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EAN : 9782355233395
208 pages
Editions Jets d'Encre (01/10/2020)
3.3/5   5 notes
Résumé :
Mondeville. Depuis qu'une étrange maladie dont nul ne connaît la cause s'est répandue, certains ne dorment plus. Coincés en plein éveil, tels sont les hommes-debout. Alors, ils cherchent le moyen d'occuper leurs nuits. Malédiction ? Chance à explorer ? Les avis sont partagés, le gouvernement est inquiet. Et la société, bouleversée, commence à changer...
Entre épidémie, société en mutation et envoûtants décors, Béatrice Vial-Collet mêle thèmes actuels, réflexi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Coincés en plein éveil tels sont les hommes-debout.
Mondeville est frappée par une maladie étrange. La Qualitare.
Comme un virus, elle se propage.

Les hommes frappés d'éveil permanent en profitent. Ils transforment ce temps gagné sur le sommeil en qualité. Ils s'adonnent à leurs passions, à leurs études, ne minutent plus le temps, s'éveillent à l'instant. C'est comme si on leur offrait de la vie en rab.

Mais d'autres dérapent, en font une tare. Ils s'autorisent la nuit ce qu'ils n'oseraient faire le jour. Explorent leur face cachée.

Tous doivent réapprendre à vivre avec la Qualitare. le corps doit trouver du repos d'une autre manière, se relaxer. La dépression guette, chacun a peur de raccourcir sa vie à l'user ainsi la nuit.

La loi vient y mettre son grain de sel. Tout n'est pas permis. Il faut suivre le traitement. Il faut signaler tous les cas, comprendre, contrôler, guérir peut-être.

Une fois l'équilibre trouvé, Mondeville s'éveille. Les habitants ne vivent plus en fermant les yeux, ils transportent les limites de leur vie un peu plus loin, ils osent pénétrer la couronne de la forêt, l'inconnu. Ils apprennent la nature, délaissent l'artificiel.
Au-delà de la ceinture verte, il y a...

À un moment j'ai cru escalader la dune du Pilat et me retrouver face à la mer
Et au bout de la mer, qu'y a-t-il ?
La prochaine génération de Mondevillois la découvrira peut-être dans une nouvelle excursion d'éveil.

Une histoire à l'allure de conte philosophique. Mon impression est mitigée.
J'ai trouvé que la narration embrouillait un peu son fil dans la troisième et quatrième partie. Certains personnages intéressants au début, perdent un peu de leur couleur, comme pour se fondre dans le moule du scénario tout tracé. La fin va trop vite et en même temps se disperse. On ne sait plus trop où regarder.
L'histoire colle à l'actualité ; Qualitare et Covid tous les deux révélateurs de nos vies bruyantes et artificielles. Ce qui, peut-être, empêche le lecteur de s'évader pleinement.

Je remercie les Éditions Jets d'encre et Babelio pour ce premier roman de Béatrice Vial-Collet, mêlant fantastique, philosophie et poésie. Il apporte un joli message. La possibilité d'un éveil, d'une ouverture vers l'inconnu, ou vers ce qu'on a oublié, dans nos sociétés trop formatées, trop pressées, trop économiques.
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La Qualitare est une maladie inconnue encore cachée au sein de la paisible ville qu'est Mondeville. Les personnes atteintes sont appelées hommes-debout, et ce pour une raison très simple : depuis Ce Jour, ils ne peuvent plus fermer l'oeil.
En effet, ces hommes-debout n'ont plus l'autorisation de Morphée pour se plonger dans ses bras. Ainsi, pour eux, les jours et les nuits se succèdent, sans jamais parvenir à trouver le sommeil.

Cela peut être un avantage pour certains ; il est vrai qu'aucune fatigue n'est ressentie malgré l'absence d'heures de sommeil. Ainsi, cela peut être une occasion pour persévérer dans ses études en apprenant également la nuit ; cela peut aussi permettre à d'autres d'éveiller leur créativité, ou de se trouver de nouvelles passions auxquelles ils n'auraient pas pensé pendant la journée.

Néanmoins, la nuit, désormais libérée, commence à être utilisée afin d'effectuer de mauvaises actions. Recouvert du voile sombre de la nuit, Mondeville perd sa prospérité.
De plus, des impacts négatifs peuvent être décelés. Les dépressions se font plus nombreuses, les tentatives de suicide également. Car après tout, qu'est-ce que devient un homme qui ne peut plus rêver ?

J'ai trouvée l'idée principale intéressante, mais en lisant le roman, il se trouve que j'ai été déçue. Tout d'abord, je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages. C'est dommage, car ils avaient du potentiel, mais j'ai trouvé que l'on passait très vite d'un personnage à l'autre, et de ce fait on ne s'investit pas assez dans leurs histoires. de plus, je me suis perdue, car j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de personnages. On effleure leurs points de vue sans réussir à plonger plus profondément dans leurs ressentis. Ainsi, j'ai trouvé que l'histoire avançait lentement.
Néanmoins, j'ai beaucoup aimé le côté poétique de ce roman. Cela rend la lecture plus divertissante, les images et la tournure des mots nous montre une vision unique de Mondeville.

Je remercie Babelio et les éditions Jets d'encre pour ce roman.
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Voilà un récit, présenté comme roman, mais qui m'a plutôt fait penser à une fable. La lecture est aisée, le sujet est original, ce n'est clairement pas désagréable. Pourtant, j'ai pu déplorer quelques défauts :
- les personnages d'abord : il y en a beaucoup, peut-être trop... On se mélange un peu les pinceaux, leur histoire à chacun tarde à se développer et finalement, on ne s'attache pas vraiment. Je comprends que l'auteure ait peut-être voulu donner un large aperçu de comment chacun vit cette "révolution" mais finalement, à trop vouloir en faire, on a perdu en profondeur.
- le sujet qui n'est finalement que peu traité en terme psychologique par exemple. Même si j'ai apprécié les quelques connaissances en science du sommeil disséminées à l'occasion.

C'est bizarre parce qu'on ne parle que de cette "maladie" et de ses victimes tout au long du livre mais mon ressenti final est que je reste sur ma faim, il manque quelque chose... Lecture plaisante par ailleurs. Merci aux Editions Jets d'Encre et à la Masse Critique.

~ Challenge ABC 2020-2021 : V
Lien : https://lecturesdeflo.fr/202..
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J'ai bien aimé ce livre, l'idée est originale; des gens ne peuvent plus dormir! On suit leur histoire, je me suis un peu perdue d'ailleurs! Peut-être trop de personnages....
J'y ai retrouvée des faits actuels, l'écologie, les remises en question....mais je reste un peu sur ma fin faim.....
J'aurai aimé que cela soit plus exploité....
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Les hommes-debout est une fiction assez simple : une maladie se répand et plus personne ne dort ! Et c'est là que c'est une bonne idée d'histoire.

On est tenu dans notre lecture parce qu'on veut vraiment savoir comment, pourquoi. Même s'il y a beaucoup de personnages, il reste facile à lire.

C'est un très beau premier roman.

[Critique bénévole]
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
- Tu ne peux marcher en regardant les étoiles si tu as une pierre dans ton soulier...

p.134
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Aller nulle part. Dimitri Pilbout veut surtout aller nulle part, considérant que c'est la seule façon d'aller partout.

p.52
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Ici, nous sommes en pleine nature, les seuls jardiniers sont le vent et les oiseaux ! Les plantes choisissent où s'enraciner, elles savent mieux que nous le milieu qui leur convient.
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