AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,96

sur 4796 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Début de mon fil rouge 2022 consacré à Jules Verne, avec ce Vingt mille lieues sous les mers offert par mon oncle il y a une bonne dizaine d'années.
J'avoue qu'en regardant le nombre de pages avant de commencer, je me suis dit houla ! 544 c'est quand même un bon gros parpaing x)
Je tiens à dire que j'ai lu la version magnifiquement illustrée par Didier Graffet.
C'est vrai qu'il y a des pages de description de poisson qui sont assez rébarbatives, mais les dessins aident à se faire une idée et le récit passe plus vite. Mais surtout les gros points positifs du récit c'est l'ambiance, la personnalité du capitaine Némo et la capacité de Jules Verne à nous emmener dans une histoire épique et un voyage au long cours.
Au début je me disais, ça va être long et plus en arrivant vers la fin moins j'avais envie de le finir.
Bref, que dire, à mi-chemin entre un récit océanographique et un roman d'aventures je pense qu'il faut lire ce chef-d'oeuvre.
Commenter  J’apprécie          161
"Pour l'enfant amoureux de cartes et d'estampes" que j'étais , ce livre fut la Bible , le Coran et le Talmud réunis. Ned Land (mon préféré) Arronax , Conseil et Némo des amis savants qui m'ont beaucoup appris (je me passionnais même pour les terribles nomenclatures scientifiques sur les poissons !) Et j'ai voyagé ! de plus mon père avait été sous-marinier pendant la guerre mais bon il n'était pas sur le Nautilus mais sur le Casabianca (c'est plus glorieux mais moins confortable cependant je m'étonnais de l'absence d'orgues à bord ... une faute de goût d'après moi ) . Merci ,merci Monsieur Verne.
Commenter  J’apprécie          163
J'avais lu la version abrégée pour la jeunesse étant gamin, et j'ai relu le livre plus tard, ayant intercalé le film entre les deux.
Effectivement si le style de Jules Vernes est très détaillé, avec quelques longueurs, ça reste un grand classique.
Que ce soit les éléments techniques sous-marins ou la description du monstre (dont la recherche a occupé pas mal de scientifique ensuite, et encore maintenant) , on est bluffé par la culture de l'auteur et de son anticipation de ce que sera la navigation sous-marine plus tard. La lutte personnelle entre les deux héros, auxquels on s'attache autant l'un que l'autre est également une réussite.
A relire encore une fois !!
Commenter  J’apprécie          160
Encore un superbe roman d'aventures du brillant et futuriste Jules Verne. J'ai adoré la découverte des merveilleux fonds sous-marins. le personnage du capitaine Nemo parait dur et inquiétant mais c'est un rebelle, un homme sensible aux beautés des océans et un amateur d'art. Cette histoire fait rêver. J'ai aimé aussi la fin du roman, en quelque sorte une "happy end" pour tous les personnages.
Commenter  J’apprécie          150
Vaut t-il mieux être libre et ignorant des secrets des mers, ou prisonnier avec la tête remplie des plus belles merveilles de la nature ? Cette question m'a trotté dans la tête tout au long de ma lecture, tant que je me suis retrouvé confronté au même dilemme que le professeur Aronnax. En effet, partagé entre la fascination pour le mystérieux capitaine Nemo et l'horreur qu'il peut évoquer, la magie et le dramatique de la situation, on perdrait vite la notion du réel et de l'irréel à bord du Nautilus.

Et pour cause, cette histoire joue sur tout ce que l'être humain croit savoir, et ce qu'il ignore. Ainsi, lorsque Pierre Aronnax et son domestique Conseil embarquent sur l'Abraham Lincoln, le premier ne doute pas un instant qu'ils partent à la poursuite d'un monstre marin. Mais il n'en est rien, et alors que les deux personnages, ainsi que leur nouvel ami Ned Land, tombent à l'eau, ils découvrent que le cétacé n'est autre qu'un génial sous-marin dont le capitaine Nemo est le commandant. Celui-ci leur propose le deal que j'énonçais plus haut, sachant que s'ils refusent, c'est la mort par noyade qui leur est assurée. Les trois hommes ne peuvent qu'accepter "l'hospitalité" du mystérieux capitaine.

