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EAN : 9782203243200
184 pages
Casterman (31/08/2022)
3.36/5   144 notes
Résumé :
Denis Choupin, dessinateur reconnu de la série Opération Hitler, arrive à Angoulême pour le traditionnel Festival International de la Bande Dessinée.
Entre séances de dédicaces, repas sur le pouce et vieux copains croisés en coup de vent, cette édition ne semble pas vraiment devoir sortir du lot jusqu'à ce qu'il fasse la connaissance de Vanessa, l'épouse d'un collectionneur de BD.
Sur les quelques jours du festival, cette rencontre va bouleverser leu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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Il faut savoir que le dernier week-end de janvier a lieu un très important festival de bande dessinée à Angoulême où se déplacent une bonne partie des auteurs afin de promouvoir leurs oeuvres. Il y a de la compétition car peu de prix sont finalement décernés. Il faut être le meilleur dans sa catégorie pour pouvoir l'emporter.

Cependant, ce qui intéresse notre auteur, c'est plutôt la rencontre avec son public et de préférence les femmes. Quoi de plus important qu'une relation adultérine ? C'est cela le prix de consolation.

Ce que je trouve assez remarquable chez cet auteur pour le moins très contesté actuellement, c'est qu'il décrit un récit très simple, très humain où l'enjeu est hautement immoral. On ne touche généralement pas à la femme d'autrui surtout quand cette personne vous fait la confiance d'entrer dans sa vie. Mais bon, tout est présenté comme si c'était normal. Il n'y aura aucun égard pour le pauvre compagnon qui est trompé. Aucun.

J'avais envie de lire cette oeuvre pour voir si les graves accusations portées sur l'auteur avaient un fondement réel. Bref, je cherchais sans doute inconsciemment des indices. Il n'en n'est rien. Certes, on pourrait reprocher un certain machisme mais l'image de la femme est plutôt bien respectée.

J'arrive à la conclusion que les moralistes ont toujours quelque chose à reprocher à des auteurs un peu plus anticonformiste et libertin. Mais bon, j'avoue avoir lu bien pire ces derniers temps sans que personne ne trouve à y redire et pourtant. Bref, c'est lui qui est dans le collimateur actuellement. Demain, cela sera un autre. A la Justice de faire son travail correctement et de l'innocenter le cas échéant.

Au final, j'ai plutôt bien aimé ce récit de ce dernier week-end de janvier. Je retiens que les auteurs ne vont pas à Angoulême que pour signer des autographes à leurs fans mais également pour s'envoyer en l'air avec eux. Après, je dis que chacun fait ce qu'il veut tout en respectant la loi. Maintenant, respecter la morale, c'est également mieux mais bon, on n'est pas obligé.
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Je décide de ne pas mêler cette bd à la polémique en cours sur Bastien Vivès. Son trait de crayon sur les personnages est toujours aussi beau Mais l'histoire ? Un scénariste de bd se rend à Angoulême. Scéance de dédicaces. Rencontres avec couple dont elle ORL. Aura mal à l'oreille donc elle va le soigner. Sortie en boîte. Fera exprès de rater son train qui doit l'emmener aux fiançailles de son fils pour coucher avec la belle. J'ai trouvé l'histoire plate et quelconque.
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J'ai bien aimé ce roman graphique élégant qui nous raconte une liaison adultère entre un dessinateur de bédé et une jeune et belle femme croisée à l'occasion d'une dédicace dans au célèbre festival d'Angoulême.
le dessin en noir et blanc est élégant, la restitution de la vie d'un auteur lors d'un salon m'a paru simple et juste (même si cela n'en fait pas un concurrent pour le prix du roman graphique le moins narcissique !). J'ai bien aimé le côté vie de province et l'éclaircie dans une vie morne apportée par une jolie liaison, mais destinée à demeurer fatalement sans lendemain.
Je n'ai pas forcément des milliers d'autres choses à en dire, mais j'ai lu avec plaisir ce roman graphique qui distille une atmosphère plaisamment mélancolique. ( Pas sûr toutefois, à la lumière du livre, que je déménage prochainement à Angoulême !)
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Dernier week-end de Janvier, le dernier titre personnel de l'excellent Bastien Vives fait aussi et sans doute partie de ces titres les plus doux, un album qui peut prouver sans devoir de rédemption que Bastien Vivés n'est pas seulement un dessinateur du sulfureux et de la provocation.
Cela n'empêche ce dernier week-end de jouer doucement avec la flamme de la relation adultère , la passion amoureuse, voilà un thème qui semble tout de même récurrent dans l'oeuvre de Vivès . Ce dernier album peut ainsi se fondre dans une trilogie débutée par le provocant Une Soeur et le troublant le Chemisier. le Dernier Week-end de Janvier ajoute un nouvel âge à cette passion amoureuse, à ce flirt qui libère, cette fois entre deux adultes : l'un est un dessinateur de bd invité à Angoulème, blasé dans ses séances de dédicaces qui s'enchainent et l'autre est une femme, docteur orl assez classe ne s'intéressant pas forcément au monde de la bd mais dont le mari est un passionné.
A Angoulême, par l'entremet du mari aveugle, ces deux personnes se croisent, se rencontre, se donnez rendez-vous puis s'aiment en secret... Une histoire d'amour bref et intense au dehors du fameux festival de bd.

