L'arrache-coeur

Autant le dire d'entrée, j'adore L'auteur de chanson et le musicien, je n'aime pas trop l'auteur. Si j'excepte l'écume des jours, je n'ai pas plus apprécié les publications sous le pseudo Vernon O' Sullivan que les autres écrits.
Celui-ci ne fait pas exception. J'ai trouvé le propos plutôt tortueux, assez paranoïaque et à la limite du délirium tremens. Sans doute un propos surréaliste que je n'ai pas compris mais je ne vois pas où se situe la poésie qui , parait-il, domine.
Il y a certainement eu, et surement encore, des déviances à la psychiatrie mais ici la caricature me semble vraiment outrée, peu objective et passablement médiocre.
Bref, j'ai trouvé ce livre parfaitement ennuyeux particulièrement les longues tirades décrivant l'effet domino et ses conséquences suspendues à des si ... et si on prenait le mauvais chemin à chaque fois que les routes se divisent. Autant prendre le plus court, l'aller simple pour saint Pierre le moins cher le moins douloureux.
Je n'ai pas pris la bonne voie en lisant cet ouvrage.

Désolée, un peu trop perché pour moi... Il semblerait que je préfère Boris Vian lorsqu'il écrivait sous le pseudo de Vernon Sullivan.
Il n'en reste pas moins que Boris Vian est un être d'exception.

Je ne savais pas à quoi m'attendre avec ce livre : je l'ai trouvé en fouillant dans ma bibliothèque en me disant "pourquoi pas ?", il n'y avait pas de résumé derrière et je ne connaissais pas du tout l'auteur (sauf de nom). le style est très spécial, on retrouve le même genre de délire sans queue ni tête de Becket (je pense qu'ils font tous les deux partis du mouvements surréaliste). Par contre les descriptions étaient agréables, poétiques (je n'aime pourtant pas la poésie). Mais j'ai quand même passé un très mauvais moment à la lecture de ce livre. L'histoire est sans interet surtout dans la première partie. J'ai un peu plus apprécié la troisième partie où le personnage de Clémentine et sa peur qu'il arrive quelque chose à ses enfants est plus amplement développée. C'est le seul moment qui avait pour moi, un peu plus d'interet. Je ne suis pas là de lire un autre livre de Vian et je me suis dis "Heureusement qu'on ne m'a pas fait lire ca à l'école" j'aurais détesté et compris que certains n'aiment pas lire quand on leur fait lire un truc pareil.

http://bookslene.over-blog.com/article-19903191.html

surprenant et absurde... mais cette forme de fantaisie déraisonnable finit par lasser

Un très mauvais souvenir de lecture. Si mauvais qu'il m'a fait barrer toute possibilité de réessayer, un jour, Boris Vian.

Le Style, le décorum, le jeu du langage ne m'ont pas posé de problèmes.

En fait ce qui m'a donné un profond sentiment de répulsion c'est la complaisance dans la description de l'immoralité et de l'odieux couplée à l'impuissance du personnage principal qui, du coup, s'y complet aussi.
Pas un personnage n'est digne d'attachement et certaines mise en scène m'ont même dégouté. Je ne pèche pourtant pas par sensiblerie mais, ici, tout est vide de sens et crasseux. La narration finale au fond n'a même aucune valeur. On voit bien la vague tentative de parabole qu'a tenté l'auteur, mais ça sent plus le procédé pour tenter de donner sens a ce qui, dans l'ensemble, est un étalage malsain de la médiocrité humaine et n'en possède aucun.