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Il faut savoir que le dernier week-end de janvier a lieu un très important festival de bande dessinée à Angoulême où se déplacent une bonne partie des auteurs afin de promouvoir leurs oeuvres. Il y a de la compétition car peu de prix sont finalement décernés. Il faut être le meilleur dans sa catégorie pour pouvoir l'emporter.

Cependant, ce qui intéresse notre auteur, c'est plutôt la rencontre avec son public et de préférence les femmes. Quoi de plus important qu'une relation adultérine ? C'est cela le prix de consolation.

Ce que je trouve assez remarquable chez cet auteur pour le moins très contesté actuellement, c'est qu'il décrit un récit très simple, très humain où l'enjeu est hautement immoral. On ne touche généralement pas à la femme d'autrui surtout quand cette personne vous fait la confiance d'entrer dans sa vie. Mais bon, tout est présenté comme si c'était normal. Il n'y aura aucun égard pour le pauvre compagnon qui est trompé. Aucun.

J'avais envie de lire cette oeuvre pour voir si les graves accusations portées sur l'auteur avaient un fondement réel. Bref, je cherchais sans doute inconsciemment des indices. Il n'en n'est rien. Certes, on pourrait reprocher un certain machisme mais l'image de la femme est plutôt bien respectée.

J'arrive à la conclusion que les moralistes ont toujours quelque chose à reprocher à des auteurs un peu plus anticonformiste et libertin. Mais bon, j'avoue avoir lu bien pire ces derniers temps sans que personne ne trouve à y redire et pourtant. Bref, c'est lui qui est dans le collimateur actuellement. Demain, cela sera un autre. A la Justice de faire son travail correctement et de l'innocenter le cas échéant.

Au final, j'ai plutôt bien aimé ce récit de ce dernier week-end de janvier. Je retiens que les auteurs ne vont pas à Angoulême que pour signer des autographes à leurs fans mais également pour s'envoyer en l'air avec eux. Après, je dis que chacun fait ce qu'il veut tout en respectant la loi. Maintenant, respecter la morale, c'est également mieux mais bon, on n'est pas obligé.
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Je décide de ne pas mêler cette bd à la polémique en cours sur Bastien Vivès. Son trait de crayon sur les personnages est toujours aussi beau Mais l'histoire ? Un scénariste de bd se rend à Angoulême. Scéance de dédicaces. Rencontres avec couple dont elle ORL. Aura mal à l'oreille donc elle va le soigner. Sortie en boîte. Fera exprès de rater son train qui doit l'emmener aux fiançailles de son fils pour coucher avec la belle. J'ai trouvé l'histoire plate et quelconque.
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J'ai bien aimé ce roman graphique élégant qui nous raconte une liaison adultère entre un dessinateur de bédé et une jeune et belle femme croisée à l'occasion d'une dédicace dans au célèbre festival d'Angoulême.
le dessin en noir et blanc est élégant, la restitution de la vie d'un auteur lors d'un salon m'a paru simple et juste (même si cela n'en fait pas un concurrent pour le prix du roman graphique le moins narcissique !). J'ai bien aimé le côté vie de province et l'éclaircie dans une vie morne apportée par une jolie liaison, mais destinée à demeurer fatalement sans lendemain.
Je n'ai pas forcément des milliers d'autres choses à en dire, mais j'ai lu avec plaisir ce roman graphique qui distille une atmosphère plaisamment mélancolique. ( Pas sûr toutefois, à la lumière du livre, que je déménage prochainement à Angoulême !)
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Si côté dessin le trait de Bastien VIVÈS est agréable, il faut bien reconnaître que "Dernier week-end de janvier" peine sérieusement côté scénario. Une histoire d'adultère le temps d'un week-end à Angoulême entre la femme d'un fan et un auteur de renom. Côté suspense ou émotion vous l'avouerez pas de quoi s'emballer, tout cela manquant de souffle, d'originalité, d'intérêt. A l'heure ou l'auteur est sujet à une vive polémique, ce roman graphique ne tiens donc que par la qualité du dessin tout en noir et blanc. Vite lu mais aussi vite oublié malheureusement. Merci à Babelio et à Casterman pour cet envoi.
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Le titre a au départ une dimension factuelle : le FIBD d'Angoulême se déroule le « Dernier week-end de janvier ». Si les noms des auteurs sont inventés, les habitués reconnaîtront en des lieux emblématiques : la gare , les murs peints, l'hôtel Mercure et même le Magic Mirror le lieu festif réservé aux auteurs. On accède donc aux coulisses d'Angoulême ; on voit les choses « dans les yeux » du protagoniste, Denis Choupin, un dessinateur.

La satire succède rapidement au documentaire : si les chasseurs de dédicaces sont le plus égratignés, les auteurs n'en sont pas pour autant épargnés.

