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3,34

sur 79 notes
Clairement pas un roman dont je garderai un grand souvenir.
Attirée par la couverture, je me suis lancée avec beaucoup d'attentes en terme de frisson et de suspense. Plof ! Retour à la réalité.
Beaucoup d'éléments sonnent faux dans ce roman : des tournures de phrases poussives aux dialogues complètement improbables... et que dire de ce déballage de faits historico-littéraires ? Trop scolaire à mon goût.
Dommage.
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Je ne connaissais pas du tout l'existence de Jules Barbey d'Aurevilly, je ne le cache pas, au point au j'ai tout d'abord cru qu'il s'agissait d'un écrivain fictif, inventé pour les besoins de l'histoire. Mais, après mes recherches, j'ai découvert son existence et celle de son recueil 𝘓𝘦𝘴 𝘋𝘪𝘢𝘣𝘰𝘭𝘪𝘲𝘶𝘦𝘴 et ce roman aura au moins eu l'effet de me donner envie de me le procurer !

Pour ce qui est de l'histoire en elle-même, j'ai bien apprécié ma lecture, mais sans plus. Les personnages donnaient envie de les suivre malgré leurs petits côtés clichés et l'intrigue est bien construite, même s'il ne s'agit pas vraiment d'un polar à mes yeux mais plutôt d'une enquête "historique". J'ai été induite en erreur par la couverture assez sombre du livre qui me faisait penser à un thriller historique mystérieux, mais le texte est bien plus léger que ça, l'enquête n'est pas si complexe et le côté "secret de famille" du récit n'est pas vraiment surprenant, on s'attend un peu trop au dénouement à mon goût. Mais globalement, l'écriture n'est pas mauvaise, la lecture est agréable, ce n'est peut-être pas le roman du siècle mais il n'est pas non plus mauvais, juste pas ce à quoi je m'attendais !
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Ce roman se veut assez atypique car nous partons à la découverte d'un auteur normand du XIXème siècle, Jules Barbey d'Aurevilly, avec une nouvelle jamais publiée dans son recueil 'les diaboliques'.
A travers le parcours de cet auteur, on sillonne le Cotentin dans les années1870 et on y découvre le côté historique et architectural de cet endroit de France.
A travers une enquête sous forme de puzzle, on retrace le parcours d'un écrit oublié.
Quelques inégalités d'écriture et de trame se distillent tous le long de ce roman, en faisant de cette lecture quelque chose d'assez lourd et parfois indigeste notamment avec les liens de parentés qui s'entrecroisent.
Je m'attendais, de part la couverture et le résumé, à un récit gothique et terrifiant et bien que nenni; aucun suspens, aucune scène haletante, cela reste d'un calme plat et parfois sans saveur.
Original mais assez fastidieux si ce n'est le fait de découvrir les traces d'un écrivain assez méconnu.
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Avis mitigé.
Très agréable découverte de la vie et de l'oeuvre de Barbey d'Aurevilly. Des passages plaisants.
Mais beaucoup de points faibles aussi. Je ne ressortirai pas la formule « Da Vinci Code du pauvre », c'est excessif ; et puis on ne cherche pas ici la descendance du Christ. On cherche une nouvelle inédite d'un auteur.
Mes reproches pêle-mêle :

- Les personnages sont caricaturaux : la jeune fille rebelle, les deux héros que tout oppose, etc…

- Il est totalement factice que les personnages récitent leurs connaissances lors de dialogues. On saisit bien que c'est l'auteure qui nous livre sa science historique. Il fallait donc amener ces données autrement. Certes, ce n'est pas facile…

- Adrienne Weick en fait systématiquement trop dans ses descriptions. Il y a toujours un adjectif superflu, qui donne une sensation de ridicule à force. Exemple dans un passage de 3 lignes page 149 : les ombres sont « fantasmagoriques », le sourire est « ironique », la boite d'allumettes est « inutile » et le geste est « agacé ». Un peu plus loin, une excavation est qualifiée de « sournoise ». Ce tic d'écriture se voit comme un masque africain au milieu d'un intérieur bon chic bon genre.

- Ce livre est présenté comme un polar sélectionné parmi 200 manuscrits. Alors, je suis désolé, ce n'est pas un polar. C'est une énigme littéraire et généalogique, ce qui est d'ailleurs bien plus original.

- L'explication généalogique qui est justement révélée à la fin du roman est un sommet d'ennui et d'explications laborieuses. Moi j'ai sauté des lignes, car il était hors de question que je m'impose un tel gratin d'informations. J'estime que ce n'est pas au lecteur de faire des efforts de compréhension. C'est uniquement à l'auteur de faire des fiches ! A la fin du roman, Adrienne Weick nous gratifie d'un arbre généalogique récapitulatif, mais c'est trop tard ! Et s'il avait figuré plus tôt, cela ruinait tout le récit par lequel les personnages débroussaillent les relations de parenté entre les différents protagonistes. Bref, quelque chose cloche, et c'est le coeur même du roman.

