Sagarmatha

Titre, couverture, collection "Sport", résumés, partenaires de l'éditeur (Eurosport, FFME), et la présence de Serge Koenig "spécialiste français de l'Everest" : tout semble désigner un album sur la montagne, l'alpinisme... Avec surtout en toile de fond la peinture d'une crise d'adolescence, des rapports père-fils.

Inversons la perspective ; ici la montagne est en fait simplement en toile de fond. Elle n'est pas très bien mis en valeur à mon goût. le dessin à la tablette graphique est trop visible, pas encore maîtrisé et surtout enlève toute émotion à la beauté des lieux. Je pense en particulier à l'arrivée manquée au sommet de l'Everest, qui devrait être un clou de l'album.

Le véritable sujet de cet album, c'est la relation d'un adolescent avec son père. L'obstacle à surmonter est autant la montagne que le poids de l'histoire familiale. L'arrivée d'un événement hors du commun, l'hostilité des élément environnants, la nécessité de garder du bon sens,... suffisent-ils à rapprocher le père et le fils ?

Arnaud vit seul avec sa mère, son père vivant au Népal pour satisfaire sa passion pour la montagne. Un peu en rupture, il suit un stage d'alpinisme dans les Alpes avant de rejoindre son père, qu'il n'apprécie guère. A Katmandou, les relations père/fils ne s'améliorent guère et Arnaud est sur le point de renoncer lorsque son père lui propose une expédition sur le toit du monde...

Des graphismes originaux, une histoire assez touchante d'ado qui se cherche, qui en veut à la terre entière et qui finit par trouver, dans l'affrontement avec son père et avec la montagne, un sens à sa vie.

un jeune en conflit avec son père va se trouver avec lui contraint de participer à une expédition en montagne dont le but n'est autre que de gravir l'Everest. Entre les deux hommes, au fil de l'ascension, les relations vont changer. de beaux graphismes mais une peinture des relations père fils un peu superficielle.