Une autre vie

Première fois que je lis cet auteur et c'est une énorme déception.

J'ai détesté son personnage principal, Julia.
Julia est photographe, mère adoptive du jeune Connor avec son époux Hugh, qui est, lui, chirurgien.
Connor est un jeune homme de 14 ans qui est né de Kate, la soeur de Julia mais cette dernière ne se sentant pas de l'éduquer, l'a confié à sa soeur.
Mais un jour, Kate est retrouvée dans une rue, assassinée à Paris.
Julia décide donc de mener sa propre enquête, jugeant les investigations de la police trop lentes.
Elle va donc se connecter à un site de rencontre pour essayer de dénicher le meurtrier par ses propres moyens. Pour elle, pour Connor, pour Kate.

Et c'est là que tout m'a paru cousu de fil blanc comme on dit. Celui avec qui elle va communiquer et qui va s'avérer l'un des manipulateurs de l'histoire mais vers qui elle retourne sans arrêt ! Elle aime le sexe brusque, les mises en scène,...
Les plongées dans le passé de Julia avec son ex, Marcus, avec qui elle se droguait, son addiction à l'alcool qu'elle essaie de contrôler, le fait qu'elle se dise "je ne fais pas bien, je devrais, c'est le moment pour,...". Tout ses faux pas, les non-dits qui m'ont prodigieusement fait bondir. La communication n'est pas son fort, c'est certain.

Je cherchais le lien avec Anna, le motif, que du classique lorsqu'on lit du Mauvais Genres donc et j'avais donc pensé à Anna en lien avec Lukas et que ce dernier pouvait-être le père de l'enfant, ce que je trouvais déjà gros, mais Marcus comme père, alors là ! C'est beaucoup trop !

Tout le monde couche avec tout le monde, ah non !, Adrienne pauvrette, ne couche qu'avec son mari.
La fin fut une véritable douche froide. Tout ce que j'exècre !

Bon, il parait que celui-ci n'est pas son meilleur, mais malheureusement, en fermant celui-ci, la première chose que j'ai faite c'est de supprimer celui que j'avais dans ma PAL, pitié, plus jamais ça pour moi.
Mais je comprends que l'on puisse se laisser surprendre si on fait abstraction de beaucoup de choses.

Voici un thriller en pleine actualité, dans lequel l'auteur, un homme, parvient à s'immiscer dans la psychologie d'une femme de façon fantastique … Julia est belle et jeune encore. Elle vit à Londres avec son mari Hugh, chirurgien cardiaque, et leur fils Connor – 14 ans – et visiblement n'a pas de problèmes d'argent. Elle est photographe, avec un certain talent … Tout pour une vie bourgeoise sauf que …
Elle a aussi un passé mouvementé. Quand elle a perdu sa mère, à 11 ans, elle a dû pratiquement élever sa petite soeur Kate. Et puis à 18 ans, elle est partie à Berlin, vivre avec un artiste, Markus, une vie de bohème dans les squats de Kreuzberg. Markus est mort d'une overdose, elle est revenue complètement destroy, c'est son mari qui l'a sauvée, elle a vaincu ses addictions : drogue, alcool … C'était il y a longtemps. Ensemble, ils ont recueilli puis adopté Connor, que Kate, sa mère ne pouvait pas prendre en charge.
On lui apprend soudain que Kate, qui lui reproche de lui avoir « pris » Connor, vient d'être retrouvée assassinée à Paris. Julia va se précipiter dans une enquête et remonter tous les fils des relations sur internet de soeur. Et elle va tomber peu à peu dans un piège diabolique.
Même si la chute est abrupte, même si dès le début, j'ai subodoré que le coupable ne pouvait être qu'une personne a priori insoupçonnable, je reconnais que la construction de l'intrigue est haletante. C'est une histoire de féminicide, d'emprise, de violence subie, acceptée, excusée, de perversion narcissique, de mensonges, d'autosuggestion, de vulnérabilité … Un roman à mettre entre toutes les mains d'adolescents qui étalent leur vie sur Facebook et autres réseaux sociaux …
Certes, Julia a déjà bénéficié d'une seconde chance avec son mariage heureux avec le mari qu'elle aime sincèrement, mais en vouloir plus au point d'en perdre sa raison de vivre, c'était sans doute un peu trop ! Bref, un pavé jonché de clichés, mais qui se lit vite ...
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Le personnage principal de Une autre vie est Julia. Photographe indépendante, Julia vit à Londres avec son mari et son fils adolescent, Connor. Connor est en réalité son neveu, le fils de sa soeur Kate qui l'a eu très jeune et s'est vite retrouvée dépassée par son rôle de mère. Julia et son mari ont donc recueilli Connor alors qu'il était tout petit, avant de l'adopter officiellement. Ils le considèrent comme leur fils et entretiennent d'excellentes relations avec lui, même si, depuis peu, Julia le trouve plus distant qu'avant. Ah, l'adolescence !

