Le Palpasa Café

Première nouvelle en parcourant le résumé de ce livre : le Népal était en guerre civile de 1996 à 2006. Ah bon ! Il faut dire que cette période coïncide avec mes années d'étude, où j'étais possiblement plus occupé à poursuivre le plaisir et, accessoirement, à mettre le nez dans les manuels. Ce conflit m'a donc passé cent pieds par dessus la tête, de même que ce retentissant et nébuleux événement mentionné dans le livre : le massacre de la famille royale en 2001. Cependant, je peux vous dire que quelques mois plus tard cette même année, je fus mis fort diligemment au courant d'un autre événement majeur et retentissant dans l'actualité...

Mon ignorance et ma curiosité éveillée étaient motifs suffisants pour entreprendre cette lecture. le personnage principal, un peintre à la personnalité plutôt nonchalante en surface, est amené par les circonstances et une connaissance à sillonner le pays et à bien apprécier les conséquences de ce désaccord politique. La relation entre Drishya (un homme, c'est le peintre) et Palpasa (une femme) prend une bonne part du roman. Je dois dire que leur petit jeu du chat et de la souris m'a quelque peu ennuyé. Mais sinon, ils sont intéressants en tant que personnages, de même que le leader révolutionnaire et la grand-mère de Palpasa. Mais l'attrait principal a été pour moi la mise en lumière de mille et un petits détails qui forment la réalité de ce pays lointain. L'auteur, qui est népalais et journaliste, s'en tire très bien pour exposer cette réalité.