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Lu dans le cadre d'un Comité Lecture, " Prisons " est le premier roman de Ludovic-Hermann Wanda  paru aux éditions de L'Antilope en cette rentrée littéraire 2018.
La citation de Victor Hugo résume parfaitement l'état d'esprit de ce roman, d'inspiration autobiographique : " Ouvrez des écoles, vous fermerez des prisons." Ancien taulard et vrai dandy, l'écrivain de Vigneux-sur-Seine raconte comment les mots lui ont sauvé la vie, et le constat est sans appel.
p. 33 : " Et, au sein des sociétés développées, le récit de l'échec de la vie trouve souvent sa première lettre, sa première ligne, son premier chapitre dans l'échec scolaire. "
Atypique comme son auteur, ce roman a la particularité d'user du français de Molière tout aussi bien que le français des banlieues, et le résultat est surprenant !
Frédéric Nkamwa, jeune dealer black de la banlieue parisienne, est de retour de Belgique après avoir acheter quelques kilos de drogue. Mais les services douaniers sont prêts à l'accueillir sur les quais de la gare du Nord. Est-ce son style dandy à la Lenny Kravitz ou bien un côté manque de chance... le fait est que le contrôle a bien lieu. Transféré rapidement à Fleury-Mérogis suite à une comparution stérile devant le juge, notre dealer se retrouve donc dans la plus vaste prison d'arrêt que compte l'espace européen. Son co-détenu, Richard Darmon, complètement dévasté par l'usage de la drogue, n'est plus que l'ombre de lui-même.
p. 63 : " Au fond, Richard est une sorte de mini trou noir qui avance dans un tunnel sans fin. Il est l'extension du domaine de la déchéance humaine. "
Entouré  de gars des banlieues comme lui, des Blancs, des Noirs, des Arabes, des Juifs, il va vanter les mérites de l'apprentissage de la langue française et de ses bienfaits. le challenge s'annonce corsé, mais la prise de conscience s'amorce...
p. 84 : "- Ch'ais pas, tu dis que t'aimes la langue de Molière, alors que t'arrêtes pas de lui cracher dessus, de la maltraiter, ben ouais, t'arrêtes pas de balancer des "sa mère la pute", "putain", "fils de lâche", etc. T'as toujours une insulte au bout des lèvres. Sérieux, j'trouve pas ça logique. Franchement, si tu l'aimes, tu dois pas la salir avec ces insultes. En plus, tu sais bien parler, donc, j'comprends pas pourquoi tu n'essaies pas de bien parler tout le temps? "
Réalisant petit à petit que lorsqu'il s'adresse aux agents pénitenciers dans un langage plus soutenu, ceux-ci lui accorde une considération et un intérêt plus grand, il va modifier sa manière d'être. S'abreuvant de lectures, il va ainsi transmettre cette passion à Richard. Contre toute attente, ce dernier va alors subir à son tour une véritable métamorphose. Les dialogues se font plus constructifs, plus argumentés et nettement plus passionnants! La prise de conscience est nette et sans bavure. Evidente.
p. 110 : " J'ai enfin compris, j'ai enfin percé le mystère de l'avancée de l'homme : c'est la lecture! Culture générale, capacité de concentration, vocabulaire à foison, sens de la précision, spécialité maîtrisée, jargon dompté : que de richesses elle me permet d'acquérir, des richesses qui vont s'accroître chaque jour, à chaque livre dévoré et digéré. J'ai compris la puissance de la lecture. Avec elle, je ne ferai plus jamais de surplace. "
En proie à des envies de grandeurs, Frédéric décide de poursuivre ses études en prison, poussé par la foi et l'ambition.
p. 196 : " J't'assure, Richard, je sens que je suis fait pour ça : écrire. du coup, ça me motivera pour lire, lire et lire. Parce que pour écrire, il faut parcourir des tonnes de livres ; c'est évident. L'écriture, c'est le prolongement de la lecture. "
Je dois reconnaître que j'ai eu beaucoup de mal à passer les premières pages. le langage des banlieues ne me fait pas rêver (pour le côtoyer quotidiennement dans ma vie professionnelle) et j'attends de la littérature, même contemporaine, une évasion! Alors oui, je plaide coupable quant au fait que j'ai seulement survolé les paragraphes constitués principalement de verlan et d'insultes.
De manière originale, ce roman est construit à plusieurs voix. En effet, la voix de Frédéric l'érudit,  se confond également avec la voix de la République, via Marianne V, et de ses vieux démons.
Là où ce roman tient en revanche tout son mérite est d'abord dans le fait qu'il soit autobiographique, et d'autre part par l'évolution de la prise de conscience du protagoniste. Mêlant subtilement autodérision et grands questionnements, l'auteur partage son expérience du monde carcéral et de la réinsertion de manière optimiste. le lecteur se prête à croire que, naïvement, la prison peut être l'occasion d'une élévation, d'un renouveau. J'en retiens un témoignage porteur d'espoir, même si le style m'a parfois gêné, sur le rôle incontestable du pouvoir des livres, que l'auteur défend avec talent ici même!
Lien : https://missbook85.wordpress..
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Quand un livre parle des bienfaits de la culture, de la lecture cela m'interpelle toujours car j'en connais les pouvoirs : apprendre, réfléchir, penser par soi-même à travers les écrits des autres, découvrir des horizons et des milieux inconnus et dans le cas de ce roman j'étais curieuse comment l'auteur traitait le sujet.