- Globalement, il y a tromperie sur la marchandise, et la couverture tendance glauque-gothique y participe en nous faisant croire qu'on va lire un sombre polar. En réalité, c'est une distraction façon Miss Marple, qui aurait supposé une couverture colorée et un titre amusant, c'est d'ailleurs la tendance du moment. On aurait alors pu ranger le livre au côté de « Tante Grenadine et l'énigme de la théière à muffins ».
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La septième diabolique, d'Adrienne Weick

22.09.2023 📜 Enquête dans le passé 📜

L'histoire :
Étienne rêvait depuis longtemps de participer à la journée des auteurs organisée par son école, et se voyait déjà rencontrer une célébrité littéraire. Hélas, lui qui rêvait d'assister Hélène Carrère d'Encausse ou Umberto Eco, il écope d'un inconnu, Anatole Derk.
Et lorsque celui-ci lui propose un drôle de marché, Étienne se retrouve littéralement à sauter du train en marche pour atterrir à Valogne, dans un vieux manoir du Cotentin.
Les deux comparses vont devoir résoudre une énigme vieille de presque deux siècles , sur les pas de l'écrivain Barbey d'Aurevilly.
Mais il semble qu'ils ne soient pas les seuls sur l'affaire...

Mon avis:

Je comprend tout à fait que ce livre ait été élu lauréat du Grand prix des enquêteurs, car il s'agit ici d'une véritable enquête, où les indices se recherchent, se trouvent au compte goutte et de manière tout à fait plausible. Sans méthode moderne, une vraie enquête à l'ancienne, menée par plusieurs personnages plus ou moins novices en la matière.

J'avoue que je m'attendais à autre chose, du style un peu angoissant, mais pas vraiment. Peu d'action, des faits et beaucoup de faits historiques.
J'ai énormément appris sur Barbey d'Aurevilly qui était, jusqu'à présent, inconnu au bataillon.
Et j'ai aussi appris sur l'histoire de Paris.

Une pointe de déception cependant quand la finalité de l'énigme, je m'attendais à une explication bien plus choquante.
Mais finalement, c'est l'enquête qui fait le livre et non le dénouement, à mon avis !

Une très bonne lecture si vous êtes un Sherlock en herbe ou un addict aux enquêtes mêlées de faits historiques !


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Ce roman m'a été recommandé par un collègue et je l'ai commencé en sachant simplement que « ce polar pourrait (m)e plaire ». J'ai trouvé l'intrigue assez originale puisqu'elle est centré sur un auteur tombé en désuétude, Barbey d'Aurevilly. Je recommande aussi la lecture aux amoureux du Corentin et à la chute du Second Empire. Enfin, ce roman m'a donné envie de lire les Diaboliques qui traîne dans ma bibliothèque depuis trop longtemps.
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Le coeur de ce roman repose sur le duo bien mal assorti que forme Étienne et Anatole. le premier, jeune étudiant, doit suivre le second, écrivain qui a envie de revenir sur des terres qu'il a bien connues. Valognes n'est en effet pas très loin lorsque leur train s'arrête brutalement en pleine voie. Ils sautent ! En descendant, Anatole n'a pas encore d'idée précise sur la suite, encore moins Étienne qui n'est là que pour l'accompagner. C'est le départ d'une enquête incroyable qui va les mener sur les traces d'une femme recluse il y a bien longtemps. Les deux hommes vont mettre de côté leurs sentiments respectifs et collaborer dans une enquête qui s'annonce aussi passionnante que dangereuse. Résoudre une affaire de plus de 130 ans n'est pas donné à tout le monde : ça se mérite ! Un soupçon de réflexion, un brin de chance et beaucoup de déductions vont les conduire sur des chemins qu'ils n'avaient pas soupçonnés. Avec l'aide d'Anne, qui cache elle aussi un secret, leur logeuse à Valognes et de sa fille Cassandre, d'une intelligence rare, ils vont découvrir la véritable identité de la recluse. Reste désormais à retrouver le manuscrit qui raconte son histoire, s'il existe encore ! Ce texte, supposé écrit par Jules Barbey d'Aurevilly n'est sans doute pas loin, mais le duo n'est pas le seul à le rechercher. Une correspondance soigneusement dissimulée va leur donner un premier indice. L'écrivain en avait eu connaissance. Il l'a donc bien écrit, mais reste à le dénicher. Un texte prenant, une enquête qui mêle habilement la grande histoire, la littérature et les sentiments. On se prend au jeu de cette enquête improvisée par des non initiés qui ne manquent pas de déduction. Un Grand Prix bien mérité et la découverte d'une autrice à suivre.
Lien : https://cafenoiretpolarsgour..
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Ce premier roman d'Adrienne Weick nous offre de visiter le Cotentin, en particulier la petite ville de Valognes.
Tout commence avec un train qui s'arrête en pleine voie et deux personnes qui en descendent sous une pluie battante pour rejoindre Valognes et y trouver les éléments d'une énigme qui va les emporter dans une recherche effrénée.
Le roman est très bien écrit, l'intrigue est bien construite - d'où le prix reçu par l'auteure - et on ne s'ennuie à aucun moment à la lecture des aventures d'Anatole Derk (alias Léonard Keat) et d'Etienne, un étudiant en littérature.
L'énigme tourne autour de Jules Barbey d'Aurevilly, auteur normand dont on suit les traces tout au long des événements qui ont secoué Paris et la France en 1871.
On visite des lieux insolites, on progresse avec les deux enquêteurs et le suspense est bien entretenu.
Un seul petit regret toutefois, les personnages, notamment les deux protagonistes principaux, nous restent finalement assez inconnus. Il leur manque une histoire, un parcours et surtout une raison qui les pousse à courir après cette énigme.
Un bon roman néanmoins.
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Un train dans le Contentin, un arrêt improvisé et une fuite afin de relier la ville la plus proche. Deux individus, le premier est un ancien auteur à succès et semble avoir une idée derrière la tête, l'autre est un étudiant. Réunit dans une habitation opportune, ils découvriront une cache secrète sous une marche d'escalier. A l'intérieur de mystérieux documents.
L'idée de départ était intéressante, la couverture énigmatique, mais mon enthousiasme s'arrête là.
La qualité des dialogues m'a fait plusieurs fois m'interroger sur la date réelle des faits. L'histoire aurait mérité avoir 2 siècles de moins. En somme, une déception.
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Un étudiant et un ex-auteur à succès se retrouvent dans un manoir isolé du Cotentin. Une mystérieuse inscription sur les murs vermoulus de la demeure les mettront sur la piste d'un manuscrit perdu et un secret criminel datant de la Commune.