Le scénario de ce nouvel album de Bastien Vivès manque de trouble et de nuances comparés à ces autres titres. L'intrigue se simplifie à cette piste qu'est l'adultère traitée toujours avec une certaine douceur et cette liberté chère au dessinateur qui prend ici surtout plaisir à mettre en scène le neuvième art à travers son personnage de Denis Choupin, un dessinateur reconnu et expérimenté mais aussi un peu figé dans ce festival sans surprises où les artistes sont un peu assaillis par leurs fans venu réclamer leurs petits dessins.
Le personnage du mari trompé est un bel exemple ironique de fan frustré qui envie l'autre côté mais se contente de récolter telles des médailles les nombreuses signatures dessinés de ses auteurs favoris comme un chasseur. Derrière ce personnage de grand naïf obsédé par la bd , Vivès dresse un portrait sans concession du fan aveugle même si l'intrigue se recentre surtout sur ces deux êtres qui se rencontrent à Angoulème. Il continue d'allonger un petit regard critique, notamment sur le manque de dessinatrices à Angoulême par le biais d'une case très significative (" Ah oui, mais il me faut un badge fille...") ou encore des portraits tirés comme l'accompagnatrice aux yeux cernées ou le vieux collectionneur riche avides de planches originales ... En somme, Bastien Vivès porte un regard amusé mais aussi gentiment critique sur le milieu de la bande dessinée avec une vision plus vraie que nature.

Par contre, il n'y a pas grand chose à dire sur cette histoire d'amour, sur ce coup de foudre. Les personnages sont très classiques, voir même clichés entre le quarantenaire aux portes de la cinquantaine qui retrouve une petite jeunesse et la femme classe, sensuelle, à la Catherine Deneuve. le trait minimaliste et les moments de silence de Vivès qui ne noient jamais ses personnages dans un flot de répliques significatives vient ici conforter l'album dans un trop grand classicisme.

En somme, le Dernier Week-end de Janvier demeure surtout intéressant pour son cadre et le portrait légèrement au vitriol que Vivès fait du monde de la bande dessinée. Mais derrière cela, on sent que l'auteur a voulu trop adoucir son ton. Il en résulte une nouvelle peinture de la relation adultère, un peu sulfureuse mais moins provocante que dans ses derniers albums. Une bd assez classique qui surprend moins, ce qui est un peu regrettable pour un titre de Bastien Vivès qui, je l'espère, ne va pas perdre de sa liberté face aux démagogues de la morale.
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Si côté dessin le trait de Bastien VIVÈS est agréable, il faut bien reconnaître que "Dernier week-end de janvier" peine sérieusement côté scénario. Une histoire d'adultère le temps d'un week-end à Angoulême entre la femme d'un fan et un auteur de renom. Côté suspense ou émotion vous l'avouerez pas de quoi s'emballer, tout cela manquant de souffle, d'originalité, d'intérêt. A l'heure ou l'auteur est sujet à une vive polémique, ce roman graphique ne tiens donc que par la qualité du dessin tout en noir et blanc. Vite lu mais aussi vite oublié malheureusement. Merci à Babelio et à Casterman pour cet envoi.
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critiques presse (1)
BDGest
21 novembre 2022
Vivès transforme une dédicace en idylle fugace puis met ses personnages face à leur envie. Il se joue d'eux, les entraîne dans une tourmente où le quotidien prend soudainement une autre couleur et laisse à croire que ces quelques jours pourraient être autre chose qu’une simple parenthèse.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
La BD est un art de petits garçons blessés, vous ne trouvez pas ?
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Est ce que tu es heureux, mon fils?
Eh bien…c’est le plus important.
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Vidéo de Bastien Vivès
La philosophe Claire Marin et le chorégraphe Angelin Preljocaj sont la marraine et le parrain de la 8e édition des Nuits de la lecture sur le thème du corps.
Claire Marin développe une pensée du sensible et interroge la notion d'identité à travers les épreuves existentielles que nous traversons au cours d'une vie : naissance et deuil, maladie et accident, rencontre et séparation amoureuse, rupture et découverte… qu'elle analyse comme les moments-clés de transformation de soi. Elle est notamment l'auteure de « Hors de moi » (Allia, 2018), « Rupture(s) » (L'Observatoire, 2019), « Mon corps est-il bien à moi ? » (Gallimard Jeunesse, 2020) ou encore « Être à sa place » (L'Observatoire, 2022).
Angelin Preljocaj a chorégraphié 58 pièces depuis le début de sa carrière. Multi-récompensé, il a reçu de nombreux prix dont le « Grand Prix National de la danse » (1992) et « Les Victoires de la musique » (1997). Son premier long-métrage, « Polina, danser sa vie », réalisé avec Valérie Müller et adapté de la bande dessinée de Bastien Vivès, est sorti en salle en novembre 2016. En avril 2019, il a été nommé à l'Académie des Beaux-Arts dans la nouvelle section chorégraphie.
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