Vous entrez dans le récit, je ne vous le cache pas, en vous posant quelques questions…… Mais qui sont tous ces interlocuteurs, pourquoi les narrations sont-elles toutes si différentes ? Pourquoi de tels écarts dans le langage, dans la position (extérieure ou intérieure) ? Au bout de quelques pages, de retours en arrière pour comprendre la construction (et je ne vous cache pas que le parler verlan et banlieues me sont totalement inconnus…) je commence à comprendre et je trouve cela très astucieux et original.

J'aime découvrir des récits dont personne ne parle et si je ne l'avais eu à lire pour le Comité de Lecture, je ne pense pas que j'aurai été vers ce genre de roman (premier roman je le précise et autobiographique) et je ne regrette pas qu'il me soit passé entre les mains.

La construction est particulièrement originale dans le sens où les narrateurs sont multiples : il y a Frédéric Nkamwa, le personnage central, jeune dealer de 22 ans, qui a obtenu le bac scientifique mais qui se retrouve incarcéré pour un transport à son compte de drogue. Mais celui-ci a deux voix : celle du Frédéric qui s'ouvre à la culture, qui devient même philosophe et puis celle de son mauvais génie, celle de la facilité, de la révolte, celle du langage des banlieues.

Autre narratrice : Marianne, la voix de la 5ème république, qui observe, écoute, analyse l'évolution du héros qui grâce à sa rencontre avec Richard Darmon, le co-détenu, 27 ans, multi-récidiviste, junky, juif, qui en est à sa 7ème incarcération, mais qui va, dès leur co-détention, trouver les mots qui vont interpeller Frédérique sur sa condition et le peu d'avenir que la vie va lui donner s'il continue sur ce chemin alors qu'il peut mettre à profit cette « parenthèse » carcérale pour changer : s'instruire, se cultiver, réfléchir par lui -même analyser son comportement, ceux des autres, les bénéfices qu'il peut en tirer.

Ils vont chacun s'épauler : l'un pour apprendre, lire, passer un examen universitaire, l'autre pour sortir de la drogue.

Une amitié va se nouer entre eux et malgré le Frédéric Hyde qui n'est jamais bien loin et souffle à l'oreille de Frédéric Jekyll de ne pas se donner autant de mal, de se laisser porter jusqu'à la sortie, de répondre par la violence à la violence, on observe, comme Marianne la transformation s'opérer dans le langage, dans la réflexion, dans l'analyse et les résultats.

Une leçon pour quiconque s'intéresse et croît aux bienfaits de la lecture, de la culture sur les êtres. Les prisons peuvent être de plusieurs sortes, l'ignorance et l'inculture en sont également, elles n'ont pas de barreaux mais il y a des clés pour en sortir.

