Cette suite de Sacajawa m'a beaucoup plus plu que le 2ème volume du précédent tome.
Déjà les introductions de chapitre sont, dans l'ensemble, redevenus un ajout d'informations et non plus un résumé de ce que l'on va lire (mais y en a encore, et même dès où y a rien du tout), ce que j'apprécie beaucoup.
L'histoire de ce tome, qui (selon ce que j'ai pu en lire ailleurs) est plus de la légende que du fait historique stricte et un peu romancé (Je vous conseille le Wiki américain pour vous faire une petite idée), m'a plus attiré aussi.
On suit toujours notre héroïne à travers sa traversé d'une partie de l'Amérique du Nord et des diverses tribus indiennes qui la peuplaient alors encore, sauf que là on y reste un peu plus avec et donc on en apprend un peu plus sur leur culture (ce qui m'avait manqué dans le précédant volume).
L'ambiance est plus sombre, même s'il y a aussi plein de bons sentiments. Puis y a enfin une vraie histoire d'amour, alors c'est toujours pas ma tasse de thé, mais comme l'auteur n'en fait pas trop, cela ne m'a pas trop dérangé ; et puis c'est moins sirupeux que la fausse histoire du précédent.
En résumé : un livre au style simple mais efficace, à l'histoire plaisante et plein de détailles assez intéressants sur la vie de certaines tribus amérindiennes, donc un livre qui peut plaire à ceux qui s'intéressent à ces vastes peuples trop mal connus (et dans les 2 sens de l'expression), mais aussi à ceux qui aiment les dures mais belles histoires que peut réserver à de rares élus, l'existence.
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-Janey ! [...] Sais-tu ce que je pense ? Si le Peuple -ton peuple- a jusqu'à maintenant échappé à cette corruption, c'est parce que nous ne sommes pas encore venus nous installer auprès d'eux avec notre abominable mentalité d'hommes blancs qui croient détenir la vérité. Peut-être est-ce là le moyen trouvé par le Grand-Esprit pour leur éviter de perdre l'âme : les laisser chez eux, dans les Montagnes Brillantes, même en souffrant un peu de la faim. N'est-ce pas mieux que de perdre ce qu'on a d'unique en soi ?
-Arrêtons-nous là ! clama Rose. D'accord, Baptiste, la terre est ronde ! Et elle tourne avec un tas de petites épingles qui ne tombent jamais ! Maintenant, venez vite manger la crêpe qui sort du four, elle est toute brûlée. Voilà ce qui arrive aux ignorants comme moi qui s'intéressent aux gens tout noirs qui vivent de l'autre côté de la citrouille, la tête en bas, comme mon pauvre York...
-Lorsqu'une faveur est faite à l'homme blanc, il la ressent dans sa tête et sa langue parle. Lorsqu'un Indien reçoit une marque d'amitié, il la ressent dans sont coeur, mais le coeur n'a pas de langue.
Washakie, chef Shoshone, né aux environs de 1804-1808 et mort le 20 février 1900