La vie de la famille bascule le jour où ils apprennent que Kate, qui vit à Paris depuis plusieurs années, a été retrouvée assassinée dans une ruelle. En apparence, il n'y a pas d'explication à ce meurtre ; elle n'a pas été violentée, on ne lui a dérobé aucun objet de valeur. La police interroge ses proches mais ne trouve rien.
Très vite, Julia devient obsédée par la résolution de l'enquête. Les semaines passent et sa peine ne diminue pas, elle n'arrive pas à passer à autre chose. Pour cela, elle aurait besoin de savoir ce qu'il est arrivé à sa soeur, qui lui a fait ça et pourquoi. Lorsqu'elle apprend par la colocataire de Kate que celle-ci fréquentait plus ou moins assidûment les sites de rencontres et qu'il lui arrivait d'avoir des coups d'un soir, Julia est persuadée de tenir une piste. Elle va elle aussi s'y inscrire car s'il y a une chance de rencontrer l'assassin de sa soeur, c'est certainement par ce biais.


On va passer outre la crétinerie de l'idée. Je veux dire, il y a combien de personnes inscrites sur ces sites ? Et quelle est la probabilité que Julia parle justement à l'homme qui a tué sa soeur – si tant est qu'il s'agisse bien d'un homme et qu'elle l'ai bien rencontré par internet. Mais bon, allez, c'est un roman, il faut parfois jouer un peu avec les probabilités pour écrire une intrigue, je veux bien l'accepter. Passons à la suite, donc.


Julia découvre donc le milieu des sites de rencontres. Mariée depuis plus de quinze ans, elle n'y connaît évidement rien. Elle commence par rester sur ses gardes – après tout, elle chasse un type dangereux ! – et reste à distances des étranges pratiques qu'on lui propose. Visiblement, les hommes sont surtout intéressés par le sexe. Ils lui posent quelques questions sur elle mais, très vite, cela dérape : que porte-t-elle, que fait-elle, … Julia refuse d'entrer là-dedans.
Et puis, un jour, elle tombe sur Lukas. Lui, c'est un homme bien, elle le sent. Elle aime discuter avec lui, s'évader. Elle retrouve le plaisir d'échanger, la passion naissante. Avec son mari, cela fait bien longtemps qu'ils n'ont pas eu de conversations futiles, qu'ils ne se sont pas laissés aller. Il est chirurgien et travaille beaucoup, lorsqu'ils se parlent c'est souvent des tracas du quotidien, de la logistique ménagère. Avec Lukas, c'est bien plus que cela.

En un clin d'oeil, Julia n'a plus aucune barrière. Elle branche sa webcam, se laisse aller à quelques jeux coquins avec Lukas, se livre. Heureusement, elle garde quelques moments de lucidités et ne confie ni son véritable nom ni son adresse. Julia s'amuse et le roman de Watson prend une autre tournure. On lâche complètement l'enquête au profit de la découverte des pratiques des sites de rencontres et de la vie adultère de Julia – bah oui parce que son Lukas qui la fait craquer, elle fini par le rencontrer en vrai (IRL – in real life – comme on dit).


Julia me fut insupportable tout au long du roman. Ca commençait bien pourtant, c'était une femme normale avec un passé un peu trouble (elle a fait des conneries dans sa jeunesse mais qui n'en a pas faites ?) qui avait du mal à se remettre de la mort inexpliquée de sa soeur. Et puis tout dérape. Elle n'a absolument aucune volonté, semble choisir toujours le mauvais chemin et ce même s'il y a un bon paquet de signaux lumineux qui s'allument dans tous les coins pour la prévenir qu'elle est très probablement en train de faire une connerie. C'est d'ailleurs tellement évident que cela en devient lourd pour le lecteur.

Si j'ai achevé ma lecture malgré le profond état d'énervement dans lequel elle me plongeait (sans déconner, je pestais haut et fort à chaque fois que je rouvrais ce roman), c'est pour deux raisons : l'auteur et l'espoir que la fin allait me faire changer d'avis. C'est vrai que j'avais un peu râlé d'avoir vu arriver la fin de Avant d'aller dormir mais j'avais vraiment beaucoup aimé ce livre. Je faisais confiance à S.J. Watson pour me surprendre – je crevais d'envie qu'il me surprenne ! Hélas (et là, vous pouvez m'imaginer pousser un gros soupir d'exaspération), s'il m'a bien surprise, c'est parce qu'il sort une pirouette complètement folle à la fin de son roman. Ah ça oui, je ne l'ai pas vu arriver comme ça … parce que je restais dans le crédible.