J'ai été un peu dubitative au début de ma lecture car les tournures de phrases, métaphores etc…. étaient nombreuses, pompeuses, il y en avait trop cela donnaient une écriture « ampoulée », trop… mais cela ne dure pas et j'ai pu entrer dans le récit ensuite.

Bien sûr je ne suis pas habituée au parler des banlieues, verlan etc…. et j'ai marqué des temps d'arrêt pour comprendre Frédéric Hyde parfois, mais ce parler est malgré tout nécessaire pour bien comprendre et montrer la transformation qui s'opère, les constructions des phrases, les références littéraires etc… Non seulement Frédéric Jekill gagne en profondeur mais il se rend compte qu'il y gagne également en respect des autres et de lui-même.

Peut-être un brin idyllique malgré tout, je ne suis pas sûr que cela peut s'appliquer pour tous les délinquants, à la base le narrateur a déjà un bac S, il est donc habitué à l'enseignement, à la concentration, à une forme de respect de l'éducation, mais c'est malgré tout intéressant de penser que la culture peut sauver, peut aider, quelque soit sa forme et le lieu où elle est reçue.

Un joli premier roman, original et plein d'espoir, qui a permis à son auteur d'arriver à son objectif.
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Frédéric, après un aller-retour en Thalys à Bruxelles où il est parti chercher sa marchandise, se retrouve à Fleury-Merogis, la plus grande prison d'Europe. Il s'est fait choper en possession d'une grande quantité de cannabis et la douane ne l'a pas loupé. Et pourtant il était à deux doigts de passer entre les mailles du filet, surtout qu'il est très bien habillé et à mille lieux du cliché du dealer. Bref il se retrouve en cohabitation avec Richard dans une cellule exiguë, évidemment vu la réputation des prisons françaises. Entre ces quatre murs il se découvrira une passion pour la lecture et le judaïsme, aidé en cela par Richard lui aussi croyant en un même Dieu.

Ce petit livre se lit très rapidement en quelques heures, mais l'écriture est fade, sans artifice certes mais pas assez pour savourer pleinement ma lecture. Pourtant j'attendais plus d'originalité de ce texte notamment par l'introduction d'un langage parlé à l'écrit. Je dois avouer être déçue de cette lecture qui finalement ne m'a rien apporté d'extravagant, si ce n'est un moment sympathique sans plus.

Au vu des nombreuses bonnes critiques, peut-être retenterais-je de lire ce livre à un moment plus propice et où je serai plus à même de l'apprécier, ou pas !
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Marianne ne comprend plus ses enfants. Elle tend l'oreille mais les paroles qu'elle entend monter de la promenade de Fleury-Merogis ne lui disent rien qui vaille. Des wallah, des disquettes, des sa mère la pute, des mots à l'envers, elle est perplexe. le diable, lui, n'a pas de problème avec ce vocabulaire fleuri. Il faut dire que moins il y a de mots plus il y a de maux (punchline niveau 0, je suis désolée) et c'est ce qui arrange ses affaires (nian nian nian).

Frédéric arrive de la Gare du Nord, en passant à peine par la case présomption d'innocence. Trop d'herbe, trop fraîche. Il va devoir partager la cellule de Richard, junkie juif et c'est un signe de la providence. Il embrasse le judaïsme, religion du verbe, le mot juste sera son arme de précision et son salut.

Dès le début, il dénote dans l'univers carcéral, pas seulement parce qu'il arrive en santiag, cigarillos dans les poches (cette scène est culte) loin du jogging-baskets attendu. Il a du style. Il a aussi la foi chevillée au corps : il sortira grandi, meilleur et plus philosophe de cette épreuve (wallah). Les gardiens sont interloqués, ses co-détenus tout autant, le juge, ému, Marianne est rassurée, le Diable ne désespère pas de le voir revenir dans son giron.