Ce dernier se révèle être un homme d'une misanthropie incroyable, vouant une haine surprenante à cette humanité qu'il fuit. Cependant, il n'en est pas un homme désagréable pour autant ; et pour cause, il partage volontiers son savoir avec ses hôtes, auxquels il fait découvrir toutes les merveilles de l'océan. Les trois compagnons feront avec lui le tour du monde, découvriront des espèces animales rares, assisteront à un enterrement sous-marin, accosteront sur un continent que nul homme n'a encore foulé....Et bien d'autres choses encore que je ne peux révéler ici sans révéler une partie du livre.

Concernant ce dernier....Comment vous dire à quel point je l'ai adoré ? J'ai eu l'impression de vivre chaque découverte avec Aronnax, oubliant que je n'étais pas réellement à bord du Nautilus. Comme lui, j'ai été fasciné par le personnage de Nemo, un navigateur de génie dont l'humanité est bien présente malgré ce que l'on pourrait songer. Mais il n'est pas le seul personnage attachant et particulièrement bien développé à mon goût : j'ai beaucoup aimé Conseil, le serviteur dévoué, ainsi que Ned Land, bien que ce dernier a su me mettre en colère. Une belle preuve du côté immersif de cette oeuvre !

Je recommande donc cette dernière à quiconque rêve de voyages et de belles découvertes. La taille du livre -600 pages- pourrait décourager, mais cela se lit vite et bien. Hormis les interminables listes des poissons croisés qui peuvent parfois casser un peu le rythme, l'action parait ne jamais s'essouffler, et c'est vraiment très agréable.

Une merveille !






















Commenter  J’apprécie          150
Le capitaine Nemo, pierre angulaire du roman de Jules Verne, se résume à cette phrase qu'il prononce dans la bibliothèque du Nautilus à ses invités forcés : "Mais le monde a fini pour moi le jour où mon Nautilus s'est plongé pour la première fois sous les eaux. Ce jour-là, j'ai acheté mes derniers volumes, mes dernières brochures, mes derniers journaux, et depuis lors, je veux croire que l'humanité n'a plus ni pensé, ni écrit."
Nemo, ça signifie "personne" en latin. Car pour le monde, Nemo n'est plus ; il l'a fui à bord de son fantastique submersible en plongeant dans la matrice originelle : l'océan. Ou, comme il le désigne : la « nourrice prodigieuse ».
Sa descente est une régression dans le ventre protecteur de la mère, lorsque la Terre incarnerait la violence du père. C'est en même temps une renaissance. le haut est perverti par l'homme tandis qu'ici-bas ce sont des continents vierges et pleins de promesses qui s'offrent dans leur beauté primitive ; une sorte de Jardin d'Eden retrouvé.
Cette utopie (comme toutes les utopies verniennes) est pourtant vouée à l'échec, précisément parce que les abîmes ne sont pas faites pour l'homme : ce dernier a besoin du sentiment d'infini que lui procurent le ciel et, au-delà, l'espace, qui renvoient à un autre infini : Dieu, celui-là même que Nemo, rompu par sa rancoeur dévorante envers l'humanité, suppliera d'y mettre un terme. le Nautilus, si grand fût-il, demeure un lieu clos, d'où cette impression de claustrophobie parcourant les pages de ce récit magistral, qui ne s'arrête pas un simple roman d'anticipation.
En effet, Vingt mille lieues sous les mers démontre à ceux qui en doutaient que Jules Verne est un auteur fabuleux, dont le style académique laisse planer une nostalgie d'un temps où le progrès technologique devait nécessairement apporter le bonheur pour tous...Idée que l'année 1914 démentira.
Commenter  J’apprécie          152
Ce roman est assurément l'un des plus populaires de Jules Verne. Rien d'étonnant dès lors qu'il ait été souvent adapté au cinéma et à la télévision. Ecrit entre 1869 et 1870, ce récit 100% d'aventure et d'exploration repose en grande partie sur le capitaine Nemo et son sous-marin baptisé Nautilus utilisant l'énergie électrique. On y découvre des scaphandres de plongée, mais on y parle surtout du désir de liberté et de conquête de territoires inconnus sans oublier de dénoncer l'envie d'isolement et de vengeance de Nemo. Il est tout à la fois un livre de science-fiction et d'anticipation dont certaines des prédictions se sont avérées vraies. Observateur de son époque en particulier des avancées scientifiques, techniques et politiques, Verne a été un formidable conteur avec des descriptions précises et détaillées pour vulgariser des principes complexes. Une histoire passionnante à redécouvrir de toute urgence !
Commenter  J’apprécie          140
Ils sont rares ces ouvrages, précieux, uniques et loin des esprits esseulés qui de nos jours, ne cherchent que l'incompréhensible dans la littérature, le mot tordu feignant une explication qu'eux seuls font mine de comprendre.