Je pourrais fermer les yeux sur la crétinerie du truc, sur le fait que c'est un roman, qu'on a le droit d'imaginer ce que l'on veut quand on est auteur. Oui, c'est vrai. Mais les lecteurs, la presse, tout ça, devraient tout de même rallumer leur esprit critique et ne surtout pas seriner que « ohlala, on est vraiment dans du bon, il a même dépassé son précédent livre ». Parce que non, NON, pas d'accord. Si tu veux mon avis, cher lecteur (et tu le veux, sinon tu n'aurais pas lu cette longue chronique en entier), passe ton chemin.
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J'ai trouvé la première partie lente à démarrer : on s'attarde sur la vie de famille de Julia sur une centaine de pages avant d'entrer vraiment dans le coeur de l'intrigue. Puis, Julia commence à se perdre en s'imaginant être une autre, en prenant la place de sa soeur. Est-elle passée à côté de sa vie ? Regrette-t-elle sa vie d'antan ? ...
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Je me demande si S.J. Watson ne sait pas écrire un thriller que si l'élément déclencheur de base de son intrigue est l'infidélité de son personnage principal envers son mari. Avec Avant d'aller dormir, c'était totalement ça. Avec Une autre vie, c'était le meurtre de la soeur suivie de ça. Quand on voit tous les problèmes qui arrivent aux personnages principaux après, je ne peux m'empêcher de dire qu'elles l'ont bien cherchés ces traînées. Leurs maris ne sont pas mieux aussi. Ce livre relate la réalité dans certains couples, et les dangers des rencontres en ligne, mais je n'ai pas envie de lire cela dans les moindres détails dans un roman policier et thriller. Effectivement, ce qui m'a le plus soulé avec ce roman en particulier, c'est que durant une bonne partie, l'enquête du crime était mise en second plan, et j'avais l'impression de lire un harlequin alors que je n'aime pas ça. Mais je comprends que c'était nécessaire pour le récit de l'auteur. Et je trouve que la fin est bâclée. Après toute cette attente et cette soulante histoire de cul, c'était assez frustrant. Il aurait pu mieux développer quand même. Si il y a un autre livre de S J Watson qui sortira, j'espère bien qu'il écrira sur d'autres thèmes. Dans ce cas-là, je serai peut-être tentée de le lire pour la troisième fois.

Grosse déception pour cette lecture.

Comme beaucoup j'ai découvert cet auteur avec son précédent et premier roman « avant d'aller dormir » qui était une petite merveille d'inventivité. Bernée par cette écriture, je me suis laissée prendre à ce jeu malsain et j'ai adoré cela. Malheureusement avec cette nouvelle lecture, la mayonnaise ne prend pas.

Ce thriller est particulièrement lent du début à la fin, je n'ai pas trouvé que le rythme montait en puissance et j'en ai été touchée. Car toute la force du thriller est pour moi une virée haletante dans la psychologie des différents protagonistes. Celui-ci me laisse pantois. Je ne retrouve pas l'urgence !

L'histoire utilise des codes très simples, une mère au foyer qui s'ennuie dans sa vie actuelle va se propulser dans une double vie afin de se sentir vivante. Avec des révoltes contre le monde entier et une mise en garde face aux dangers d'internet, ce livre est plus une gentille histoire de moeurs qu'un véritable thriller. Et c'est dommage quand on sait le coup de poing que l'on se prend à la lecture de son premier roman.

Ce livre qui reprend d'ailleurs beaucoup de thèmes similaires que dans sa précédente histoire, ne laisse pas suffisamment de place à l'imaginaire. A tel point que très vite, j'avais compris l'intrigue principale qui était ma foi un peu trop facile à déceler. Je m'arrêterais ici dans la description de l'histoire pour ne pas vous gâcher le plaisir (bien trop mince) de connaître la fin !

C'est avec ce roman qui est bien trop plat pour porter le nom de thriller que je finis ma semaine de lecture. Je suis sûr que l'auteur va revenir très vite avec un nouveau livre et j'espère qu'il sortira un peu plus des terrains battus, prendra des risques et nous réjouira encore avec une histoire digne de son premier roman !
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J'avais beaucoup aimé le premier roman de l'auteur, Avant d'aller dormir, c'est donc pourquoi je me suis dirigée en toute confiance vers celui-ci, pensant que l'expérience serait tout aussi agréable. Et bien non.