Ludovic-Hermann Wanda est un maître ès punchlines. J'aurais pu noter une phrase sur deux, les comparaisons et métaphores pleuvent dans ce roman. J'ai même trouvé, je crois, l'épitaphe idéale : "Ceux qui lisent et qui s'habillent bien sont les seuls à découvrir le bonheur sur terre, le vrai, celui de l'accomplissement de soi." (Ça claque, non ?)
C'est un texte intelligent, malin, drôle qui nous amène à réfléchir à des sujets de société prégnants sans jamais mettre de côté le plaisir de lecture. Véritable ode à la langue française, c'est un roman atypique, au meilleur sens du terme, puisqu'il nous surprend, joue avec son lecteur et nous confirme ce que nous présentions déjà : celui qui a le mot clé peut ouvrir toutes les portes.

Lecture largement appréciée et partagée avec @manonlit_et_vadrouilleaussi D'ailleurs un(e) autre antilope nous attend.
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Chapitre 1 / 1 bis
Frédéric, dandy des banlieues et nerveux.
Wesh, il avait raison de se chier d'ssus.
Arrêté gare du Nord en possession d'une quantité bien trop importante de stupéfiants.
Direction Ry-fleu.

La construction originale et ingénieuse de ce roman séduit d'emblée : alternance de chapitres narrés par le personnage principal (très largement inspiré de l'auteur lui-même) dans un argot toujours décrié par les puristes et, de chapitres relatés dans un français sublime et imagé par autant de métaphores que de références. Je vous laisse la surprise de qui se profile derrière cette voix et couve d'un regard si plein d'espérance et d'amour maternel notre Frédéric. Il m'aura fallu quelques chapitres pour comprendre. Osé et brillant.

Alors que ses compagnons d'infortune s'étonnent de son érudition, inhabituelle dans le milieu, Frédéric, dont la répartie bourrée d'humour lui permet d'être respecté, trouve son salut dans la volonté inébranlable d'apporter quelque chose à ceux qui l'entourent.
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Fraternité.
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Trop conscient qu'on ne naît pas tous sous la même étoile, il n'aura de cesse de pousser chacun à faire des choix propres à sortir de sa condition. Exit la fatalité, la victimisation et la complaisance. L'affranchissement se conquiert.
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Égalité.
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Et sa force, celle qui lui permet de se battre contre le Satan qui toujours le rattrape, celle qu'il entend transmettre, il la fait passer par la langue et la littérature, le pouvoir des mots plutôt que des poings. Ce sont elles qui débouchent les horizons et ouvrent les portes.
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Liberté.
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J'ai vraiment adoré ce texte. Éclairant et jamais moralisateur. Les thèmes abordés sont aussi délicats que le racisme, l'éducation, la justice, la religion et la foi. Les partis pris sont à chaque fois tempérés par un angle de vue différent. C'est juste et cela force l'esprit critique.
Je suis ravie d'avoir répondu à l'appel de ma curiosité et d'avoir regardé par le trou de la serrure que m'évoque la charte graphique des éditions de l'Antilope.
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"J'ai lu le livre de Ludovic-Herman Wanda "Prisons". C'est son premier roman qui est autobiographique qu'il a écrit dans l"époque contemporain.
Dans son livre, son personnage est retranscrit sous le nom de Fréderic. Il est étudiant en maths mais il gagne sa vie en dealant de la drogue. Il est d'origine des banlieue mais fréquente les milieux aisés. Un jour il part en hollande pour acheter encore plus de marchandises. Mais au retour, il se fait contrôler à la doine ferroviaire. Son destin bascule, sa mallette est remplie d'herbes. Il risque un jugement sévère et il va être incarcéré dans la prison de Fleury-Merogis.