Jules Verne, voilà un écrivain, un véritable écrivain qui non seulement vivait les histoires en les écrivant mais savait nous les rétribuer. Ce roman que je vous chronique est une véritable pépite, un roman écrit avec toute la grandeur de la langue française. Vingt mille lieues sous les mers est né d'une « commande » si je puis m'exprimer ainsi. Je l'ai découvert en lisant ce roman et en m'y intéressant de plus près. En effet, c'est Georges Sand qui, fascinée par « Voyage au centre de la terre » et « Cinq semaines en ballon » écrivit à Jules Verne pour lui dire n'avoir qu'un regret, celui de ne pas avoir d'autres ouvrages de la plume de Verne à lire, et de poursuivre dans sa lettre à l'écrivain : « Pourquoi après avoir exploré le coeur de la terre, les airs, ne pas visiter les profondeurs de la mer ? » Jules Verne s'y attela. C'est le professeur Aronnax et son serviteur fidèle qui va, à la suite des témoignages concernant un cétacé énorme rapporté par bon nombres de navires de par le monde, se mettre en chasse du supposé monstre marin.



C'est à bord d'un navire que le professeur Aronnax et son serviteur prénommé Fidèle, vont faire connaissance du bien connu harponneur Ned Land. le but :

Dénicher le monstre et en finir avec la terreur qu'il fait courir sur et sous les eaux à travers les nations. Après quelques semaines de recherches et presque résolu à abandonner, le monstre va enfin se laisser apercevoir mais il ne s'arrêtera pas là. Malgré les efforts afin de le détruire il coulera le navire abritant les trois amis et son équipage. Mais par providence, ils arriveront tous trois à ne pas se noyer et à s'accrocher à celui qu'il pourchassait. le croyant monstre marin il s'agissait en réalité d'un navire, mais pas n'importe lequel, un navire sous-marin.



C'est alors que le professeur Aronnax et ses compagnons vont faire la connaissance d'un équipage parlant une langue inconnue et de son capitaine, le prénommé Némo. C'est alors que Jules Verne va nous plonger dans une découverte aquatique sans nom, unique de par les découvertes de la faune et la flore sous-marine. Je vous en livre une :



« Il était alors dix heures du matin. Les rayons du soleil frappaient la surface des flots sous un angle assez oblique, et au contact de leur lumière décomposée par la réfraction comme à travers un prisme, fleurs, rochers, plantules, coquillages, polypes, se nuançaient sur leurs bords des sept couleurs du spectre solaire. C'était une merveille, une fête des yeux, que cet enchevêtrement de tons colorés, une véritable kaléidoscopie de vert, de jaune, d'orange, de violet, d'indigo, de bleu, en un mot, toute la palette d'un coloriste enragé ! »



Va alors débuter une exploration sous-marine donc, mais tant d'autres aventures… le monstre marin était un véritable navire pourvu d'une grande baie vitrée se fermant et s'ouvrant au commandement du capitaine Némo. En effet, cet homme était le seul maître à bord avec une quinzaine d'hommes sous ses ordres. Un homme étrange, savant, parlant très bien français mais qui avait décidé de garder nos trois amis enfermés et donc prisonnier du Nautilus. Cependant, il laissait une totale liberté à bord aux « prisonniers », il avait de l'estime pour le professeur Aronnax et pour ses études des mers, sa faune et sa flore, mais il avait bien d'autres secrets à lui dévoiler sur les mystères que seul un appareil tel que le Nautilus pouvait découvrir. Après avoir parcouru vingt mille lieues sous les mers durant près de dix mois, le professeur Aronnax résumera son voyage en quelques mots et faits marquants :



« les chasses sous-marines, le détroit de Torrès, les sauvages de la Papouasie, l'échouement, le cimetière de corail, le passage de Suez, l'île de Santorin, le plongeur crétois, la baie de Vigo, l'Atlantide, la banquise, le pôle sud, l'emprisonnement dans les glaces, le combat des poulpes, la tempête du Gulf-Stream, le Vengeur, et cette horrible scène du vaisseau coulé avec son équipage!… »