Encore une fois, nous suivons ici une femme, Julia, qui a, dans sa définition la plus convenue, une vie parfaite : un mari chirurgien, un travail intéressant mais qui lui laisse du temps libre, un enfant ado avec qui elle s'entend bien (genre)... Et là, c'est le drame. Elle apprend que sa petite soeur à problèmes a été assassiné dans une ruelle sombre de Paris (vous les sentez bien les clichés, là ?). Il faut savoir que le garçon ado en question était le fils de sa soeur, qu'elle a adopté quand celle-ci n'était plus en état de s'en occuper. Sauf que depuis quelques semaines, Kate (la soeur morte donc) le réclame à cor et à cri. Et donc, la première réaction de Julia est le soulagement. Charmant. Heureusement, passé ce sentiment, elle s'effondre et veut retrouver qui a tué sa chère petite soeur, elle part alors dans les bas-fonds d'internet (les sites de rencontre) à la recherche des multiples plans-culs et rencontres que Kate a pu faire avant de mourir. Elle y rencontre Lukas et, malgré sa volonté d'enquêter assidûment sur la mort de sa soeur, tombe rapidement sous le charme.

Justement, la volonté, c'est le plus gros problème de Julia. Autant d'ordinaire, j'aime beaucoup les héroïnes un peu instables, voire complètement névrosées (comme Rachel de la Fille du Train), je n'ai absolument pas éprouvé une quelconque sympathie pour celle-là. Qu'est-ce qu'elle m'a énervé... On voit qu'elle part dans une très mauvaise direction, que tous les signaux lui indiquent que, non franchement, c'est pas une bonne idée. Mais elle y fonce tête baissée, en se laissant manipuler, en ne sachant pas dire non, en réfléchissant pas plus loin que la ficelle de son string. Ensuite, il y a du sexe. Sachez que d'ordinaire, ça ne me gêne pas, mais là franchement, qui a envie de se faire prendre dans des toilettes publiques sales et de rentrer fièrement vers son mari couverte de bleus (à part Bella de Twilight d'ailleurs. Oui, j'étais malade et j'ai regardé Twilight. Et j'en suis navrée) (d'ailleurs le personnage me fait un peu penser à elle, maintenant que j'y pense). C'est ni drôle ni excitant, c'est glauque (magnifique scène de tripotage devant une webcam par exemple). Et pendant que Madame s'envoie en l'air, l'enquête n'avance pas et on oublie totalement le sujet central, (mis à part de temps en temps où, au lit avec son amant, elle se dit "ah mais peut-être que c'est lui. Ou pas. J'espère pas, parce que je l'aime bien quand même"... Sidérant.

Il me faut quand même bien donner quelques points positifs, parce que ça fait bien longtemps que je ne me force plus à terminer un livre qui ne me plaît pas, mais là avec le recul, ça me semble vachement dur. La première partie arrive à intriguer assez pour que l'on veuille savoir la fin (fin complètement prévisible et en même temps alambiquée au possible) et j'avoue avoir crevé d'envie qu'il arrive des bricoles à Julia tellement elle me gonflait. On en arrive en fait à un désir totalement malsain, je vous l'accorde, celui de voir un personnage se détruire et apprécier cette destruction. C'est un peu la même chose lorsque l'on regarde de la téléréalité, sauf que là, on a l'excuse qu'elle n'existe pas, cette brave dame. Et c'est pas joli joli tout ça.

Vous l'aurez compris, je n'ai pas aimé mais je l'ai terminé, ce qui est déjà mieux que pour d'autres bouquins. Je n'ai pas du tout apprécié l'image de la femme que ça renvoyait, je n'ai pas accroché au personnage et j'ai même eu assez mal au coeur pour cette pauvre Kate, dont tout le monde se fout royalement. J'en suis d'ailleurs vraiment navrée parce que je garde un très bon souvenir du précédent de SJ Watson. Toutefois, je peux totalement comprendre qu'il plaise à d'autres, déjà parce que chacun ses goûts et aussi parce qu'il surfe sur une vague à la mode, femme quadragénaire qui veut changer de vie en (entre autre bagatelles) rêvant de se taper un petit jeune.

(lien sur le blog)
Lien : http://merlin-brocoli.blogsp..