On aurait pu s'attendre à ce que Fréderic se laisse aller "tombe". En prison, il n'a plus rien à quoi s'accrocher ( comme les chaussures aux quelles il tenait tant ) mais il a décidé de s'en sortir et s'en remet au Divin: " Dieu j'me disait bien que tu ne m'avait pas abandonné" "Maintenant ch'ais que je ne suis pas un fruit pourri" et à la lecture qui est la seul activité qu'il à pu avoir en prison. C'est aussi toutes les discussions avec Richard son compagnon de cellules sur la société (religieux: juifs, musulmans ) "C'est la première fois que je parle autant avec mon co-cellulier. C'est dingue, avec toi Fred, j'ai pas l'impression d'être dans une yeshiva" "C'est mille fois plus amusant parce qu'on se pose des questions sur c'qu'on vit".
Le roman est écrit à plusieurs voix; l'auteur raconte son histoire à la troisième personne avec un regard extérieurs sur son personnage. Il peut être à la fois amusant et critique " Seule semble manquer à sa convenance une pina colada bien fraîche" . " à moins qu' à travers cette attitude quelque peu paradoxale, il faille voir les prémices de la folie" .
Dans le chapitre bis, le personnage s' exprime à la première personne dans son propre langage ce qui m'a rendu la lecture difficile au début. Il y a un décalage entre la façon dont-il parle et ce que il veut exprimer. Cela donne l' impression qu' il y a le Frédéric de banlieue parle et le Frédéric étudiant cultivé qui pense.
Dans cette histoire, la prison a permit au personnage de changer de vie mais il est difficile de penser que cela se passe comme ça à tout le monde. Dans ses capacités, sa volonté il n' aurait pas pu s' en sortir.
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L'auteur de prisons est Ludovic-Hermann Wanda il est né à Paris en 1981. Prisons est son 1er livre écrit. L'auteur s'est inspiré de son vécu car lorsqu'il a eu 20 ans il s'est fait incarcéré à Fleury-Mérogis et donc à la suite il a entamé des études et il est à présent diplômé en mathématiques et en philosophie.

Les personnages principaux sont Frédéric Nkamwa un noir des banlieues et Richard sont camarade de cellule un juif.

Prisons est un livre qui parle de Frédéric Nkamwa un noir des banlieues qui est incarcéré pour trafic de drogue. Lorsque il va être en prison il devient comme professeur de langue française et de culture. Il commence à donner des cours à Richard son compagnon de cellule. La tâche ne sera pas facile car d'une part les codétenus ne saisissent pas l'intérêt d'apprendre cette langue et d'autre part l'administration pénitentiaire ne le facilite pas le travail. Frédéric y croit pour sa libération cela passera par les mots et la connaissance il s'appuie beaucoup sur dieux.

Tout d'abord ce livre m'a beaucoup fait réfléchir car malgré que Frédéric était un homme avec un langage soutenu et une très grande culture, il doit aller en prison car il veut se faire de l'argent en vendant de la drogue. Ensuite le moment lorsque Frédéric court sous le soleil tors nu alors que c'est la canicule et qu'il arrive à tenir une heure car il croit et à confiance à Dieu cela m'a donc fait comprendre que si on y croit on peut y arriver.

Ce que j'ai bien aimer dans le livre c'est que il peut parler à tout le monde car dans les chapitres c'est Frédéric qui s'exprime avec un langage soutenu qui est pédagogue,posée,instructif. le chapitre bis c'est un Frédéric qui s'exprime avec un langage de cité qui est pour un public plus restreint mais les chapitres bis me parlaient plus car certains répliques étaient marrantes.
Après j'étais content pour Frédéric lorsque il apprends qu'il a obtenu ses diplômes ou lorsque le juge lui annonce qu'il est enfin libérée de prisons grâce à sa répartie et à son langage. Ce livre nous fait vivre dans la vie de certaines personnes qui vont en prisons du jour au lendemain. Le 1er chapitre nous plongent tout de suite dans l'histoire car on sait tout de suite qu'il va en prisons. Je trouve que les chapitres bis sont plus rythmés que les chapitres lorsque Frédéric utilise un langage soutenu. Ce livre nous fait réfléchir, il nous apprend et nous fait penser par soi-même. Aussi dans le livre on comprends tout de suite que l'auteur Ludovic-Hermann Wanda est très cultivé car il utilise des citations de Victor Hugo comme "Ouvrez des écoles, vous fermerez des prisons".
Donc pour finir moi qui est pas un grand lecteur je conseille ce livre même si il fait 280 pages il est facile à lire et à comprendre sauf le début et il est super intéressant car le livre nous plonge dans l'univers de la prison.