Il me serait trop compliqué de tout décrire de ce roman, du souvenir et du sentiment qu'il me laisse. Je me suis dit tout au long de cette lecture que tout était là en ce qui concerne la littérature. C'est-à-dire du rêve, de l'instruction, de la découverte, de l'imagination, de l'évasion et puis une envie impossible, celle de ne pas terminer la lecture tant on s'y sent bien… J'ai découvert la plume de Jules Verne avec « Voyage au centre de la terre » ce fut prodigieux, mais là je suis estomaqué. Je vais vous laisser quelques passages que j'ai noté ainsi que quelques citations mais de grâce, vous aimez la nature, l'écologie ? Ne ratez pas la lecture de ce roman qui vous en apprendra tant sur ce qui peut se passer et vivre sous les mers. Je terminerai avec cette réflexion de Ned Land, harponneur et prisonnier avec le professeur Aronnax et son serviteur :



« Je pense que nous voyons ici des choses que Dieu a voulu interdire aux regards de l'homme ! »



Quelques passages :



« Parmi les poissons que le Nautilus effaroucha à son passage, je citerai le cycloptère d'un mètre, à dos noirâtre, à ventre orange, qui donne à ses congénères un exemple peu suivi de fidélité conjugale, un unernack de grande taille, sorte de murène émeraude, d'un goût excellent, des karraks à gros yeux, dont la tête a quelque ressemblance avec celle du chien, des blennies, ovovivipares comme les serpents, des gobies-boulerots ou goujons noirs de deux décimètres, des macroures à longue queue, brillant d'un éclat argenté, poissons rapides, aventurés loin des mers hyperboréennes. »





« Les végétations vénéneuses se sont multipliées sous ces mers torrides, et le mal s'est irrésistiblement développé depuis l'embouchure du Rio de la Plata jusqu'aux Florides ! » Et s'il faut en croire Toussenel, ce fléau n'est rien encore auprès de celui qui frappera nos descendants, lorsque les mers seront dépeuplées de baleines et de phoques. Alors, encombrées de poulpes, de méduses, de calmars, elles deviendront de vastes foyers d'infection, puisque leurs flots ne posséderont plus « ces vastes estomacs, que Dieu avait chargés d'écumer la surface des mers.»





« La chasse dans les forêts de Crespo, l'échouement du détroit de Torrès, le cimetière de corail, les pêcheries deCeylan, le tunnel arabique, les feux de Santorin, les millions de la baie du Vigo, l'Atlantide, le pôle sud ! ».
Lien : https://lesmotsricochent.blo..
Commenter  J’apprécie          140
20 000 lieues sous les mers et une lecture incroyable, j'imagine que Jules Verne était un fan du monde marin ou bien qu'il a pris un certain temps pour se renseigner, car les descriptions sont vraisemblables surtout à l'époque où il a été écrit. Malheureusement, leur nombre trop important finissent par devenir indigeste vers les deux tiers du livre, mais cette histoire ainsi que nos héros envoûtant et intéressant nous donne l'envie de continuer pour savoir ce qui va se passer.



Un grand nombre de scènes dont mémorables dont certaines qui me resteront sûrement encré dans ma tête pour très longtemps en passant de la chasse sous-marine au cimetière marin tout était incroyable dans la découverte de ce roman dans l'univers de 20 000 lieues sous les mers. Malgré sa longueur, j'espère bien le relire d'ici un petit nombre d'années pour revivre certains moments fantastiques.
Commenter  J’apprécie          132
Un gros coup de coeur que ce livre pour moi. le récit est détaillé sans être trop lourd, avec beaucoup de précisions techniques qui rajoutent au réalisme du récit. L'écriture est riche et incroyablement agréable à lire, les péripéties sont relativement réalistes pour la situation et c'est tout simplement un voyage du coeur et de l'esprit d'une profondeur sans nom. Jules Verne m'a fait m'échapper pour des centaines de pages avec un plaisir non dissimulé et c'est à la fois avec regret et avec un sentiment de satisfaction que j'ai reposé ce livre. Je ne peux que le conseiller chaudement!
Commenter  J’apprécie          121





Lecteurs (21416) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz sur 20 000 lieues sous les mers

Quelle est la date de parution de ce roman ?

1849
1869
1889
1909

12 questions
377 lecteurs ont répondu
Thème : Vingt mille lieues sous les mers de Jules VerneCréer un quiz sur ce livre

{* *}