Mais on peut également percevoir une dimension symbolique : janvier est le mois le plus froid, celui du « Blue Monday », et le mot week-end qui lui est associé crée alors un oxymore. Ce week-end devient une parenthèse enchantée. On trouve de nombreux échos entre cet album et « Une soeur » : des héros qui dessinent et reviennent chaque année dans le même lieu selon une routine bien rôdée volant soudain en éclat avec l'arrivée d'une (jeune) femme. On pourrait aussi rapprocher cet album de l'un des films fétiches de Vivès : le « Lost in translation » de Sophia Coppola. On y a la différence d'âge entre les deux protagonistes et le déracinement du quotidien. Denis Choupin est un héros aussi improbable que Bob Harris et Vanessa est délaissée par son mari comme Charlotte. Ils évoluent habituellement dans deux mondes différents, n'auraient jamais dû se croiser et arpentent qui les rues de Tokyo qui celles d'Angoulême dans une même recherche d'intimité en mêlant leurs deux solitudes…

Petit à petit Vivès creuse son sillon et construit une vraie « oeuvre ». A petites touches, en mettant l'accent sur la mise en scène et les cadrages, il suit au plus près ses personnages principaux et leurs états d'âme. Sa narration, son cadrage et son découpage utilisent les techniques du cinéma et les codes esthétiques et narratifs de la Nouvelle Vague s'expriment d'ailleurs ici. Vivès nous livre ici un album tout en nuances (de gris), retenue mêlée de sensualité et mélancolie … comme on l'aime.

chronique complète sur le blog www.bulles2dupondt.fr
Lien : https://bulles2dupondt.fr/20..
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Le dernier weekend de janvier à Angoulême, c'est le festival BD. Denis Choupin (toute ressemblance avec un personnage, blah blah blah) est présent pour les séances de dédicaces. Son scénariste est bloqué chez lui. Il signe et fait des petits dessins, Denis. Et il s'emmerde ferme. Il doit voir un éditeur, collectionneur ou que sais-je pour des planches originales. Et il doit repartir tôt pour aller aux fiançailles de son fils.

Il se laisse un peu faire. On a un type un peu mou. Indécis. Passe-partout. Très peu assertif ou affirmé. Il croise un fan, le genre un peu collant qui se prend pour un scénariste. Et il lui présente sa femme, Vanessa.

Entre Denis et Vanessa un lien va se tisser. Diffus d'abord. Hésitant ensuite. Puis charnel. Et même là, c'est loin d'être torride. C'est plurôr mécanique. Pas question qu'une forme de passion destructrice se mette en place, ils se résignent eux-mêmes à regagner leurs pénates respectives. Avec un peu de regret quand même...

Côté dessins, c'est du Vivès. Cela se lit rapidement. Il maîtrise bien les cases vides qui se passent de texte et font bien progresser le récit.

On se situe, comme souvent avec Vivès, entre réalité et fantasme, dans un clair-obscur mi-rêvé mi-vécu. C'est sobre, sans jugement de valeur, factuel, sans filtre. Cette forme d'objectivité est renforcée par l'abondance de cases sans texte. C'est au lecteur de placer sa propre grille de lecture sur l'histoire banale que Vivès nous raconte. L'adultère un peu flou et à la petite semaine, cela ne donne pas vraiment envie. Vivès nous raconte-t-il ses fantasmes à Angoulême ou une expérience vécue? Toujours est-il que le portrait qu'il fait du festival d'Angoulême et de ses pairs n'est pas hyper flatteur. On s'y ennuie, on rencontre des fans envahissants et on boit...
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Denis Choupin, dessinateur de BD, arrive à Angoulême, pour assister au salon de la BD, participer à des tables-rondes et sacrifier aux séances de dédicaces avec ses fans.

Un peu débordé, un peu perdu, avec du mal à concilier sa vie privée (il doit être de retour à Paris le dimanche après-midi pour assister aux fiançailles de son fils --- Mais pourquoi diable ont-elles été planifiées à cette date là ?) et sa vie publique : l'auteur de sa série est absent pour cause de lumbago ... il doit donc assurer seul les rencontres avec le public. 

Une première partie où on le sent perdre peu à peu pied entre fans exigeants et acheteur de planches originales peu disponible ... jusqu'au moment où il rencontre Marc, fan de dessin et auteur-en-herbe en manque de dessinateur, et son épouse Vanessa ... qui lui plaît aussitôt 

Un album tendre, aux dessins bicolore qui plongent dans l'ambiance de cette fête-foire à la BD.

Une histoire d'amour 

Une belle histoire

Un chouette album d'un dessinateur qui confirme ma première impression. 

Il me faut maintenant trouver d'autres de ses albums ...
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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La seule note de couleur est sur la couverture, mais pourquoi pas ? Allons-y.
Plongée dans des planches en gris noir et blanc, dans le début d'un week-end de festival où les activités et rencontres s'enchaînent de façon très routinière. Jusqu'à ce que…
Ces nuances de gris pour évoquer la lassitude du héros, Denis ? Lassitude dans son activité, dans son quotidien, même pendant ce festival, voire dans sa vie (et qui glisse jusqu'au lecteur), ou mélancolie, tristesse…
Je n'ai pas été convaincue, pas transportée par ce récit.
Heureusement, j'ai d'autres lectures plus captivantes ou divertissantes pour ce week-end !
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Pour les passionnés de BD, le dernier week-end de janvier est le grand rendez-vous pour découvrir des expositions et des auteurs à Angoulême.

Bastien Vivies nous entraîne dans les tribulations d'un auteur : relations avec son éditeur, ses collègues. Vivies aborde la thématique de la présence sur les stands avec les séance s de dédicaces et les rencontres avec le public. Mais aussi les temps hors présence du public. Il décrit un monde qu'il connait bien.

C'est une comédie romantique au style sobre, aux dialogues simples, au graphisme dépouillé mais profond.
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Brève rencontre au festival de bande dessinée d'Angoulême. Voilà résumé en quelques mots le dernier album de Vivès qui met en exergue un truisme illustrant parfaitement son propos : « la bd est un art pour de petits garçons blessés, vous ne trouvez pas ? ».
D'une aventure d'un soir à la fatigue des marathons de salon littéraire en passant par sa comédie humaine, Bastien Vivés rend compte de la tristesse et de la grande solitude de ses protagonistes. En partie touchant, mais tellement déjà lu et vu. Un album oubliable.
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