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La liberté par l'écriture.
Prisons est un livre de libération. C'est l'histoire très touchante d'un jeune homme noir parti en Hollande pour se faire de l'argent facile. Il décide de s'acheter un stock d'herbe pour le revendre dans les petits quartiers parisiens. En revenant, à la descente de son train il se fait arrêter par la douane, et il est envoyé directement à la prison de Fleury-Mérogis, l'une des plus grandes d'Europe. Diplômé d'un Bac S, il décide de préparer un concours de mathématiques universitaire. Va - t-il réussir à sortir de prison avec un diplôme en poche? L'histoire se fait en deux voix, le narrateur représenté comme une grande voix de prophète et le personnage nommé Frédéric avec un langage de cité. Ce roman me plaît fortement, il a tout ce que j'aime: de l'action, de la prise de conscience sur la vie... le personnage reste toujours positif malgré cela et va toujours de l'avant. Je le trouve très simple à lire, il est agréable car ce n'est pas une lecture littéraire mais plus avec un style familier. L'histoire est très touchante; il faut changer les a priori des gens, il ne faut pas mettre toutes les personnes dans le même sac, l'apparence physique ne fait pas tout ! La prison l'a fait mûrir mais la surtout changé, et c'est très satisfaisant de lire un livre se terminant comme cela.
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Le livre "Prisons" est un roman autobiographique écrit par Ludovic-Hermann Wanda, d'origine camerounaise. Il nous raconte son histoire à travers un personnage qu'il nomme Frédéric, qui est un jeune noir, dealer, à la recherche de l'argent facile alors qu'il avait tout pour réussir car il avait obtenu son baccalauréat scientifique mais malheureusement, il a décidé de prendre le mauvais chemin.
Dans ce livre, Ludovic-Hermann Wanda utilise deux sortes de langages. Tout d'abord un langage soutenu avec des références littéraires et scientifiques et un langage de cité avec certains mots qui peuvent choquer.
Il nous montre à travers son livre que peu importe nos origines, on peut tous s'entendre même si ce n'est pas forcément le cas dans la vie réelle. En effet, dans le livre on peut voir la grande amitié entre un noir et un juif qui vont s'entraider pour s'en sortir. Il nous dit aussi à travers son livre que la culture, la connaissance peuvent sauver et aider une personne. L'auteur veut nous faire passer un message à savoir que les vraies richesses que possède l'Homme est la connaissance et non l'argent qui n'offre que le confort mais pas toujours le bonheur. Je suis tout à fait de son avis car ils ont certes de l'argent mais ils l'ont obtenu dans l'illégalité, de plus certains se font arrêter et finissent en prison avec des remords.
Dans ce livre, Wanda nous décrit une société actuelle. On peut y retrouver tous les thème de la vie à savoir: l'argent, la délinquance, la jeunesse, l'Education, la religion, le langage des cités, les valeurs de la République...
C'est donc un livre réaliste et j'adore lire ce genre de roman.
Pour moi, ce livre est aussi un livre d'espoir car une personne qui se trouve en situation d'échec, qui se dévalorise ou qui est dévalorisée par une autre personne et qui lit ce livre peut la faire réfléchir et se dire:
-"Si lui s'en est sorti pourquoi pas moi ?"
Le romancier, veut faire prendre conscience aux personnes dans le mauvais chemin ou en échec scolaire qu'elles peuvent s'en sortir dans la vie grâce aux livres et à la foi. Et que si lui s'en est sorti, tout le monde peut y arriver, encore faut-il croire en soi-même et s'en donner les moyens.
"Prisons" peut faire changer nos mentalités en nous disant que tout le monde peut vivre ensemble quelles que soit ses origines et sa religion.
Ce livre m'a fait prendre conscience que tout le monde peut s'en sortir et qu'il ne faut jamais perdre espoir et baisser le bras.
J'ai pu me rendre compte que l'argent est éphémère contrairement à nos connaissances. Et par conséquent, je conseille à tout le monde de lire ce livre car Ludovic-Hermann Wanda nous ouvre les yeux sur ce que représente notre société actuelle avec tout ces clichés qu'elle enferme.
Il a voulu aussi dire que les livres nous aide à devenir plus grand et à devenir quelqu'un dans cette dure société qu'est la notre.
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Tout d'abord "Prisons" est une autobiographie parut le 25 août 2018 dans l'édition de l'antilope est écrit par Ludovic Herman Wanda . Ce roman est constituer de 288 pages. L'auteur d'origine camerounaise à grandit sous la violences des banlieues.