Julia la quarantaine mène une vie paisible à Londres. Mariée à un chirurgien et mère d'un ado de quatorze ans Connor. Elle et son mari l'ont adopté quand il était tout petit à la demande de sa soeur Julia qui est sa mère biologique. Ancienne artiste photographe, Julia fait désormais des portraits de familles à l'occasion. Une photo d'elle particulièrement célèbre est liée à sa jeunesse bien loin d'être calme à Berlin. Si Julia et Kate ont toujours été très proches les liens se sont distendus depuis que Kate réclame Connor. Mais Kate est retrouvée assassinée dans une ruelle à Paris là où elle vivait. L'enquête de police fait du sur place et la colocataire de Kate avoue à Julia que sa soeur fréquentait des sites de rencontres. Bien décidée à retrouver le coupable, Julia s'inscrit sur un site que fréquentait sa soeur. Un certain Lukas attire son attention (au départ, ne l'oublions pas c'est pour démasquer l'assassin de Julia). Et de fil en aiguille, Julia tombe dans les filets de l'adultère. Elle ne s'est toujours pas remise de la mort de Kate mais ne peut s'empêcher de chasser Lukas de ses pensées (ni de de voir ou de lui téléphoner). Si dans Avant d'aller dormir, je tournais les pages à toute allure, il n'y pas eu d'addiction ou de poussée d'adrénaline avec celui-ci. J'ai deviné qui était être derrière le meurtre de Julia et j'ai trouvé que le dénouement (après vraiment trop de rebondissements de dernière minute) était vraiment entortillé et tiré par les cheveux. Je n'ai pas ressenti la moindre empathie pour Julia et tous ces (petits) défauts que l'on ne voit quand on on aime vraiment un thriller me sont apparus grossiers. Une déception !

Extrêmement décevant. Une intrigue mal ficelée et attendue.
On avait connu bien mieux avec Avant d'aller dormir.
Le livre comporte des longueurs assomantes et il aurait gagné en rythme en enlevant 200 pages !
L'intrigue perd totalement en crédibilité tellement le personnage principal enchaîne les décisions et comportements irréalistes et stupide et on ne tombe pas non plus dans le thriller psychologique si c'est que que SJ Watson à souhaité.

Il m'aura fallu cinq longs jours pour venir à bout de cette lecture. C'est la deuxième chance que j'ai laissée à l'auteur et j'en suis venue à la conclusion que son genre n'est pas pour moi 😕

On plonge d'un point de vue immersif dans la vie de Julia, photographe. Elle vit à Londres avec son mari chirurgien et son fils de 14 ans Connor lorsque tout bascule : on lui annonce le décès de sa soeur Kate, à Paris. Elle a été assassinée et, bien décidée à trouver le meurtrier, Julia fait son enquête. Les indices la mènent vers des sites de rencontres, alors elle s'y connecte pour trouver la vérité... 🤨

Ça commençait plutôt bien et puis le soufflé est retombé. J'entame cette chronique par le seul point positif que j'y ai trouvé : la plume fluide qui m'a embarquée, page après page dans l'aventure folle de Julia. Je n'irai pas jusqu'à dire que c'était un page-turner mais c'était assez agréable pour réussir à bien avancer 😌
Les premières pages ont insufflé un mystère qui m'a plu. Qui donc a tué Kate ? Que se cache-t-il dans le passé de Julia ? Pourquoi les deux soeurs se sont-elles éloignées ❓
Et puis le rythme s'est essoufflé, l'auteur a donné une tout autre direction à son livre. Une direction qui ne m'a pas plu du tout 🙄 Plus les pages défilaient et moins j'appréciais les personnages, en particulier Julia. Impulsive, inconsciente, alcoolique, menteuse. Je l'ai détestée, je n'ai plus réussi à compatir. du chagrin initial suite à la perte de Kate, on est projeté au coeur d'une romance adultère tout à fait cliché. La même chose s'est passée dans Avant d'aller dormir. C'est redondant. C'est plat. Il ne se passe absolument rien et je me suis ennuyée 😴

Le rythme imprimé n'allait pas. le scénario donné non plus. Les indices que l'auteur dissémine dans son livre paraissent plus invraisemblables les uns que les autres. Tout désigne le coupable, l'auteur veut nous envoyer sur la fausse piste et une fois le final révélé, je dis non 😠 C'est capillotracté, ça sort de nulle-part et ça fait passer Julia pour la dernière des imbéciles.
J'ai cependant voulu aller jusqu'au bout puisque ça fait partie de mes principes, mais j'y allais à reculons et sans grand enthousiasme. Heureusement que c'était une lecture commune, c'était un véritable plaisir d'échanger avec mon équipière !🥰

En conclusion, un auteur que je ne relirai pas. J'aurais essayé 😬