Voilà pour le décor. Et je dois avouer que c'était assez prometteur, sans compter la couverture magnifique et hypnotisante. J'étais vraiment très enthousiasmée.

Au final ? On se retrouve avec un Da Vinci Code du pauvre, si j'ose dire. Un mystère assez plat, et un secret incroyablement décevant. L'exercice de style à la fin ne suffit pas à relever le texte. Il n'y a aucun suspense, pas de réel obstacle ou de difficulté. On ne frissonne jamais et on ne s'inquiète guère plus du sort des protagonistes.

Plus embêtant encore, on ne sait pas ce qui motive les personnages. Ils mettent leur vie en danger pour un manuscrit perdu. La moindre des choses, c'est de montrer en quoi cette quête est existentielle pour les deux. Elle doit au moins pouvoir combler un besoin moral ou psychologique. Ce n'est aucunement le cas ici. Un thriller du pauvre, comme je vous dis. Pas d'enjeux, une enquête de voisinage assez ridicule (type Cluedo), des personnages superficiels qui n'évoluent pas et ont des réactions incohérentes.
Quant aux dialogues…ils peinent à être réalistes. Ou alors, ils servent de prétexte pour nous gaver d'informations qui auraient pu être distillées de manière plus inventive.

Le suspense est étouffé par des paragraphes pontifiants sur la littérature, l'architecture ou la Commune. Ça peut être intéressant, si le récit et les péripéties sont eux aussi étoffés, s'il y a des surprises et des retournements de situation. Il n'y a rien de ça. Tout est simple, mis à part la généalogie avec laquelle l'autrice n'est pas avare en détails.
Anatole Derk est le personnage le mieux construit, mais ça reste assez tiède pour ce discoureur pédant et frustré.
Etienne est transparent.
Cassandre plutôt irritante.
Anne d'Aboville, transparente aussi.
On s'attendrait à ce que le fameux Méhidier complique les choses et rende enfin ce roman captivant, mais…non.

La diabolique recluse ? Elle n'apparait qu'à la fin et son sort n'est ni à la hauteur de la couverture, ni à la hauteur de tout ce foin qui est fait le long du récit.
Ensuite, ça se finit un peu niaisement pour notre duo d'enquêteurs du dimanche avec une romance qui arrive comme un cheveu sur la soupe.

Pour le soit-disant Grand prix des enquêteurs, ce roman me laisse vraiment perplexe pas sa médiocrité narrative. (Et je parle vraiment de technique de narration, pas de technique stylistique, car sur ce point-là, l'autrice se défend très bien)

Pour moi ce récit a l'étoffe d'un cozy mystery, mais pas d'un thriller primé au motif de son enquête qui n'est ni originale, ni intéressante, ni même trépidante.

Parmi les points positifs, je reconnais que l'autrice sait instaurer une atmosphère un peu gothique et que les descriptions sont efficaces. On ressent un côté fantomatique tout le long du texte. Cet aspect m'a plu.








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