C'est l'histoire d'un jeune dealer de banlieue de 22 ans . Fréderic Nkamwa un dealer à succès c'est a dire qu'il à tout réussi dans sa vie il à obtenu en bac scientifique. C'est un personnage double c'est a dire qu'il a deux voix ; celle d'un jeune qui s'ouvre à la culture, à la connaissance, celle avec son langage argotique qui devient même un philosophe et puis celle de mauvaise foie, celle de la facilité, de la révolte,du langage des banlieues et de l’agressivité. Jusqu'au jour ou il se retrouve entrain de vendre de la drogue en Belgique. Il se fait arrêter est se fait transféré a Fleury Merogis. Apres être passer devant le juge il se retrouve en prison entouré de gars de banlieue comme lui, des blancs, des noirs, des arabes et des juifs. Il se rend compte que lorsqu'il s'adressent aux agents pénitenciers dans un langage plus soutenu, ceux-ci lui accorde une considération et un plus grand intérêt donc il décide de leur enseigner un français purifiées malgré les difficultés rencontré. Fréderic va être également observer par Marianne qui est la voix de la cinquième république qui écoute l'observe et analyse sont évolution grâce a sa rencontre avec Richard. Il fait la connaissance de Richard Darmon lorsqu'il est tomber dans la même cellule que lui. C'est un jeune dealer juif de 27 ans. C'est deux personne vont chacun s'épauler se soutenir, l'un pour apprendre la culture, avoir des connaissances, lire, passer un examin universitaire puis l'autre pour s'échapper de la drogue. Les jeunes hommes persévères déterminer a lutter contre les enfermements réels et intérieure. le jeune dealer croit en sa libération qui passera par les mots et la connaissance. Il s"appuis donc sur la confiance en son dieu, résiste a Satan qui va le ramener a sa vie passer agit sous le regard médusé de la république.

Au début de ma lecture j'ai eu beaucoup de mal avec le style qui ma parfois gêner et parcequ'il y a beaucoup de métaphore qui défois n'est pas du tout facile a comprendre. Puis a certain moment ont ne sais pas vraiment si c'est le narrateur qui parle ou si c'est le personnages principale mais en relisant plusieurs fois je me suis adaptée et j'ai fini par comprendre.

En effets je trouve que se roman est extraordinaire. j'était vraiment surprit que se roman puissent me plaire à se point la. Je trouve que les personnages de se roman sont très sincère, très réaliste avec les sentiments est les émotions. Le langage des banlieue est utilisé a la perfection et le comportement des détenues et retranscrit comme si on y était. Je trouve que la répartie est l'humour sont les deux merveilles de ce livre. Dans le romans on découvre le pouvoir des mots est de la belle langue.

Ici l'auteur se met en scène avec son double personnage. C'est un roman qui réuni le langage argotique est le langage de banlieue pour permettre au lecteur d'avoir une vision global du pays dans lequel nous somme aujourd'hui, la France en laissant une lueur d’espoir. L'auteur à utiliser son vécu pour transmettre la réalité des banlieue et des prisons comme il le dit au début de sont roman: " Je n'ai certes pas l'imagination d'un écrivain, mais je doute fort qu'un écrivain puisse imaginer ma vie: et quelle vie! Il me fallait donc l'écrire moi-même..."
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