux nouvelles !). La couverture m'avait donné envie de m'y plonger avec enthousiasme, sobre mais accrocheuse. J'ai lu ces deux nouvelles d'une traite et voici ce que j'en ai pensé …

« La fille du déménageur »

Une histoire bouleversante, celle d'un père qui cherche à redonner l'envie de vivre à sa fille … Sur le papier, cette nouvelle aurait tout eu pour m'émouvoir. Détresse, impuissance, volonté et puis … magie, surtout pour la fin (^^). Pourtant, j'y suis restée comme hermétique la plupart du temps. Je ne sais pas ce qui s'est passé. J'ai compris les émotions de ce père, perdu, j'ai entendu ses pleurs, j'ai vu les rouages de son cerveau, rouillés, s'activer pour tenter d'agir comme un père, un bon père, néanmoins, je n'ai pas pu me laisser emporter dans l'engrenage des sentiments. J'ai eu l'impression de suivre ce père maladroit qui réapprend à connaître sa fille … de loin. Malgré le fait qu'on nous raconte son histoire, on reste sur la touche j'ai trouvé. Une sensation de manque a vite fait surface pour moi. Manque d'attachement, de proximité avec ce personnage qui pourtant, atypique, avait tous les atouts pour me plaire. Quelque chose quelque part a déraillé. Je ne me suis pas sentie entraîné par le style, par le rythme, impression d'indolence, de langueur qui ne m'a pas permis de m'impliquer dans l'histoire. Je suis un peu déçue je dois dire car je m'attendais à quelque chose de superbe, de très émouvant et, même si je ne peux pas nier que l'émotion est là, elle n'a pas été aussi profonde que je le pensais, plus un effleurement. Il faut dire que notre déménageur n'est pas un grand causeur non plus, c'est peut-être ça qui a joué, le fait que tout soit si renfermé en lui-même et qu'on ne nous donne pas la clé de tous les tiroirs. Maintenant, ce qui est appréciable, c'est de voir le chemin parcouru par ce personnage, de voir comment il met en place tout un stratagème pour tenter de rendre le sourire à sa fille. En fait, c'est lui qu'on voit grandir au travers de ces pages et c'est une jolie leçon de vie. Ce que je retiens de cette nouvelle, c'est l'amour qu'il met en avant, cette impulsion qui sort un homme ordinaire de sa léthargie pour lui donner le courage de tout bouleverser, de vivre, simplement. Mais c'est aussi son optimisme, contagieux, qui vous donne le sourire. C'est avec un avis en demi-teinte que je ressors de ma lecture, j'ai apprécié l'idée, l'émotion qu'elle veut dégager, mais j'ai trouvé que la mise en forme n'étais pas assez adaptée à l'intensité du message. Il m'a clairement manqué la petite étincelle …

« le dernier tour »

Sublime ! Alors là, oui, je suis convaincue ! Quel contraste entre les deux nouvelles ! Celle-ci m'a prise aux tripes dès le départ. Ce vieux forain qui attend, tard le soir, sous la pluie, quoi, on ne sait pas … du moins au début. Quelle tristesse et en même temps, c'est tellement beau ! Je ne peux pas trop en dire sans révéler le noeud du mystère mais c'est écrit avec justesse, émotion et profondeur. En très peu de pages, l'auteur nous emporte dans les rêves d'un vieil homme, dans ses souvenirs, nous dessinant, là aussi, l'image du père. J'en ai eu les larmes aux yeux. de cette solitude et en même temps, ici également, de cet optimisme acharné, cette envie de donner du bonheur aux autres, notamment aux enfants avec son manège. On est touché, dès les premières lignes par ce personnage, usé, fané, mais qui trouve la force, chaque jour, d'ouvrir son manège et de donner un peu de joie aux enfants du quartier. On sent toute la tendresse qui sous-tend ce texte, en même temps que la dureté de celui-ci. C'est un destin brisé que nous présente cette nouvelle. Une vie à laquelle on a coupé ses ailes. C'est tragique et en même temps on n'a pas de réel sentiment de perte, de manque, c'est ça que j'ai trouvé très bien fait de la part de l'auteur, elle a comblé « les vides » de son personnage, de sorte qu'on a un sentiment de mélancolie diffus mais qu'on sait ne pas être nocif, c'est plus comme un secret murmuré au creux d'une oreille. Nostalgie. Oui, cette nouvelle, je l'ai trouvé très bien écrite, je me suis laissé embarquer dans le récit, bercée par sa douceur, par ses personnages. C'est un petit bijou, savamment dosé qui nous plonge au coeur de l'émotion pure, intense, des sentiments qui ne s'effacent pas, jamais, qui perdurent par-delà la vie et la mort. C'est un moment magique que j'ai pensé entre ses pages que je relirai avec grand plaisir d'ailleurs ! Il faut dire aussi que j'ai beaucoup aimé les dialogues de cette nouvelle, on ne sait pas vraiment où ils nous mènent, qui sont les protagonistes l'un par rapport à l'autre, on se doute mais … Cette sorte de flou contrôlé nous fait nous poser des questions, nous interroger. Ce que j'ai apprécié ici c'est cette sensation de pouvoir me projeter auprès de ses personnages, presque comme si, à l'instar de la serveuse du restaurant, j'avais vu la scène se dérouler derrière la vitre. Une proximité qui s'ancre dès les premiers mots et qui ne vous lâche plus afin la fin. Cette histoire, on la lit, mais surtout, on la vit !

La relation père/enfant qui est au coeur de ces récits, l'amour inconditionnel, intemporel, est une base magnifique ! C'est un lien puissant, très bien mis en avant dans ces deux nouvelles et qui les colore d'émotions et de tendresse. Deux textes qui se dégustent avec le sourire …
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